par Martin-Lavaud, Virginie
Erès
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Disponible - 151.2 MAR
Niveau 2 - Psychologie
par Martin-Lavaud, Virginie
Erès
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Disponible - 151.2 MAR
Niveau 2 - Psychologie
A partir de nombreux cas cliniques, la psychologue examine le rôle assumé par le monstre dans la vie psychique de l'enfant. Elle établit une typologie distinguant les personnages négatifs des contes (loup, sorcière, etc.) des monstres, qui ne possèdent aucune forme préétablie, mais figurent l'inquiétant.
Pourquoi les enfants parlent-ils de monstres ? À partir de situations cliniques, l'auteur interroge les fonctions que le monstre assume dans leur vie psychique. À la différence du loup, de la sorcière, voire de la bête, celui-là ne possède aucune forme préétablie, et pourtant il fait partie des images fréquemment utilisées par les enfants pour évoquer l'inquiétant.
Le surgissement du monstre dans la clinique de l'enfant correspond-il à une plainte de ce dernier, à un moment où il vient dire qu'il ne comprend plus, qu'il est inquiet parce qu'il ne maîtrise plus ce qu'il voit ? Ou bien la présence du monstre témoigne-t-elle d'une mise en forme esthétique de la vie fantasmatique ? Lorsque les mots manquent à dire la réalité, le signifiant «monstre» n'est-il pas utilisé pour témoigner de l'étrangeté d'un vécu, pour figurer une radicale différence entre soi et l'autre ?
L'expérience clinique de l'auteur suggère que c'est d'abord en tant qu'image vue mais non reconnue que les monstres assument une fonction de dévoilement d'un insu propre à la vie inconsciente.
Disponible - 151.2 MAR
Niveau 2 - Psychologie