Moi public et moi privé dans les mémoires et les écrits autobiographiques du XVIIe siècle à nos jours

Résumé

Contributions à un colloque international de 2006 sur les textes écrits à la première personne, sur les partis pris d'écriture des auteurs en fonction de leur destinataire, et sur l'évolution des rapports entre subjectivité et représentation du moi.

Contributeur(s)
- Wintermeyer, Rolf. Éditeur scientifique
Éditeur(s)
- Publications des universités de Rouen et du Havre
Date
- 2008
Notes
- Résumés bilingues français-anglais
Langues
- Français
Description matérielle
- 443 p. ; 24 x 16 cm
Sujet(s)
ISBN
- 978-2-87775-452-1
Indice
- 840(091) Littérature française. Histoire
Quatrième de couverture
- Si le mémorialiste de l'Ancien Régime, en rapportant ce qu'il a vu personnellement, continue un discours autorisé et « public » qui repose sur des usages et valeurs d'un monde encore largement perçu comme statique, il y a virtuellement, pour l'autobiographe moderne, autant de mondes qu'il y a de « moi privés » qui les disent et qui semblent ne pouvoir s'affirmer qu'en s'opposant aux diktats de la société. Or, c'est le mémorialiste d'Ancien Régime qui écrit pour ses intimes ou pour un cercle restreint de semblables, tandis que l'autobiographe Rousseau s'adresse d'emblée aux lecteurs de tous les états et à la postérité tout entière. Ce paradoxe est au centre de l'interrogation de ce volume qui tente de mettre en évidence, au fil des siècles et à des époques où les césures historiques et les ruptures idéologiques favorisent la redéfinition des quêtes identitaires collectives et personnelles, les multiples possibilités d'agencement et les frontières plus ou moins marquées entre « moi public » et « moi privé ».
Origine de la notice:
- Electre