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Contre la théâtralité : du minimalisme à la photographie contemporaine

Résumé

La théâtralité désigne la convention qui veut qu'un tableau soit fait pour être regardé. L'auteur dénonce, au cours des années 1960, le retour de la théâtralité qui construit des situations entre l'objet, l'espace au sein duquel se fait la rencontre avec celui-ci et le spectateur mobile pour lequel la situation fait l'oeuvre. L'auteur évalue ainsi l'héritage de Greenberg. (Artistes étudiés : Morris Louis, Jules Olitski, Frank Stella, Ronald Davis, Anthony Caro, Jeff Wall...)


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2007
  • Notes
    • Le dernier chapitre est le texte d'une conférence prononcée à Berlin au printemps 2006
    • Notes bibliogr. Index
  • Langues
    • Français
    • , traduit de : Anglais
  • Description matérielle
    • 1 vol. (280 p.-[4] p. de pl.) : ill. en coul. ; 21 cm
  • Collections
  • Titre(s) en relation
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • ISBN
    • 978-2-07-077591-0
  • Indice
    • 704-71 Art du 20e siècle (essais, critiques)
  • Quatrième de couverture
    • Contre la théâtralité

      Du minimalisme à la photographie contemporaine

      Le public français connaît Michael Fried pour ses travaux d'historien de l'art. Grâce à lui, la grande tradition de la peinture française depuis Greuze a été mise au jour : contre la théâtralité, c'est-à-dire la « convention primordiale » qu'un tableau est fait pour être regardé, il s'agissait de décrire des personnages absorbés dans ce qu'ils font au point d'oublier la présence du spectateur. Manet renonça définitivement à cette forme d'antithéâtralité devenue elle-même une convention, en inventant le portrait-tableau moderniste qui soutient le regard, jugé désormais inéluctable, du spectateur.

      C'est le critique d'art que ce recueil propose de découvrir. Celui qui, dans des interventions consacrées à la peinture et à la sculpture des années soixante (particulièrement Louis, Noland, Olitski, Stella) comme à la photographie la plus contemporaine, prend parti, juge et jauge.

      Il pourfend, à l'ère des « installations », un retour de la théâtralité, lorsque l'autonomie esthétique de l'oeuvre par rapport au spectateur laissé à sa propre appréciation est remise en cause par l'essor du minimalisme : des situations sont construites entre l'objet, le spectateur mobile et l'espace de leur rencontre en sorte que l'oeuvre, pour finir, consiste dans cette situation même.

      Chemin faisant, Fried évalue l'héritage de Greenberg, dont les analyses firent longtemps florès, il dispute de questions aussi fondamentales que la forme ou l'« opticalité ».

      Il nous conduit, enfin, chez les photographes - tout particulièrement Jeff Wall - qui replacent aujourd'hui la question de regard, et partant de l'autonomie esthétique, au premier plan de la pratique artistique.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 704-71 FRI

    Niveau 3 - Arts