par Serrano, Silvia
CNRS Editions
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Disponible - 328(474.3) SER
Niveau 2 - Politique
par Serrano, Silvia
CNRS Editions
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Disponible - 328(474.3) SER
Niveau 2 - Politique
Identification des héritages administratifs, politiques, mais aussi idéels et discursifs qui orientent le passage à l'indépendance de la Géorgie à partir de 1989, expliquent la perception des relations avec la Russie et jouent sur la relation au Caucase. Sont également étudiés les effets locaux de l'engagement accru des différents acteurs : Turquie, Iran, Etats-Unis, Union europénne.
Géorgie
Sortie d'empire
Tbilissi, novembre 2003 : Edouard Chevardnadze, président en exercice, ancien premier secrétaire du parti communiste géorgien et dernier ministre des Affaires étrangères de Mikhaïl Gorbatchev, se voit contraint de remettre sa démission...
Faut-il voir dans la « révolution des roses » un coup d'État préparé en sous-main et motivé par des considérations stratégiques ? Les nouveaux États seraient-ils condamnés à n'être que le jouet des « volontés impériales » ? Pré carré de la Russie, poste avancé des États-Unis ou nouveau voisinage de l'Europe, où en est le Caucase ?
Prise en étau entre les « Grands », la Géorgie offre un éclairage exemplaire sur les difficultés d'une accession à l'indépendance. Sa volonté d'affranchissement de la tutelle russe la conduit à nouer des alliances jugées tout aussi aliénantes, alors même qu'elle cumule depuis les années 1990 l'ensemble des problèmes apparus dans l'espace post-soviétique : conflits ethniques, effondrement économique, troubles sociaux...
Un ouvrage indispensable pour ceux qui veulent comprendre les politiques étrangères des petits États et l'importance des identités nationales dans la sortie d'empire.
Disponible - 328(474.3) SER
Niveau 2 - Politique