Institut national d'histoire de l'art, INHA ; Musée du quai Branly
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Disponible - 7.3 CAN
Niveau 3 - Arts
Institut national d'histoire de l'art, INHA ; Musée du quai Branly
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Disponible - 7.3 CAN
Niveau 3 - Arts
Les museums constituaient des collections d'objets originaires de civilisations non occidentales et intéressant avant tout les anthropologues, tandis que les musées présentaient de "beaux" objets, sources de recherche pour les historiens de l'art. La création de musées comme celui du quai Branly montre qu'anthropologie et histoire de l'art peuvent se rejoindre.
Cannibalismes disciplinaires
Quand l'histoire de l'art et l'anthropologie se rencontrent
Il est loin le temps où les objets venus de civilisations non occidentales - asiatiques, africaines, amérindiennes... - ne trouvaient leur place que dans les muséums, constituant des collections qui intéressaient surtout les anthropologues, quand les vitrines des musées étaient remplies de « beaux » objets, source de recherche pour les historiens de l'art. La création du musée du quai Branly en est la preuve, ne serait-ce que pour la France.
Les frontières entre les deux disciplines sont bel et bien devenues perméables : historiens et anthropologues se nourrissent mutuellement de leurs approches, de leurs regards, des méthodes propres à leur discipline.
Quels hommes furent les pionniers de ces aventures transdisciplinaires ? Quels objets furent les supports de ces discours novateurs ? Quels statuts leur furent tout à tour assignés ? Quels lieux furent élus pour les accueillir ? Telles sont les questions auxquelles cet ouvrage, par la plume d'auteurs venus d'universités et de musées tant français qu'australiens, canadiens, mexicains..., tente de répondre, par des exemples empruntés, parmi d'autres, à l'art inuit, à la sculpture fon ou aux collections de musées allemands.
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