par Koberich, Nicolas (1975-....)
L'Harmattan
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Disponible - 81.041 KOB
Niveau 3 - Langues et littératures
par Koberich, Nicolas (1975-....)
L'Harmattan
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Disponible - 81.041 KOB
Niveau 3 - Langues et littératures
L'étude traite de la légende de Merlin, analyse ses manifestations dans la littérature européenne du XIXe siècle et définit dans quelle mesure l'imaginaire est indissociable de la créativité d'une pensée mythique encore bien vivante à l'époque moderne.
Merlin, l'enchanteur romantique
Tout est fascinant chez Merlin. Il est le fils du diable, mais oeuvre pour Dieu en assistant le roi Arthur. On peut l'apercevoir sous les traits d'un enfant, d'un cerf, d'un homme sauvage. Il connaît l'avenir, mais la fée Viviane peut le berner. Il est enfermé dans une tombe, mais vit encore éternellement. Le Moyen Âge a sans doute inventé un des plus beaux mythes de notre littérature.
Et curieusement, après trois siècles d'absence, il réapparaît tout au début du XIXème siècle, comme s'il était sorti de sa prison. Merlin a marqué l'imaginaire du siècle romantique. Des poètes aussi illustres que Goethe, Heinrich Heine, Apollinaire, Edgar Quinet, Jean Lorrain, Alfred Tennyson, Walter Scott, William Wordsworth et même Mark Twain ont consacré leur talent à la figure de l'enchanteur breton. Certains se sont d'ailleurs identifiés à ce personnage mystérieux issu d'un passé lointain. Comment peut-on expliquer un tel renouveau ? L'ampleur de cette renaissance littéraire peut-elle s'apparenter à la constitution d'un mythe du romantisme européen ?
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