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Livre

Éléments du droit naturel et politique

Résumé

Edition critique de la première oeuvre politique de Hobbes accompagnée des corrections autographes de Hobbes. L'ouvrage rassemble aussi annotations textuelles, historiques et philosophiques permettant d'éclairer la lecture.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2010
  • Notes
    • Bibliogr. p. 227-232. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (254 p.) ; 22 cm
  • Collections
  • Titre(s) d'ensemble
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-7116-2114-9
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Les Éléments du droit naturel et politique, première oeuvre politique de Hobbes, ont été écrits en 1640 ; ils circulèrent en manuscrit, juste avant que le philosophe ne rejoigne la France où il demeurera en exil pendant onze ans, échappant ainsi aux affres de la guerre civile anglaise. La rédaction de cet ouvrage est donc directement liée au contexte politique. Pourtant, Hobbes ne fonde pas plus le politique sur les désordres de l'histoire que sur l'ordre des choses. Il l'enracine dans une théorie de la nature humaine, il veut en proposer la science. Et cela est nouveau.

      La présente traduction a été faite à partir de l'ensemble des documents manuscrits dont nous disposons et à partir desquels l'édition anglaise de Tönnies a été révisée.


  • Tables des matières
      • Éléments du droit naturel et politique

      • Thomas Hobbes

      • Librairie philosophique J. Vrin

      • Introduction par Delphine Thivet7
      • Présentation du texte25
      • Abréviations35
      • Hobbes
        Les éléments du droit naturel et politique
      • Epître dédicatoire41
      • Partie I45
      • Chapitre premier 45
      • 1,2,3. Préface45-46
      • 4. Nature de l'homme46
      • 5. Division de ses facultés47
      • 6. Facultés du corps47
      • 7. Facultés de l'esprit47
      • 8. Puissance cognitive, conceptions et mise en image de l'esprit47
      • Chapitre II 48
      • 1,2. Définition de la sensation48
      • 3,4. Quatre propositions concernant la nature des conceptions48
      • 5. Preuve de la première50
      • 6. Preuve de la seconde50
      • 7,8. Preuve de la troisième50-51
      • 9. Preuve de la quatrième52
      • 10. La principale erreur de la sensation53
      • Chapitre III 53
      • 1. Définition de l'imagination54
      • 2. Définition du sommeil et des rêves54
      • 3. Causes des rêves55
      • 4. Définition de la fiction56
      • 5. Définition des phantasmes56
      • 6. Définition du souvenir56
      • 7. En quoi consiste le souvenir57
      • 8. Pourquoi dans un rêve un homme ne pense-t-il jamais qu'il rêve58
      • 9. Pourquoi peu de choses semblent étranges dans les rêves58
      • 10. Qu'un rêve peut être pris pour la réalité et pour une vision58
      • Chapitre IV 59
      • 1. Discours59
      • 2. La cause de la cohérence des pensées59
      • 3. Errance60
      • 4. Sagacité60
      • 5. Réminiscence60
      • 6. Expérience60
      • 7. Attente ou conjecture du futur61
      • 8. Conjecture du passé61
      • 9. Signes61
      • 10. Prudence61
      • 11. Mises en garde lorsqu'on conclut à partir de l'expérience62
      • Chapitre V 63
      • 1. Des marques63
      • 2. Noms ou appellations64
      • 3. Noms positifs et privatifs64
      • 4. L'avantage des noms rend capable de science64
      • 5. Noms universels et singuliers65
      • 6. Les universaux ne sont pas in rerum natura65
      • 7. Noms équivoques66
      • 8. Compréhension66
      • 9. Affirmation, négation, proposition67
      • 10. Vérité, fausseté67
      • 11. Raisonnement67
      • 12. Conforme à la raison, contre la raison68
      • 13. Les causes de l'erreur, comme celles de la connaissance, viennent des noms68
      • 14. Traduction du discours mental en discours verbal, et des erreurs en résultant68
      • Chapitre VI 70
      • 1. Des deux genres de connaissance70
      • 2. La vérité et l'évidence sont nécessaires à la connaissance71
      • 3. L'évidence définie71
      • 4. La science définie72
      • 5. La supposition définie72
      • 6. L'opinion définie73
      • 7. La croyance définie73
      • 8. La conscience définie73
      • 9. La croyance, dans certains cas, n'est pas moins exempte de doute que la connaissance73
      • Chapitre VII 74
      • 1. Du plaisir, de la douleur, de l'amour, de la haine74
      • 2. L'appétit, l'aversion, la crainte75
      • 3. Le bien, le mal, la beauté, la turpitude75
      • [4.] 5. La fin, l'accomplissement76
      • 6. Le profitable, l'usage, le vain76
      • 7. La félicité76
      • 8. Le bien et le mal mêlés77
      • 9. Le plaisir et la douleur des sens ; la joie et l'affliction77
      • Chapitre VIII 77
      • 1, 2. En quoi consistent les plaisirs de la sensation78
      • 3, 4. De l'imagination, ou conception, de la puissance80
      • 5. Honneur, honorable, valeur80
      • 6. Signes d'honneur81
      • 7. Révérence82
      • Chapitre IX 82
      • 1. Gloire, aspiration, fausse gloire, vaine gloire82
      • 2. Humilité et abattement84
      • 3. Honte84
      • 4. Courage85
      • 5. Colère85
      • 6. Rancune85
      • 7. Repentir85
      • 8. Espoir, désespoir, défiance86
      • 9. Confiance86
      • 10. Pitié et dureté de coeur86
      • 11. Indignation87
      • 12. Émulation et envie87
      • 13. Rire87
      • 14. Pleurs88
      • 15. Luxure89
      • 16. Amour89
      • 17. Charité90
      • 18. Admiration et curiosité91
      • 19. De la passion de ceux qui s'attroupent pour voir un danger92
      • 20. De la magnanimité et de la pusillanimité92
      • 21. Une vue des passions présentées comme en une course93
      • Chapitre X 94
      • 1. Que la différence d'esprit ne réside pas en la différence de tempérament du cerveau94
      • 2. Qu'elle consiste dans la diversité de la constitution vitale95
      • 3. De la stupidité95
      • 4. De la fantaisie, du jugement, de l'ingéniosité95
      • 5. De la légèreté96
      • 6. De la gravité96
      • 7. De l'hébétude96
      • 8. De l'indocibilité96
      • 9. De la démence provenant de la suffisance97
      • 10. Des folies qui semblent être des degrés de celle-ci98
      • 11. De la démence et de ses degrés provenant de la vaine crainte98
      • Chapitre XI 99
      • 1, 2. Par nature un homme peut en venir à connaître qu'il y a un Dieu99
      • 3. Les attributs de Dieu signifient notre défaut de conception, ou notre révérence à son égard100
      • 4. La signification du mot « esprit »101
      • 5. « Esprit » et « incorporel » sont des termes contradictoires101
      • 6. L'erreur à partir de laquelle les païens font l'hypothèse de démons et de fantômes ; d'où elle provient102
      • 7. La connaissance de l'esprit et de l'inspiration à partir des Écritures Saintes102
      • 8. Comment il est dit que nous savons que les Écritures sont la Parole de Dieu103
      • 9, 10. D'où nous avons la connaissance de l'interprétation des Écritures104
      • 11. Ce que sont aimer et avoir confiance en Dieu105
      • 12. Ce que sont honorer et adorer Dieu105
      • Chapitre XII 106
      • 1. De la délibération106
      • 2. De la volonté106
      • 3. Des actions, volontaires, involontaires, mixtes107
      • 4. Les actions dérivant d'un appétit soudain sont volontaires107
      • 5. De l'appétit et de nos passions qui ne sont pas volontaires107
      • 6. L'opinion concernant la récompense et le châtiment fait et gouverne la volonté107
      • 7. Consentement, rivalité, combat, aide108
      • 8. Union108
      • 9. Intention ou dessein108
      • Chapitre XIII 108
      • 1, 2. De l'enseignement, de la persuasion, de la controverse, du consentement109
      • 3. La différence entre l'enseignement et la persuasion109
      • 4. Les controverses découlant des dogmatiques111
      • 5. Conseil111
      • 6. Promesse, menace, commandement, loi111
      • 7. Soulèvement et apaisement des passions112
      • 8. Les mots seuls ne sont pas des signes suffisants de l'esprit112
      • 9. Dans les contradictoires la partie directement signifiée est préférée à la partie qui en est tirée par conséquence112
      • 10. L'auditeur est l'interprète du langage de celui qui lui parle113
      • 11. Le silence est parfois un signe de consentement113
      • Chapitre XIV 113
      • 1, 2. Les hommes sont par nature égaux113
      • 3. Par vaine gloire ils sont indisposés à accepter l'égalité entre eux-mêmes et les autres114
      • 4. Ils sont enclins à se provoquer les uns les autres par des comparaisons114
      • 5. Ils sont enclins à empiéter les uns sur les autres114
      • 6. Définition du droit114
      • 7. Le droit à la fin implique le droit aux moyens115
      • 8. Tout homme est son propre juge par nature115
      • 9. La force et la connaissance de tout homme sont en vue de son usage propre115
      • 10. Tout homme a par nature un droit sur toutes choses115
      • 11. Définition de la guerre et de la paix116
      • 12. Les hommes sont par nature dans l'état de guerre117
      • 13. Lorsqu'il y a inégalité manifeste, la puissance fait le droit117
      • 14. La raison dicte la paix118
      • Chapitre XV 119
      • 1. La loi de nature ne consiste pas dans le consentement des hommes, mais dans la raison119
      • 2. Que tout homme se départe du droit qu'il a sur toutes choses, est un précepte de la nature120
      • 3. Ce que c'est que renoncer à son droit et ce que c'est que le transférer120
      • 4. La volonté de transférer et la volonté d'accepter sont toutes deux nécessaires à la cession du droit120
      • 5. Le droit n'est pas transféré par des mots de futuro seulement120
      • 6. Les mots de futuro, conjointement avec d'autres signes de la volonté, peuvent transférer le droit121
      • 7. Définition du don gratuit121
      • 8. Le contrat et les sortes de contrat121
      • 9. Définition de la convention122
      • 10. Le contrat de confiance mutuelle n'est d'aucune validité dans l'état d'hostilité122
      • 11. Aucune convention des hommes, sinon des uns avec les autres122
      • 12. Comment la convention est dissoute123
      • 13. Une convention extorquée par la crainte est valide selon la loi de nature123
      • 14. Une convention contraire à une convention précédente est vaine124
      • 15. Définition d'un serment124
      • 16. Le serment doit être prêté par tout homme dans sa religion propre124
      • 17. Le serment n'ajoute rien à l'obligation125
      • 18. Les conventions n'engagent qu'à s'efforcer de faire125
      • Chapitre XVI 125
      • 1. Que les hommes tiennent leurs conventions est une loi de nature126
      • 2. Le préjudice défini126
      • 3. Que le tort est commis seulement à l'égard du bénéficiaire de la convention126
      • 4. La signification de ces noms, « juste » et « injuste »127
      • 5. La justice n'est pas correctement divisée en commutative et distributive127
      • 6. C'est une loi de nature que celui à qui il est fait confiance ne retourne pas cette confiance aux dépens de celui qui fait confiance128
      • 7. L'ingratitude définie128
      • 8. C'est une loi de nature que les hommes s'efforcent de s'accommoder les uns avec les autres128
      • 9. Et que l'homme pardonne s'il a des garanties concernant le futur129
      • 10. Et que la vengeance ne devrait avoir égard qu'au futur seulement129
      • 11. Que la déclaration de reproche et de mépris est contraire à la loi de nature129
      • 12. Que l'indifférence dans le commerce appartient à la loi de nature130
      • 13. Que les messagers employés pour obtenir ou maintenir la paix devraient être en sûreté en vertu de la loi de nature131
      • Chapitre XVII 131
      • 1. Une loi de nature, que tout homme reconnaisse l'autre comme son égal132
      • 2. Une autre, que les hommes permettent oequalia oequalibus132
      • 3. Une autre, que les choses qui ne peuvent être divisées, soient utilisées en commun133
      • 4. Une autre, que les choses indivisibles et impartageables soient décidées par le sort133
      • 5. Sort naturel, primogéniture, et première possession134
      • 6. Que les hommes se soumettent à l'arbitrage134
      • 7. De l'arbitre134
      • 8. Que nul n'impose son conseil auprès de quelqu'un contre sa volonté135
      • 9. Comment connaître soudainement ce qu'est la loi de nature135
      • 10. Que la loi de nature devient effective après l'assurance que les autres l'observeront136
      • 11. Le droit de nature ne peut être supprimé par la coutume, ni la loi de nature abrogée par un quelconque acte136
      • 12. Pourquoi les prescriptions de la nature sont appelées lois137
      • 13. Tout ce qui est contraire à la conscience d'un homme, qui est son propre juge, est contraire à la loi de nature137
      • 14. Du malum poenae, du malum culpae ; de la vertu et du vice137
      • 15. La disposition à la société est l'accomplissement de la loi de nature138
      • Chapitre XVIII 138
      • Une confirmation tirée de l'Écriture Sainte des principaux points mentionnés dans les deux derniers chapitres concernant la Loi de Nature138
      • Chapitre XIX 142
      • 1. Que les hommes, malgré ces lois, sont toujours dans l'état de guerre, tant qu'ils ne jouissent pas de sécurité les uns à l'égard des autres142
      • 2. La loi de nature dans la guerre n'est rien d'autre que l'honneur143
      • 3. Pas de sécurité sans la concorde de plusieurs144
      • 4. Que la concorde de plusieurs hommes ne peut être maintenue sans une puissance pour les tenir tous en respect144
      • 5. La cause pour laquelle la concorde demeure dans une multitude de certaines créatures irrationnelles, et non dans une multitude d'hommes144
      • 6. Que l'union est nécessaire pour maintenir la concorde145
      • 7. Comment l'union est faite146
      • 8. Définition du corps politique146
      • 9. Définition de la corporation146
      • 10. Définition du souverain et du sujet146
      • 11. Deux sortes de corps politiques, le corps patrimonial et la république147
      • Partie II149
      • Chapitre premier 149
      • 1. Introduction149
      • 2. Une multitude avant son union n'est pas une personne, ni ne fait aucun acte auquel chaque homme particulier ne donne expressément son assentiment150
      • 3. Un consentement exprès de chaque particulier est d'abord requis pour donner le droit à la majorité d'impliquer la totalité. Démocratie, aristocratie, monarchie151
      • 4. L'union démocratique, aristocratique et monarchique peut être instituée pour toujours, ou pour une durée limitée151
      • 5. En l'absence de sécurité, aucun droit privé n'est abandonné151
      • 6. Les conventions de gouvernement, sans pouvoir de coercition, n'assurent pas la sécurité152
      • 7. Le pouvoir coercitif réside dans le fait de ne pas résister à celui qui le détient152
      • 8. C'est la même main qui détient le glaive de guerre et le glaive de la justice153
      • 9. La décision dans tous les débats, à la fois judiciaires et délibératifs, est annexée au glaive153
      • 10. Définition des lois civiles, leur élaboration est annexée au glaive153
      • 11. La nomination des magistrats et des ministres publics est annexée au glaive154
      • 12. Le pouvoir souverain inclut l'impunité154
      • 13. Supposition d'une république dans laquelle les lois sont faites en premier, et la république après154
      • 14. La même supposition rejetée155
      • 15. Supposition de formes mixtes de gouvernement au sein de la souveraineté156
      • 16. Cette supposition rejetée156
      • 17. Le gouvernement mixte a sa place dans l'administration de la république, au-dessous du souverain157
      • 18. La raison et l'expérience destinées à prouver qu'il y a quelque part dans toutes les républiques une souveraineté absolue157
      • 19. Quelques marques principales et presque infaillibles de la souveraineté158
      • Chapitre II 159
      • 1. La démocratie précède toute autre institution de gouvernement159
      • 2. Le peuple souverain ne passe pas de convention avec les sujets160
      • 3. Le peuple souverain ne peut, à proprement parler, commettre de tort à l'égard de ses sujets160
      • 4. Les fautes du peuple souverain sont les fautes de ces hommes privés par les votes desquels leurs décrets passent161
      • 5. La démocratie est en fait une aristocratie d'orateurs161
      • 6. Comment la démocratie est faite161
      • 7. Le corps des optimates ne peut, à proprement parler, faire du tort à l'égard des sujets162
      • 8. L'élection des optimates appartient à leur propre corps162
      • 9. Un roi électif n'est pas souverain en propriété, mais en usage162
      • 10. Un roi conditionnel n'est pas souverain en propriété, mais en usage163
      • 11. Le mot « peuple » est équivoque164
      • 12. On est délivré de l'obéissance par l'affranchissement du souverain165
      • 13. Comment de tels affranchissements doivent être compris165
      • 14. On est délivré de l'obéissance par l'exil165
      • 15. Par la conquête166
      • 16. Par l'ignorance du droit de succession166
      • Chapitre III 166
      • 1, 2. Titres de domination. Définition du maître et du serviteur166
      • 3. Les chaînes et autres liens matériels ne présument pas d'un lien par convention. Définition de l'esclave167
      • 4. Les serviteurs n'ont aucune propriété vis-à-vis de leur seigneur, mais peuvent en avoir les uns vis-à-vis des autres167
      • 5. Le maître a le droit d'aliéner son serviteur168
      • 6. Le serviteur du serviteur est le serviteur du maître168
      • 7. Comment on est libéré de la servitude168
      • 8. Le seigneur subalterne ne peut délivrer son serviteur de l'obéissance au seigneur suprême168
      • 9. Le titre de l'homme à la domination des bêtes169
      • Chapitre IV 169
      • 1. La domination sur l'enfant est originellement le droit de la mère170
      • 2. La prééminence du sexe ne donne pas l'enfant au père plutôt qu'à la mère170
      • 3. Le titre du père ou de la mère sur la personne de l'enfant ne vient pas de sa génération mais de sa préservation170
      • 4. L'enfant d'une femme servante est sous la domination de son maître171
      • 5. Le droit sur l'enfant est parfois donné par la mère par convention expresse171
      • 6. L'enfant de la concubine n'est pas à la merci du père en vertu de ce titre172
      • 7. L'enfant du mari et de l'épouse est à la merci du père172
      • 8. Le père, ou celui ou celle qui élève l'enfant, a sur lui un pouvoir absolu172
      • 9. Ce qu'est la liberté des sujets173
      • 10. Une grande famille est un royaume patrimonial173
      • 11. La succession du pouvoir souverain est absolument disponible par volonté174
      • 12. Bien que le successeur ne soit pas déclaré, il y a toujours un successeur présumé174
      • 13. Les enfants sont préférés à tout autre pour la succession175
      • 14. Ceux de sexe masculin à ceux de sexe féminin175
      • 15. L'aîné aux autres frères175
      • 16. Le frère après les enfants175
      • 17. La succession du possesseur suit la même règle que la succession du prédécesseur175
      • Chapitre V 176
      • 1. L'utilité de la république et l'utilité de ses membres sont les mêmes176
      • 2. La perte de liberté, ou le manque de propriété quant aux biens, revendiqués contre le droit du souverain, ne sont pas de réels inconvénients177
      • 3. La monarchie est approuvée par les exemples les plus anciens179
      • 4. La monarchie est moins sujette à la passion que les autres gouvernements180
      • 5. Les sujets dans une monarchie sont moins exposés à enrichir des hommes privés que dans d'autres gouvernements181
      • 6. Les sujets dans une monarchie sont moins exposés à la violence que dans d'autres gouvernements181
      • 7. Les lois dans les monarchies sont moins changeantes que dans d'autres gouvernements182
      • 8. Les monarchies sont moins sujettes à la dissolution que les autres gouvernements182
      • Chapitre VI 183
      • 1. Une difficulté qui concerne l'absolue sujétion à un homme, et qui provient de notre absolue sujétion à Dieu Tout-Puissant183
      • 2. Ceci n'est une difficulté que pour les chrétiens qui nient que l'interprétation de l'Écriture dépende de l'autorité souveraine de la république184
      • 3. Les lois humaines ne sont pas faites pour gouverner les consciences des hommes, mais leurs paroles et leurs actions184
      • 4. Passages de l'Écriture qui prouvent l'obéissance due par les chrétiens à leur souverain en toutes choses185
      • 5. Proposition de distinction entre un point fondamental de la foi et une superstructure186
      • 6. Une explication des points de foi qui sont fondamentaux187
      • 7. Que la croyance en ces points fondamentaux est toute la foi requise pour le salut187
      • 8. Que les autres points qui ne sont pas fondamentaux ne sont pas nécessaires pour le salut, en matière de foi ; rien de plus n'est requis par voie de foi pour le salut de tel homme plutôt que tel autre190
      • 9. Que les superstructures ne sont pas des points de foi nécessaires à un chrétien190
      • 10. Comment la foi et la justice concourent au salut192
      • 11. Que, dans une république chrétienne, l'obéissance à Dieu et l'obéissance à l'homme sont liées194
      • 12. Interprétation de cette doctrine selon lequel tout ce qui est contre la conscience est péché194
      • 13. Que tous les hommes avouent la nécessité de soumettre les controverses à quelque autorité humaine195
      • 14. Que les chrétiens sujets d'un infidèle sont délivrés de l'injustice de lui désobéir, en ce qui concerne la foi nécessaire au salut, en ne résistant pas195
      • Chapitre VII 196
      • 1. La question proposée : qui sont les magistrats dans le royaume du Christ196
      • 2. La question illustrée par les controverses entre Moïse et Aaron, et entre Moïse et Coré197
      • 3. Chez les Juifs, le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel étaient dans la même main197
      • 4. Parallèle entre les douze princes d'Israël et les douze apôtres197
      • 5. Parallèle entre soixante-dix anciens et soixante-dix disciples198
      • 6. La hiérarchie de l'Église au temps de notre Sauveur consistait dans les douze et les soixante-dix198
      • 7. Pourquoi le Christ n'a point ordonné de prêtres pour le sacrifice, comme Moïse l'avait fait199
      • 8. La hiérarchie de l'Église au temps des apôtres. Apôtres, évêques et prêtres199
      • 9. La prédication de l'Évangile n'était pas commandement, mais persuasion200
      • 10. Excommunication. Les souverains étaient les chefs ecclésiastiques immédiats sous le Christ201
      • 11. Que personne ne détient une juste prétention de religion contre l'obéissance due à la république. Dieu parle à l'homme par ses vice-gérants202
      • Chapitre VIII 203
      • 1. Les choses qui disposent à la rébellion. Mécontentement, prétention et espoir de réussir203
      • 2. Le mécontentement qui dispose à la sédition réside en partie dans la crainte de manquer ou d'être puni204
      • 3. En partie dans l'ambition205
      • 4. Six prétentions principales à la rébellion206
      • 5. La première d'entre elles : que les hommes ne devraient rien faire contre leur conscience ; réfutée207
      • 6. La deuxième : que les souverains sont assujettis à leurs propres lois ; réfutée207
      • 7. La troisième : que la souveraineté est divisible ; réfutée208
      • 8. La quatrième : que les sujets dispose d'une propriété distincte de celle issue de la domination du souverain ; réfutée209
      • 9. La cinquième : que le peuple est une personne distincte du souverain ; réfutée209
      • 10. La sixième : que le tyrannicide est licite ; réfutée210
      • 11. Quatre principaux espoirs de succès dans la rébellion210
      • 12. Deux choses nécessaires à un auteur de rébellion : beaucoup d'éloquence et peu de sagesse210
      • 13. Que les auteurs de rébellion doivent nécessairement être des hommes de peu de sagesse211
      • 14. Qu'ils sont nécessairement éloquents212
      • 15. En quelle manière l'éloquence et le peu de sagesse concourent en leurs effets communs213
      • Chapitre IX 213
      • 1. La loi au-dessus des souverains, salus populi214
      • 2. Que les souverains devraient établir la religion qu'ils tiennent pour la meilleure215
      • 3. Qu'interdire l'accouplement contre nature, l'usage immoral des femmes, qu'une seule femme ait plusieurs maris, les mariages avec des degrés de consanguinité, est la loi de nature215
      • 4. Que laisser à l'homme autant de liberté qu'il est possible sans atteinte au bien public, qu'ordonner les moyens pour le commerce et le travail, et qu'interdire les dépenses superflues, sont des devoirs d'un souverain par la loi de nature215
      • 5. Que le meum et le tuum soient fixés pour les sujets séparément les uns des autres, et que les charges de la république soient réparties selon les dépenses des hommes, sont un devoir des souverains par la loi de nature216
      • 6. Un pouvoir extraordinaire pour juger les abus des magistrats est nécessaire à la paix de la république217
      • 7. Réprimer la popularité de ceux qui critiquent le gouvernement présent est nécessaire pour éviter la sédition217
      • 8. L'instauration de la jeunesse dans la vraie morale et politique est nécessaire pour maintenir les sujets en paix218
      • 9. Éviter une guerre qui n'est pas nécessaire est un devoir nécessaire du souverain pour la défense d'une république219
      • Chapitre X 219
      • 1. Toutes les expressions de l'esprit concernant les actions futures sont soit des conventions, soit des conseils, soit des commandements219
      • 2. La différence entre une loi et une convention220
      • 3. Le commandement de celui dont le commandement est loi en une chose, est loi en toutes choses220
      • 4. La différence entre loi et conseil220
      • 5. La différence entre jus et lex221
      • 6. La division des lois en loi divine, loi naturelle et loi civile, en loi écrite et loi non écrite, en loi simple et loi pénale222
      • 7. Que la loi morale divine et la loi de nature sont les mêmes222
      • 8. Que les lois civiles sont la commune mesure du juste et de l'injuste, ainsi que de toutes les autres choses sujettes à controverse223
      • 9. La loi martiale est une loi civile223
      • 10. Les lois écrites sont les constitutions du pouvoir souverain ; les lois non écrites ne sont rien d'autre que la raison. Coutumes et opinions ont force de loi s'il y a consentement tacite du souverain224
      • Bibliographie sélective227
      • Index233
      • Table des matières241

  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 1"3" HOBB 1

    Niveau 2 - Philosophie