Éléments du droit naturel et politique
Thomas Hobbes
Librairie philosophique J. Vrin
Introduction par Delphine Thivet7
Présentation du texte25
Abréviations35
Hobbes
Les éléments du droit naturel et politique
Epître dédicatoire41
Partie I45
Chapitre premier
45
1,2,3. Préface45-46
4. Nature de l'homme46
5. Division de ses facultés47
6. Facultés du corps47
7. Facultés de l'esprit47
8. Puissance cognitive, conceptions et mise en image de l'esprit47
Chapitre II
48
1,2. Définition de la sensation48
3,4. Quatre propositions concernant la nature des conceptions48
5. Preuve de la première50
6. Preuve de la seconde50
7,8. Preuve de la troisième50-51
9. Preuve de la quatrième52
10. La principale erreur de la sensation53
Chapitre III
53
1. Définition de l'imagination54
2. Définition du sommeil et des rêves54
3. Causes des rêves55
4. Définition de la fiction56
5. Définition des phantasmes56
6. Définition du souvenir56
7. En quoi consiste le souvenir57
8. Pourquoi dans un rêve un homme ne pense-t-il jamais qu'il rêve58
9. Pourquoi peu de choses semblent étranges dans les rêves58
10. Qu'un rêve peut être pris pour la réalité et pour une vision58
Chapitre IV
59
1. Discours59
2. La cause de la cohérence des pensées59
3. Errance60
4. Sagacité60
5. Réminiscence60
6. Expérience60
7. Attente ou conjecture du futur61
8. Conjecture du passé61
9. Signes61
10. Prudence61
11. Mises en garde lorsqu'on conclut à partir de l'expérience62
Chapitre V
63
1. Des marques63
2. Noms ou appellations64
3. Noms positifs et privatifs64
4. L'avantage des noms rend capable de science64
5. Noms universels et singuliers65
6. Les universaux ne sont pas in rerum natura65
7. Noms équivoques66
8. Compréhension66
9. Affirmation, négation, proposition67
10. Vérité, fausseté67
11. Raisonnement67
12. Conforme à la raison, contre la raison68
13. Les causes de l'erreur, comme celles de la connaissance, viennent des noms68
14. Traduction du discours mental en discours verbal, et des erreurs en résultant68
Chapitre VI
70
1. Des deux genres de connaissance70
2. La vérité et l'évidence sont nécessaires à la connaissance71
3. L'évidence définie71
4. La science définie72
5. La supposition définie72
6. L'opinion définie73
7. La croyance définie73
8. La conscience définie73
9. La croyance, dans certains cas, n'est pas moins exempte de doute que la connaissance73
Chapitre VII
74
1. Du plaisir, de la douleur, de l'amour, de la haine74
2. L'appétit, l'aversion, la crainte75
3. Le bien, le mal, la beauté, la turpitude75
[4.] 5. La fin, l'accomplissement76
6. Le profitable, l'usage, le vain76
7. La félicité76
8. Le bien et le mal mêlés77
9. Le plaisir et la douleur des sens ; la joie et l'affliction77
Chapitre VIII
77
1, 2. En quoi consistent les plaisirs de la sensation78
3, 4. De l'imagination, ou conception, de la puissance80
5. Honneur, honorable, valeur80
6. Signes d'honneur81
7. Révérence82
Chapitre IX
82
1. Gloire, aspiration, fausse gloire, vaine gloire82
2. Humilité et abattement84
3. Honte84
4. Courage85
5. Colère85
6. Rancune85
7. Repentir85
8. Espoir, désespoir, défiance86
9. Confiance86
10. Pitié et dureté de coeur86
11. Indignation87
12. Émulation et envie87
13. Rire87
14. Pleurs88
15. Luxure89
16. Amour89
17. Charité90
18. Admiration et curiosité91
19. De la passion de ceux qui s'attroupent pour voir un danger92
20. De la magnanimité et de la pusillanimité92
21. Une vue des passions présentées comme en une course93
Chapitre X
94
1. Que la différence d'esprit ne réside pas en la différence de tempérament du cerveau94
2. Qu'elle consiste dans la diversité de la constitution vitale95
3. De la stupidité95
4. De la fantaisie, du jugement, de l'ingéniosité95
5. De la légèreté96
6. De la gravité96
7. De l'hébétude96
8. De l'indocibilité96
9. De la démence provenant de la suffisance97
10. Des folies qui semblent être des degrés de celle-ci98
11. De la démence et de ses degrés provenant de la vaine crainte98
Chapitre XI
99
1, 2. Par nature un homme peut en venir à connaître qu'il y a un Dieu99
3. Les attributs de Dieu signifient notre défaut de conception, ou notre révérence à son égard100
4. La signification du mot « esprit »101
5. « Esprit » et « incorporel » sont des termes contradictoires101
6. L'erreur à partir de laquelle les païens font l'hypothèse de démons et de fantômes ; d'où elle provient102
7. La connaissance de l'esprit et de l'inspiration à partir des Écritures Saintes102
8. Comment il est dit que nous savons que les Écritures sont la Parole de Dieu103
9, 10. D'où nous avons la connaissance de l'interprétation des Écritures104
11. Ce que sont aimer et avoir confiance en Dieu105
12. Ce que sont honorer et adorer Dieu105
Chapitre XII
106
1. De la délibération106
2. De la volonté106
3. Des actions, volontaires, involontaires, mixtes107
4. Les actions dérivant d'un appétit soudain sont volontaires107
5. De l'appétit et de nos passions qui ne sont pas volontaires107
6. L'opinion concernant la récompense et le châtiment fait et gouverne la volonté107
7. Consentement, rivalité, combat, aide108
8. Union108
9. Intention ou dessein108
Chapitre XIII
108
1, 2. De l'enseignement, de la persuasion, de la controverse, du consentement109
3. La différence entre l'enseignement et la persuasion109
4. Les controverses découlant des dogmatiques111
5. Conseil111
6. Promesse, menace, commandement, loi111
7. Soulèvement et apaisement des passions112
8. Les mots seuls ne sont pas des signes suffisants de l'esprit112
9. Dans les contradictoires la partie directement signifiée est préférée à la partie qui en est tirée par conséquence112
10. L'auditeur est l'interprète du langage de celui qui lui parle113
11. Le silence est parfois un signe de consentement113
Chapitre XIV
113
1, 2. Les hommes sont par nature égaux113
3. Par vaine gloire ils sont indisposés à accepter l'égalité entre eux-mêmes et les autres114
4. Ils sont enclins à se provoquer les uns les autres par des comparaisons114
5. Ils sont enclins à empiéter les uns sur les autres114
6. Définition du droit114
7. Le droit à la fin implique le droit aux moyens115
8. Tout homme est son propre juge par nature115
9. La force et la connaissance de tout homme sont en vue de son usage propre115
10. Tout homme a par nature un droit sur toutes choses115
11. Définition de la guerre et de la paix116
12. Les hommes sont par nature dans l'état de guerre117
13. Lorsqu'il y a inégalité manifeste, la puissance fait le droit117
14. La raison dicte la paix118
Chapitre XV
119
1. La loi de nature ne consiste pas dans le consentement des hommes, mais dans la raison119
2. Que tout homme se départe du droit qu'il a sur toutes choses, est un précepte de la nature120
3. Ce que c'est que renoncer à son droit et ce que c'est que le transférer120
4. La volonté de transférer et la volonté d'accepter sont toutes deux nécessaires à la cession du droit120
5. Le droit n'est pas transféré par des mots de futuro seulement120
6. Les mots de futuro, conjointement avec d'autres signes de la volonté, peuvent transférer le droit121
7. Définition du don gratuit121
8. Le contrat et les sortes de contrat121
9. Définition de la convention122
10. Le contrat de confiance mutuelle n'est d'aucune validité dans l'état d'hostilité122
11. Aucune convention des hommes, sinon des uns avec les autres122
12. Comment la convention est dissoute123
13. Une convention extorquée par la crainte est valide selon la loi de nature123
14. Une convention contraire à une convention précédente est vaine124
15. Définition d'un serment124
16. Le serment doit être prêté par tout homme dans sa religion propre124
17. Le serment n'ajoute rien à l'obligation125
18. Les conventions n'engagent qu'à s'efforcer de faire125
Chapitre XVI
125
1. Que les hommes tiennent leurs conventions est une loi de nature126
2. Le préjudice défini126
3. Que le tort est commis seulement à l'égard du bénéficiaire de la convention126
4. La signification de ces noms, « juste » et « injuste »127
5. La justice n'est pas correctement divisée en commutative et distributive127
6. C'est une loi de nature que celui à qui il est fait confiance ne retourne pas cette confiance aux dépens de celui qui fait confiance128
7. L'ingratitude définie128
8. C'est une loi de nature que les hommes s'efforcent de s'accommoder les uns avec les autres128
9. Et que l'homme pardonne s'il a des garanties concernant le futur129
10. Et que la vengeance ne devrait avoir égard qu'au futur seulement129
11. Que la déclaration de reproche et de mépris est contraire à la loi de nature129
12. Que l'indifférence dans le commerce appartient à la loi de nature130
13. Que les messagers employés pour obtenir ou maintenir la paix devraient être en sûreté en vertu de la loi de nature131
Chapitre XVII
131
1. Une loi de nature, que tout homme reconnaisse l'autre comme son égal132
2. Une autre, que les hommes permettent oequalia oequalibus132
3. Une autre, que les choses qui ne peuvent être divisées, soient utilisées en commun133
4. Une autre, que les choses indivisibles et impartageables soient décidées par le sort133
5. Sort naturel, primogéniture, et première possession134
6. Que les hommes se soumettent à l'arbitrage134
7. De l'arbitre134
8. Que nul n'impose son conseil auprès de quelqu'un contre sa volonté135
9. Comment connaître soudainement ce qu'est la loi de nature135
10. Que la loi de nature devient effective après l'assurance que les autres l'observeront136
11. Le droit de nature ne peut être supprimé par la coutume, ni la loi de nature abrogée par un quelconque acte136
12. Pourquoi les prescriptions de la nature sont appelées lois137
13. Tout ce qui est contraire à la conscience d'un homme, qui est son propre juge, est contraire à la loi de nature137
14. Du malum poenae, du malum culpae ; de la vertu et du vice137
15. La disposition à la société est l'accomplissement de la loi de nature138
Chapitre XVIII
138
Une confirmation tirée de l'Écriture Sainte des principaux points mentionnés dans les deux derniers chapitres concernant la Loi de Nature138
Chapitre XIX
142
1. Que les hommes, malgré ces lois, sont toujours dans l'état de guerre, tant qu'ils ne jouissent pas de sécurité les uns à l'égard des autres142
2. La loi de nature dans la guerre n'est rien d'autre que l'honneur143
3. Pas de sécurité sans la concorde de plusieurs144
4. Que la concorde de plusieurs hommes ne peut être maintenue sans une puissance pour les tenir tous en respect144
5. La cause pour laquelle la concorde demeure dans une multitude de certaines créatures irrationnelles, et non dans une multitude d'hommes144
6. Que l'union est nécessaire pour maintenir la concorde145
7. Comment l'union est faite146
8. Définition du corps politique146
9. Définition de la corporation146
10. Définition du souverain et du sujet146
11. Deux sortes de corps politiques, le corps patrimonial et la république147
Partie II149
Chapitre premier
149
1. Introduction149
2. Une multitude avant son union n'est pas une personne, ni ne fait aucun acte auquel chaque homme particulier ne donne expressément son assentiment150
3. Un consentement exprès de chaque particulier est d'abord requis pour donner le droit à la majorité d'impliquer la totalité. Démocratie, aristocratie, monarchie151
4. L'union démocratique, aristocratique et monarchique peut être instituée pour toujours, ou pour une durée limitée151
5. En l'absence de sécurité, aucun droit privé n'est abandonné151
6. Les conventions de gouvernement, sans pouvoir de coercition, n'assurent pas la sécurité152
7. Le pouvoir coercitif réside dans le fait de ne pas résister à celui qui le détient152
8. C'est la même main qui détient le glaive de guerre et le glaive de la justice153
9. La décision dans tous les débats, à la fois judiciaires et délibératifs, est annexée au glaive153
10. Définition des lois civiles, leur élaboration est annexée au glaive153
11. La nomination des magistrats et des ministres publics est annexée au glaive154
12. Le pouvoir souverain inclut l'impunité154
13. Supposition d'une république dans laquelle les lois sont faites en premier, et la république après154
14. La même supposition rejetée155
15. Supposition de formes mixtes de gouvernement au sein de la souveraineté156
16. Cette supposition rejetée156
17. Le gouvernement mixte a sa place dans l'administration de la république, au-dessous du souverain157
18. La raison et l'expérience destinées à prouver qu'il y a quelque part dans toutes les républiques une souveraineté absolue157
19. Quelques marques principales et presque infaillibles de la souveraineté158
Chapitre II
159
1. La démocratie précède toute autre institution de gouvernement159
2. Le peuple souverain ne passe pas de convention avec les sujets160
3. Le peuple souverain ne peut, à proprement parler, commettre de tort à l'égard de ses sujets160
4. Les fautes du peuple souverain sont les fautes de ces hommes privés par les votes desquels leurs décrets passent161
5. La démocratie est en fait une aristocratie d'orateurs161
6. Comment la démocratie est faite161
7. Le corps des optimates ne peut, à proprement parler, faire du tort à l'égard des sujets162
8. L'élection des optimates appartient à leur propre corps162
9. Un roi électif n'est pas souverain en propriété, mais en usage162
10. Un roi conditionnel n'est pas souverain en propriété, mais en usage163
11. Le mot « peuple » est équivoque164
12. On est délivré de l'obéissance par l'affranchissement du souverain165
13. Comment de tels affranchissements doivent être compris165
14. On est délivré de l'obéissance par l'exil165
15. Par la conquête166
16. Par l'ignorance du droit de succession166
Chapitre III
166
1, 2. Titres de domination. Définition du maître et du serviteur166
3. Les chaînes et autres liens matériels ne présument pas d'un lien par convention. Définition de l'esclave167
4. Les serviteurs n'ont aucune propriété vis-à-vis de leur seigneur, mais peuvent en avoir les uns vis-à-vis des autres167
5. Le maître a le droit d'aliéner son serviteur168
6. Le serviteur du serviteur est le serviteur du maître168
7. Comment on est libéré de la servitude168
8. Le seigneur subalterne ne peut délivrer son serviteur de l'obéissance au seigneur suprême168
9. Le titre de l'homme à la domination des bêtes169
Chapitre IV
169
1. La domination sur l'enfant est originellement le droit de la mère170
2. La prééminence du sexe ne donne pas l'enfant au père plutôt qu'à la mère170
3. Le titre du père ou de la mère sur la personne de l'enfant ne vient pas de sa génération mais de sa préservation170
4. L'enfant d'une femme servante est sous la domination de son maître171
5. Le droit sur l'enfant est parfois donné par la mère par convention expresse171
6. L'enfant de la concubine n'est pas à la merci du père en vertu de ce titre172
7. L'enfant du mari et de l'épouse est à la merci du père172
8. Le père, ou celui ou celle qui élève l'enfant, a sur lui un pouvoir absolu172
9. Ce qu'est la liberté des sujets173
10. Une grande famille est un royaume patrimonial173
11. La succession du pouvoir souverain est absolument disponible par volonté174
12. Bien que le successeur ne soit pas déclaré, il y a toujours un successeur présumé174
13. Les enfants sont préférés à tout autre pour la succession175
14. Ceux de sexe masculin à ceux de sexe féminin175
15. L'aîné aux autres frères175
16. Le frère après les enfants175
17. La succession du possesseur suit la même règle que la succession du prédécesseur175
Chapitre V
176
1. L'utilité de la république et l'utilité de ses membres sont les mêmes176
2. La perte de liberté, ou le manque de propriété quant aux biens, revendiqués contre le droit du souverain, ne sont pas de réels inconvénients177
3. La monarchie est approuvée par les exemples les plus anciens179
4. La monarchie est moins sujette à la passion que les autres gouvernements180
5. Les sujets dans une monarchie sont moins exposés à enrichir des hommes privés que dans d'autres gouvernements181
6. Les sujets dans une monarchie sont moins exposés à la violence que dans d'autres gouvernements181
7. Les lois dans les monarchies sont moins changeantes que dans d'autres gouvernements182
8. Les monarchies sont moins sujettes à la dissolution que les autres gouvernements182
Chapitre VI
183
1. Une difficulté qui concerne l'absolue sujétion à un homme, et qui provient de notre absolue sujétion à Dieu Tout-Puissant183
2. Ceci n'est une difficulté que pour les chrétiens qui nient que l'interprétation de l'Écriture dépende de l'autorité souveraine de la république184
3. Les lois humaines ne sont pas faites pour gouverner les consciences des hommes, mais leurs paroles et leurs actions184
4. Passages de l'Écriture qui prouvent l'obéissance due par les chrétiens à leur souverain en toutes choses185
5. Proposition de distinction entre un point fondamental de la foi et une superstructure186
6. Une explication des points de foi qui sont fondamentaux187
7. Que la croyance en ces points fondamentaux est toute la foi requise pour le salut187
8. Que les autres points qui ne sont pas fondamentaux ne sont pas nécessaires pour le salut, en matière de foi ; rien de plus n'est requis par voie de foi pour le salut de tel homme plutôt que tel autre190
9. Que les superstructures ne sont pas des points de foi nécessaires à un chrétien190
10. Comment la foi et la justice concourent au salut192
11. Que, dans une république chrétienne, l'obéissance à Dieu et l'obéissance à l'homme sont liées194
12. Interprétation de cette doctrine selon lequel tout ce qui est contre la conscience est péché194
13. Que tous les hommes avouent la nécessité de soumettre les controverses à quelque autorité humaine195
14. Que les chrétiens sujets d'un infidèle sont délivrés de l'injustice de lui désobéir, en ce qui concerne la foi nécessaire au salut, en ne résistant pas195
Chapitre VII
196
1. La question proposée : qui sont les magistrats dans le royaume du Christ196
2. La question illustrée par les controverses entre Moïse et Aaron, et entre Moïse et Coré197
3. Chez les Juifs, le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel étaient dans la même main197
4. Parallèle entre les douze princes d'Israël et les douze apôtres197
5. Parallèle entre soixante-dix anciens et soixante-dix disciples198
6. La hiérarchie de l'Église au temps de notre Sauveur consistait dans les douze et les soixante-dix198
7. Pourquoi le Christ n'a point ordonné de prêtres pour le sacrifice, comme Moïse l'avait fait199
8. La hiérarchie de l'Église au temps des apôtres. Apôtres, évêques et prêtres199
9. La prédication de l'Évangile n'était pas commandement, mais persuasion200
10. Excommunication. Les souverains étaient les chefs ecclésiastiques immédiats sous le Christ201
11. Que personne ne détient une juste prétention de religion contre l'obéissance due à la république. Dieu parle à l'homme par ses vice-gérants202
Chapitre VIII
203
1. Les choses qui disposent à la rébellion. Mécontentement, prétention et espoir de réussir203
2. Le mécontentement qui dispose à la sédition réside en partie dans la crainte de manquer ou d'être puni204
3. En partie dans l'ambition205
4. Six prétentions principales à la rébellion206
5. La première d'entre elles : que les hommes ne devraient rien faire contre leur conscience ; réfutée207
6. La deuxième : que les souverains sont assujettis à leurs propres lois ; réfutée207
7. La troisième : que la souveraineté est divisible ; réfutée208
8. La quatrième : que les sujets dispose d'une propriété distincte de celle issue de la domination du souverain ; réfutée209
9. La cinquième : que le peuple est une personne distincte du souverain ; réfutée209
10. La sixième : que le tyrannicide est licite ; réfutée210
11. Quatre principaux espoirs de succès dans la rébellion210
12. Deux choses nécessaires à un auteur de rébellion : beaucoup d'éloquence et peu de sagesse210
13. Que les auteurs de rébellion doivent nécessairement être des hommes de peu de sagesse211
14. Qu'ils sont nécessairement éloquents212
15. En quelle manière l'éloquence et le peu de sagesse concourent en leurs effets communs213
Chapitre IX
213
1. La loi au-dessus des souverains, salus populi214
2. Que les souverains devraient établir la religion qu'ils tiennent pour la meilleure215
3. Qu'interdire l'accouplement contre nature, l'usage immoral des femmes, qu'une seule femme ait plusieurs maris, les mariages avec des degrés de consanguinité, est la loi de nature215
4. Que laisser à l'homme autant de liberté qu'il est possible sans atteinte au bien public, qu'ordonner les moyens pour le commerce et le travail, et qu'interdire les dépenses superflues, sont des devoirs d'un souverain par la loi de nature215
5. Que le meum et le tuum soient fixés pour les sujets séparément les uns des autres, et que les charges de la république soient réparties selon les dépenses des hommes, sont un devoir des souverains par la loi de nature216
6. Un pouvoir extraordinaire pour juger les abus des magistrats est nécessaire à la paix de la république217
7. Réprimer la popularité de ceux qui critiquent le gouvernement présent est nécessaire pour éviter la sédition217
8. L'instauration de la jeunesse dans la vraie morale et politique est nécessaire pour maintenir les sujets en paix218
9. Éviter une guerre qui n'est pas nécessaire est un devoir nécessaire du souverain pour la défense d'une république219
Chapitre X
219
1. Toutes les expressions de l'esprit concernant les actions futures sont soit des conventions, soit des conseils, soit des commandements219
2. La différence entre une loi et une convention220
3. Le commandement de celui dont le commandement est loi en une chose, est loi en toutes choses220
4. La différence entre loi et conseil220
5. La différence entre jus et lex221
6. La division des lois en loi divine, loi naturelle et loi civile, en loi écrite et loi non écrite, en loi simple et loi pénale222
7. Que la loi morale divine et la loi de nature sont les mêmes222
8. Que les lois civiles sont la commune mesure du juste et de l'injuste, ainsi que de toutes les autres choses sujettes à controverse223
9. La loi martiale est une loi civile223
10. Les lois écrites sont les constitutions du pouvoir souverain ; les lois non écrites ne sont rien d'autre que la raison. Coutumes et opinions ont force de loi s'il y a consentement tacite du souverain224
Bibliographie sélective227
Index233
Table des matières241