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Livre

Des films pour le dire : reflets de la Shoah au cinéma, 1945-1985

Résumé

Comment le cinéma a-t-il rendu compte de la déportation et des camps nazis depuis les lendemains de la guerre à 1985. Le cinéma français s'est avéré peu productif sur les thèmes de la Seconde Guerre mondiale, de l'Occupation, de la Résistance. La question de la déportation fut rarement abordée.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2007
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 380 p. : ill. ; 24 x 16 cm
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-88340-173-0
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Quand les mots ne sont pas là pour le dire, quand ils ne sont pas entendus ou quand on n'a pas envie de les entendre, le cinéma peut-il prendre leur place ? De la fin de la Deuxième Guerre mondiale à 1985, quand, comment et pourquoi le cinéma s'est-il intéressé, en particulier en France, à la destruction des juifs d'Europe ?

      Les Actualités cinématographiques circonscrites à quelques mois de l'année 1945, avec leur brutalité, font figure de berceau de représentations. Après dix ans de silence, le cinéma français tente d'aborder directement la question en expérimentant la forme documentaire (Nuit et Brouillard), la fiction (L'Enclos) et le témoignage filmé (Le Temps du Ghetto). Les années 70 et 80 voient des formes plus allusives de représentation : les évocations de la Shoah se situent toujours en arrière-plan d'une narration concernant l'Occupation (Le Vieil Homme et l'Enfant, Lacombe Lucien, Les Guichets du Louvre, Un Sac de billes, Monsieur Klein, Les Violons du bal, La Passante du Sans Souci...) pour aboutir à une représentation et une «vérité» plus dépouillées : le témoignage filmé. Claudine Drame analyse ainsi quarante ans de cinéma jusqu'au moment où sort le film de Claude Lanzmann, Shoah, en 1985. Ainsi se dessine la trace de la construction d'une mémoire sociale par le cinéma.


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 791.044 DRA

    Niveau 3 - Cinéma