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Livre

Vivre sans abri : de la mémoire des lieux à l'affirmation de soi : une conférence-débat de l'Association Emmaüs et de Normale sup', 2 février 2011

Résumé

A partir d'une expérience de terrain, l'essai montre que les conditions d'incertitude matérielle et symbolique constituent un événement traumatique mais n'impliquent pas la rupture avec les repères fondateurs de l'existence. L'expérience de sans-abri peut conduire à un travail identitaire d'affirmation de soi, rendu possible par la maîtrise d'une temporalité et d'une spatialité.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2011
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (70 p.) ; 15 x 11 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-7288-0463-4
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • On se représente communément les personnes sans abri comme déracinées, exclues du monde social, sans identité saisissable, en errance physique et psychique, hors de tout lieu et de toute durée. Cette image limite, portée par les discours sur la pauvreté, repose sur une assimilation simpliste entre précarité socio-économique et précarité existentielle.

      À partir de ses propres enquêtes de terrain, Claudia Girola montre dans cet opuscule qu'une situation de détresse matérielle et symbolique n'entraîne pas nécessairement la perte des repères fondateurs de l'existence. Au contraire, cette expérience extrême de vie peut conduire à un travail identitaire d'affirmation de soi, rendu possible par une réelle maîtrise de l'espace et du temps - une topographie de la mémoire qui permet de « rester soi-même, malgré tout ».

      Les conférences-débats « La rue ? Parlons-en ! » initiées par l'Association Emmaüs font intervenir des personnalités du monde de la recherche afin de rapprocher la réflexion universitaire et l'action sociale menée sur le terrain.


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 913.35 GIR

    Niveau 2 - Géographie, urbanisme