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Sentir Paris : Bien-être et matérialité des lieux


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2010
  • Contenu
    • Faisant appel aux neurosciences, l'auteur questionne ici l’importance de notre sensibilité dans la relation aux lieux. Quel lien existe-t-il entre les espaces et notre ressenti de bien-être ? Pour y répondre, l’auteur s’est penché sur la relation charnelle et affective des Parisiens à cinq lieux : le quai du RER B de Châtelet les Halles, le quartier de la Huchette, la rue Lagrange, le quartier des Peupliers et la place Pinel. Des pistes pour construire une autre ville durable, loin de tout bilan carbone, mais en incorporant notre nature sensible sont lancées ici.
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 192 p. : 16 x 24 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-7592-0632-2
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Plaisir, émotion et bien-être, des sensations étonnamment mêlées à une discipline scientifique, la géographie. Et pourtant, aujourd'hui, les neurosciences nous apprennent que les représentations que nous construisons du monde qui nous entoure sont bien fonction de l'expérience sensorielle vécue. C'est l'approche originale qu'a choisie Lucile Crésillon pour analyser notre relation aux lieux par le biais de nos cinq sens, en particulier l'olfaction, ce « détail immense » dont parlait Bachelard. Faisant appel aux neurosciences et partant d'exemples concrets, l'auteure pose des questions délicates : quelle est l'importance de notre sensibilité dans la relation aux lieux ? Quelles interactions découvre-t-on entre les espaces et notre ressenti de bien-être ?

      Pour y répondre, elle rend compte de la relation charnelle et affective des Parisiens à travers cinq lieux : le quai du RER B à la station Châtelet-Les Halles, le quartier de la Huchette, la rue Lagrange, le quartier des Peupliers et la place Pinel. La représentation que l'on se fait de ces espaces s'enrichit alors de dimensions multisensorielles, hédoniques et émotionnelles inhérentes à notre condition d'être qui sent. Cette relation aux lieux apparaît complexe car cet être est à la fois un animal, un individu et un être social.

      Le lecteur trouvera dans cet ouvrage des pistes pour construire une autre ville durable, loin de toute considération comptable fondée sur un bilan carbone, mais incorporant notre nature sensible.


  • Tables des matières
      • Sentir Paris

      • Bien-être et matérialité des lieux

      • Lucile Grésillon

      • Quae

      • Pour sortir d'un urbanisme ascétique13
      • Chapitre 1. Des terrains archétypaux, la preuve par cinq21
      • Le square des Peupliers, une biodiversité magnifiée mais contrainte à l'origine25
      • La rue Lagrange, symbole de l'espace « bourgeois », malgré sa pollution30
      • Au 10 place Pinel, une architecture fonctionnelle cachant son histoire34
      • Le quai du RER B entre prouesse d'ingénieur et échec sensoriel39
      • Le quartier de la Huchette : « Ça pue » ou ça sent bon ?48
      • Cinq quartiers représentatifs des grandes étapes d'édification de la capitale52
      • Entretiens autour de la sensorialité et questionnaires sur l'olfaction54
      • Chapitre 2. Paris, une ville qui part dans tous les sens57
      • Le quartier des Peupliers, « une campagne à Paris »57
      • La rue Lagrange, au centre du Quartier latin, représentative du « Paris bourgeois »63
      • L'ensemble collectif du 10 place Pinel, beau et convivial71
      • Le quai du RER B : un lieu d'attente puant et désagréable73
      • Le Paris vivant et alléchant, le Paris qui sent77
      • Chapitre 3. « Être bien » à Paris de toutes les façons !89
      • Cinq manières d'« être bien » à Paris90
      • Trois sources de bien-être émergent : émotionnelles, hédoniques et mentales96
      • Chapitre 4. Alors, sentir ou ne pas sentir Paris ?99
      • Chez eux, le ressenti de ceux qui ont du nez99
      • Sentir dehors : les odeurs du quai de RER101
      • Chapitre 5. Des déterminants qui tombent sous le sens, d'autres qui s'en échappent105
      • Des « être bien » selon les traits sociaux, l'état physiologique et le logement105
      • Les dessous des odeurs de Paris : une question d'âge ou une histoire de sexe ?108
      • Les lieux inégaux en termes de valeur113
      • Des analyses qui mettent en valeur la dimension trinitaire de l'être humain120
      • Chapitre 6. Éclaircir, par les neurosciences, le rapport être humain/matérialité urbaine123
      • Des représentations des lieux à l'image du processus de perception124
      • L'olfaction, des défis méthodologiques et des mystères140
      • Des énigmes résolues, d'autres qui émergent145
      • Chapitre 7. Les fondements d'un urbanisme désirable147
      • Première condition : l'urbanisme, puissance créatrice de milieux urbains148
      • Premier principe : l'urbanisme « souple » favorise le bien-être148
      • Favoriser la désirabilité des milieux, deux méthodes149
      • Second principe : faciliter le bien-être et non le créer154
      • Des méthodes qui ont déjà montré leur pertinence156
      • Conclusion. Une extension du domaine de la géographie ?159
      • Références bibliographiques161
      • Annexe 1. Les entretiens dans les quartiers des Peupliers, de la rue Lagrange et de la Place Pinel173
      • Annexe 2. Les questionnaires sur le quai du RER B, direction Saint-Rémy-lès-Chevreuse177
      • Annexe 3. Les enquêtes du quartier de la Huchette179
      • Annexe 4. Les tableaux181

  • Origine de la notice:
    • BPI
  • Disponible - 913.35 GRE

    Niveau 2 - Géographie, urbanisme