Inconscient, capitalisme et fin de l'histoire
L'actualité de la philosophie
Alain Juranville
Presses Universitaires de France
Avant-propos1
Introduction5
Chapitre I - Acte et rupture
§ 1. Que l'idée de la rupture résulte de l'affirmation de l'existence et, a fortiori, de celle de l'inconscient
Article 1. L'existence49
Article 2. La finitude radicale55
Article 3. La rupture62
§ 2. Que ce avec quoi on rompt d'une véritable rupture est le système sacrificiel ou paganisme
Article 4. L'Autre absolu faux70
Article 5. La violence sacrificielle76
Article 6. Le système sacrificiel comme système de discours84
§ 3. Que la rupture s'accomplit par l'acte politique qu'est la révolution
Article 7. La révélation92
Article 8. L'individu100
Article 9. La révolution108
Chapitre II - Acte et histoire
§ 1. Que l'idée de l'histoire résulte de l'affirmation de l'existence et, a fortiori, de celle de l'inconscient
Article 10. Le savoir117
Article 11. La philosophie124
Article 12. L'histoire132
§ 2. Que certes la pensée qui affirme l'existence commence par exclure toute position du savoir comme tel et donc, d'une manière ou d'une autre, par rejeter la philosophie et l'histoire - en quoi elle est rejointe par le discours psychanalytique. Et alors elle est vouée à se contredire
Article 13. La première pensée de l'existence141
Article 14. La deuxième pensée de l'existence ou pensée messianique149
Article 15. Le discours psychanalytique et ce qu'il en est, pour lui, du système des discours157
§ 3. Que toutefois la philosophique qui affirme l'existence peut, si elle envisage, de son point de vue à elle, le discours psychanalytique, et affirme, outre l'existence, l'inconscient, proclamer le savoir et l'histoire. Ce que nous proposons
Article 16. Le discours psychanalytique aux yeux de la philosophie165
Article 17. Le discours philosophique comme savoir173
Article 18. Le discours philosophique avec le discours psychanalytique : la fin de l'histoire181
Chapitre III - L'histoire contre l'institution
§ 1. Que l'idée d'une histoire abolissant toute institution, et empêchant notamment, par la révolution, l'institution du capitalisme, s'impose d'abord
Article 19. L'histoire contre l'institution : la gnose189
Article 20. L'histoire contre l'institution, et donc contre la révolution et pour la seule révolte : Stirner196
Article 21. L'histoire contre l'institution, et donc pour la révolution anticapitaliste : Marx204
§ 2. Que certes, dirons-nous avec Marx, le capitalisme est le prolongement, dans le monde ouvert par l'exigence d'histoire, du système sacrificiel traditionnel
Article 22. La monnaie comme Autre absolu faux212
Article 23. Le contrat de travail comme violence sacrificielle219
Article 24. Le système capitaliste comme prolongement du système sacrificiel226
§ 3. Que cependant, dirons-nous contre Marx, vouloir abolir toute institution, et précisément vouloir empêcher, par la révolution, l'institution du capitalisme, ne peut mener qu'à la catastrophe
Article 25. La révolution anticapitaliste et la répétition, en aggravé, du système sacrificiel ou paganisme234
Article 26. L'idéologie et les dangers de l'exaltation241
Article 27. Jusqu'à la catastrophe absolue de l'holocauste249
Chapitre IV - L'histoire avec l'institution
§ 1. Que l'idée d'une histoire donnant toute sa place à l'institution, et ultimement à celle du capitalisme, s'impose alors
Article 28. L'inéliminable aliénation257
Article 29. Aliénation et institution265
Article 30. L'aliénation propre au capitalisme et son dépassement dans le discours psychanalytique274
§ 2. Que certes, comme nous l'avons dit avec Marx, le capitalisme est le prolongement du système sacrificiel, mais, ajoutons maintenant au-delà de Marx, comme aliénation qui peut être dépassée, et cela dans le cadre du droit
Article 31. L'Autre absolu faux de la monnaie et l'État282
Article 32. La violence sacrificielle du contrat de travail et le droit290
Article 33. Le système politico-juridique comme assumant et limitant le système capitaliste299
§ 3. Que l'institution du capitalisme est donc bien ce sur quoi doit déboucher la vraie révolution, et ce qui marque la fin de l'histoire voulue par la philosophie
Article 34. La révolution instituant le capitalisme : réduction du paganisme à sa forme minimale307
Article 35. La philosophie et les embarras de la dépression315
Article 36. Vers la venue des temps messianiques323
Chapitre V - L'acte politique de la philosophie et le problème de son accomplissement
§ 1. Que l'idée de l'acte politique qu'elle doit accomplir elle-même est supposée d'emblée par la philosophie, dès son avènement en Grèce. Et qu'elle commence alors par vouloir accomplir cet acte contre la démocratie
Article 37. Ce qu'est la justice pour la philosophie333
Article 38. Le paradoxe de la philosophie343
Article 39. L'acte politique de la philosophie et son opposition, d'abord, à la démocratie352
§ 2. Que certes la philosophie doit bien vite reconnaître la radicalité du refus auquel elle se heurte. Qu'elle l'a fait, là aussi, dès la Grèce, et qu'elle a été conduite, à partir de là, à proclamer à nouveau la démocratie
Article 40. Ce qu'est le savoir pour le peuple359
Article 41. La loi au-delà du savoir369
Article 42. Le système politique comme système de la démocratie parlementaire378
§ 3. Que la philosophie ne peut accomplir son acte qu'aujourd'hui. Après que le Sacrifice du Christ a dénoncé la radicalité du refus que les hommes y opposent. Et qu'il a ouvert l'espace pour cet accomplissement, qui s'effectue peu à peu, dans l'histoire
Article 43. Le Sacrifice du Christ389
Article 44. La philosophie et les époques de l'histoire399
Article 45. Institution du capitalisme, confirmation de la démocratie et fin de l'histoire410
Index421
Bibliographie423
Table des matières433