• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Formation

Parlons mashi République démocratique du Congo

Résumé

Après une présentation de l'histoire du Bushi, décrit les particularités de la langue mashi : phonologie, grammaire, syntaxe, expressions de conversation courante, vocabulaire de base... Un dernier chapitre est consacré à la culture shi : culte traditionnel, culte chrétien, prières, moeurs et coutumes, pensées de Bashi, anciennes coutumes. Un double lexique mashi/français, Français/mashi termine l'ouvrage.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2005
  • Contenu
    • Etude sur la culture et l'histoire Bushi, associée à la présentation de la langue.
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • [méthode + CD audio]
    • 1livre et un CD audio (60 minutes)
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Thème(s)
  • ISBN
    • 2-7475-8894-7
  • Indice
    • 897 Langues et littératures vernaculaires d'Afrique subsaharienne
  • Public
    • Intermédiaire
  • Quatrième de couverture
    • Le mashi, comme la plupart des langues congolaises, n'est ni matière ni moyen d'enseignement : au Bushi, on n'enseigne ni le mashi, ni en mashi (même pas dans les villages les plus éloignés). L'enseignement se donne en français, langue officielle du pays ; c'est la langue de l'enseignement, de l'administration.

      Outre le français, il y a le swahili, langue régionale, nationale et internationale, parlée principalement dans les milieux urbains. Dans la ville de Bukavu, bien que située dans le Bushi, on parle plus le swahili (surtout les jeunes) que le mashi.

      L'impact du français et du swahili sur la diffusion du mashi est évident : les jeunes, par exemple, pour besoin de leur scolarisation, préfèrent maîtriser mieux le français que le mashi ; le même groupe, dans leur parler au quotidien, parle plus couramment la langue urbaine (swahili) que leur langue maternelle (mashi).

      Malgré ce conditionnement linguistique, ces mêmes jeunes souhaiteraient maîtriser aussi le mashi. Mais comment l'apprendre sans professeurs, sans manuels ? Où sont les dictionnaires, les grammaires, tout ce matériel didactique indispensable à l'apprentissage d'une langue ? Nulle part.

      Néanmoins, dans le cadre éducatif familial, le parents devraient apprendre à leurs enfants le patrimoine culturel shi, notamment la langue. Ainsi ces jeunes deviendraient de parfaits trilingues : le français (à l'école), le swahili (à la cité), le mashi (en famille).

      Sans politique linguistique nationale (Le Congo a plus de 200 langues, plus de 300 dialectes), nos langues vieilliront au rythme de nos vieux ; et avec eux, elles mourront, au vu et au su de tout le monde, portant dans leurs tombes amertume et regrets !

      Un peuple se définit par l'identité culturelle que véhicule sa langue ; ne pas parler sa langue, c'est faire fi de son identité.


  • Origine de la notice:
    • BPI
  • Disponible - AF 897 MAS

    Niveau 2 - Autoformation

  • Consultable à la Bpi