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Les prisonniers en 1914-1918 : acteurs méconnus de la Grande guerre

Résumé

Pendant la Première Guerre mondiale, un combattant sur dix a été fait prisonnier. Il s'agit là d'un acteur souvent ignoré par l'historiographie officielle parce que gênant : en déposant les armes, ces soldats refusaient en quelque sorte de consentir au sacrifice suprême. L'auteur de cette étude entend contribuer à la réincorporation des prisonniers de guerre au patrimoine mémoriel.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2010
  • Notes
    • En appendice, choix de documents
    • Bibliogr. p. 281-304. Webliogr. p. 304
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (350 p.) : cartes, graph., couv. ill. ; 23 cm
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • ISBN
    • 978-2-9163-8562-4 ;
    • 978-2-916385-62-4
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • La Grande Guerre a mobilisé 73,8 millions de combattants. Parmi eux, 7,6 millions furent faits prisonniers. Ces hommes connurent des sorts très différents et leur captivité a pu être plus ou moins écourtée par le décès, l'échange, l'internement en pays neutre ou l'évasion, ou plus ou moins adoucie en raison de l'action de la Croix-Rouge, d'initiatives humanitaires d'origines diverses, ou par l'application d'accords internationaux intervenus en marge des opérations.

      Le prisonnier de guerre a longtemps été un acteur presque totalement ignoré par l'historiographie officielle. En France, cet effacement est consacré dès 1915, car la guerre n'a déjà plus qu'une représentation : le «Poilu» et son environnement immédiat qu'est la «tranchée». De fait, le prisonnier, en choisissant de déposer les armes plutôt que de consentir au sacrifice suprême, se plaçait à l'écart de la mémoire «recevable». L'oubli est consolidé dans l'immédiat après-guerre. Puis le profond traumatisme généré, le nazisme donne la prééminence au Second Conflit mondial et finalement accentue la perception de la Première Guerre mondiale, telle qu'elle avait été toujours présentée.

      Dépassant l'amnésie sélective qui a jusque-là prévalu, des travaux récents se sont intéressés à la culture de guerre et notamment à toutes les formes de «violence», soulignant unanimement à la fois leur extrême intensité et leur caractère généralisé. Une telle approche contribuant à une réincorporation des prisonniers au patrimoine mémoriel de la Grande Guerre, il est apparu intéressant de consacrer une nouvelle étude appréhendant la captivité dans sa globalité.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 930.72 MED

    Niveau 2 - Histoire