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Livre

Une mémoire policière sale : le fichier STIC : témoignages croisés d'un policier et d'un sociologue

Résumé

Ancien commandant de police, P. Pichon a perdu son poste pour avoir dénoncé le logiciel informatique STIC, utilisé par les policiers pour répertorier les mis en cause et les victimes de délits légers. Après une présentation du statut juridique et des mécanismes de ce fichier par le sociologue F. Ocqueteau, il revient sur ses dysfonctionnements qui menacent selon lui la vie privée des citoyens.


  • Autre(s) auteur(s)
  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2010
  • Notes
    • Glossaire des sigles et des acronymes p. 377-[378]
    • Bibliographie. Notes bibliographiques en bas de pages
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (381 p.) : couv. ill. ; 24 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-35315-090-8
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Une mémoire policière sale

      L'image du flic ripoux, brebis galeuse présumée innocente, est-elle un triste cas d'école dans la police, ou bien l'arbre qui cache la forêt ?

      La publication des fiches STIC de Johnny Hallyday et de Jamel Debbouze par le site Internet Bakchich le 5 octobre 2008 délivrées par le commandant de police Pichon fait scandale. Ces deux fiches sont extraites du logiciel informatique STIC (Système de traitement des infractions constatées), utilisé par la police française pour répertorier les mis en cause et les victimes d'affaires judiciaires. Le STIC est la plus grosse base de données nominatives nationale, dont l'existence a été légalisée en 2001 : il est consulté par les policiers, vingt millions de fois par an ! Et, pour la première fois, mi-janvier 2009, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a fait part de ses conclusions après avoir mené une enquête sur cet outil : les conditions d'alimentation, de mise à jour et de consultation du STIC sont très imparfaites, rendant même ce fichier illégal à raison de ses dérapages. Et les failles relevées font froid dans le dos.

      En dénonçant ces dysfonctionnements, le commandant Philippe Pichon, 39 ans, est écarté de la police. Son but n'est pas de tuer le fichier, mais de mettre un terme à son utilisation douteuse et injuste par ceux qui le manipulent.

      Après Edvige, après Ardoise, le STIC, fichier au nom moins poétique, réveille à nouveau la polémique sur la protection de la vie privée.

      Interrogé sans complaisance par le sociologue Frédéric Ocqueteau, spécialiste des questions policières, Philippe Pichon mène une enquête rigoureuse, de l'intérieur, sur les dérives du fichage. Voici une plongée dans les eaux pas très claires de la police et de ses instruments de surveillance favoris.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015 ;
    • Electre
  • Disponible - 343.7 PIC

    Niveau 3 - Droit