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Livre

Le roman conjugal : chroniques de la vie familiale à l'époque de la Révolution et de l'Empire

Résumé

À l époque révolutionnaire, la famille ou « petite patrie » est souvent présentée comme l unité élémentaire de la Grande Patrie, la Nation, et le creuset de la citoyenneté. À travers une correspondance d un millier de lettres, ce livre décrit la vie sociale et politique, mais aussi intime et sentimentale, de deux couples, l un à Paris (les Vitet, bourgeois enrichis) et l autre à Lyon (les Morand de Jouffrey, aristocrates quasi ruinés). L intérêt de ces couples n est pas seulement d avoir vécu à une période où se redessinent les frontières entre le domestique et le politique; où les événements obligent à quitter les siens et à repenser l ordonnancement traditionnel des responsabilités familiales. Il est aussi dans le pari qui est le leur du bonheur conjugal, ce qui véritablement est alors une idée neuve en Europe.
A partir d'une correspondance d'un millier de lettres, celles de deux couples, l'un à Paris (les Vitet, bourgeois enrichis) et l'autre à Lyon (les Morand de Jouffrey, aristocrates quasi ruinés), les auteures analysent la vie intime, sociale et politique dans la France de l'époque révolutionnaire.


  • Autre(s) auteur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2011
  • Notes
    • Bibliogr. p. 337-[342]
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (341 p.) : ill. ; 22 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-87673-546-0
  • Indice
    • 944-740 Économie et société de la France (Révolution et 19e siècle)
  • Quatrième de couverture
    • À l'époque révolutionnaire, la famille est souvent présentée comme l'unité élémentaire de la Nation et le creuset de la citoyenneté. La Révolution et l'Empire en ont fait le jouet de lois tour à tour progressistes et réactionnaires, instaurant par exemple le divorce tout en négligeant de supprimer l'autorité maritale.

      Sous l'empire de ces lois, des couples ont vécu. Dans une société qui connut, en l'espace d'une génération, des bouleversements sans précédent, des femmes et des hommes se sont mariés, ont découvert l'intimité de la vie conjugale, la force des désirs et des sentiments ; ces époux ont partagé un quotidien fait de tranquillité et de banalité mais aussi, en ces temps troublés, d'extraordinaires menaces, craintes et souffrances. Bien des épouses ont appris, en l'absence des hommes, à endosser de nouvelles responsabilités ; et les époux, à connaître leur femme sous un nouveau jour. Des pères et des mères ont choisi d'éduquer leurs enfants selon Rousseau, tout en cédant à la mode du mérite et de la concurrence. Tous ont dû apprendre le nouveau catéchisme des droits et devoirs conjugaux, mais tous n'en ont pas fait une religion.

      Parmi ces couples de l'époque révolutionnaire, deux d'entre eux nous ont laissé une correspondance exceptionnelle. Le premier, lyonnais, est celui d'Antoine Morand de Jouffrey et Magdeleine Guilloud, mariés en 1785. Le second, parisien, est celui de Pierre Vitet et Amélie Amaud-Tizon, mariés en 1 801. À partir des 1 500 lettres que forment leurs échanges épistolaires, Anne Verjus et Denise Davidson retracent les étapes, les aléas et les normes de ces vies conjugales dont on ignorait, pour cette période si peu banale, à peu près tout.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 944-740 VER

    Niveau 2 - Histoire