• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Livre

Travail, les raisons de la colère

Résumé

Jadis source d'accomplissement personnel, d'estime de soi, de liens sociaux et de reconnaissance sociale, le travail est de plus en plus souvent vécu sur le mode du mal-être. Cette étude des dégâts psychiques et sociaux engendrés par la déshumanisation du travail aborde les cas de plusieurs entreprises françaises ainsi que les problèmes entraînés par la nouvelle gestion des entreprises publiques.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2011
  • Notes
    • Bibliogr. p. 319-328
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (334 p.) : couv. ill. ; 22 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-02-103895-8
  • Indice
    • 305.34 Sociologie du travail et de l'emploi
  • Quatrième de couverture
    • Les signes d'une crise profonde se multiplient dans les organisations et plus largement dans le monde du travail : stress, burn out, dépressions, suicides, perte de sens, précarité, pertes d'emplois, révoltes, manifestations, séquestrations, occupations ; autant de manifestations destructives qui semblent toucher l'ensemble des entreprises et des institutions, privées et publiques... Mais peut-on encore parler de crise lorsqu'elle devient permanente ?

      Ce livre explore les sources de cette situation inquiétante. Il décrit les liens entre la dimension psychologique du mal-être, les mutations organisationnelles et les transformations du capitalisme financier. La « révolution managériale » qui devait réconcilier l'homme et l'entreprise conduit à la lutte des places et au désenchantement. L'idéologie gestionnaire transforme l'humain en ressource au service de la rentabilité de l'entreprise. La souffrance au travail manifeste une nouvelle exploitation psychique, tout aussi réelle que l'ancienne exploitation du prolétariat dans le capitalisme industriel. La colère gronde chez les salariés confrontés à des restructurations, des réorganisations permanentes qui leur semblent aussi violentes qu'injustifiées. Dans les institutions publiques, la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) engendre désorganisation et désespérance. La frénésie modernisatrice, la culture du résultat et l'obsession évaluatrice créent un monde pathogène et paradoxal. Face aux violences innocentes de cette « nouvelle gouvernance », les salariés semblent n'avoir pas d'autre choix que de se révolter ou de se détruire.

      Entre la colère et la dépression, d'autres voies sont pourtant possibles. En sociologue clinicien, l'auteur propose un diagnostic approfondi à partir duquel il définit les conditions qui permettraient de « travailler mieux pour vivre mieux ».


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 305.34 GAU

    Niveau 2 - Sociologie, démographie