par Lubac, Henri de (1896-1991)
les Éd. du Cerf
-
-
Disponible - 23 LUBA 1 tome 13
Niveau 2 - Religions
par Lubac, Henri de (1896-1991)
les Éd. du Cerf
-
Disponible - 23 LUBA 1 tome 13
Niveau 2 - Religions
Texte paru en 1965 qui met en évidence les tendances qui ont provoqué au cours du XVIe et du XVIIe siècle, la naturalisation du surnaturel. H. de Lubac revient sur saint Thomas et Augustin pour retrouver la perspective de la grande tradition de l'Eglise face à ces tendances.
Quatrième section : Surnaturel, t. XIII : Augustinisme et théologie moderne
Baius et Jansénius sont-ils des augustiniens excessifs ou des augustiniens fourvoyés ? La théologie moderne les a considérés comme fourvoyés. Depuis le XVIe jusqu'au XXe siècle, elle a pensé un nouveau type de relation de l'homme à Dieu, opposant une fin naturelle et une fin surnaturelle. Ce qu'il avait exposé dans une première partie de Surnaturel, le P. de Lubac le développe ici. Il affine sa compréhension de Baius et de Jansénius. Il montre les raisons philosophiques d'opposer deux fins et ces raisons viennent d'Avicenne, philosophe iranien du XIe siècle, et d'Averroès, philosophe arabe du XIIe siècle, dont la pensée domina l'enseignement padouan au XVe et XVIe siècles. Saint Thomas les avait combattus « de la manière la plus efficace en continuant saint Augustin et en christianisant Aristote ». Henri de Lubac explique mieux la rupture entre philosophie et théologie, provoquée par cette opposition de deux fins, pensée par les théologiens. « Les philosophies séparées, devenues elles-mêmes des théologies sécularisées, doivent beaucoup à la théologie séparée. »
Disponible - 23 LUBA 1 tome 13
Niveau 2 - Religions