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Murs : les murs de séparation et le déclin de la souveraineté étatique

Résumé

Réflexions sur les discours politiques justifiant les barrières physiques érigées au XXIe siècle dans de nombreux pays : le long de la frontière des Etats-Unis et du Mexique, en Cisjordanie, entre l'Afrique du Sud et le Zimbabwe, etc. Conçus pour stopper les flux migratoires, le passage de terroristes ou les trafics, ces murs sont aussi le signe de la perte de souveraineté des Etats-nations.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2009
  • Notes
    • Notes bibliogr.
  • Langues
    • Français
    • , traduit de : Anglais
  • Description matérielle
    • 1 vol. (206 p.) : ill. ; 19 cm
  • Collections
  • Titre(s) en relation
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-35096-008-1
  • Indice
    • 328 Géopolitique, politique
  • Quatrième de couverture
    • Murs

      En ce début de XXIe siècle, vingt ans après la chute des vieilles bastilles, à Berlin puis en Afrique du Sud, des murs sont construits frénétiquement aux quatre coins du monde : en Palestine, entre le Mexique et les États-Unis, l'Inde et le Pakistan, l'Arabie Saoudite et l'Irak, l'Afrique du Sud et le Zimbabwe, la Thaïlande et la Malaisie, l'Ouzbékistan et la Kirghizie... Sans compter tous les murs intérieurs, gated communities et autres checkpoints qui partitionnent et régulent les espaces nationaux. Alors que le XXe siècle avait prétendu se clore sur la promesse d'une ère d'échanges et de prospérité, des tensions nouvelles sont apparues, entre la fermeture et l'ouverture, l'universalisation et la stratification. Et ce monde qui se pensait en termes de flux et de circulations n'a depuis cessé de mettre en place des filtres et des dispositifs, largement dématérialisés, de surveillance et de contrôle. Dans ce contexte, que peuvent bien signifier ces murs terriblement concrets, d'acier et de béton, grillagés ou couverts de barbelés, sortes de survivances d'un autre âge ? S'ils se révèlent largement inefficaces sur le plan fonctionnel, leur pouvoir discursif, symbolique et théâtral est incontestable : ils fonctionnent comme les icônes d'un pouvoir souverain et d'une nation préservée. Mais là où l'interprétation dominante en déduit que ces murs sont les symptômes d'États-nations renforcés, Wendy Brown y décèle au contraire un déclin avancé de la souveraineté étatique. Et selon elle, celle-ci se redistribue au profit d'autres entités désormais plus puissantes : le capital et la religion.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 328 BRO

    Niveau 2 - Politique