• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Livre

Les corps dans le taoïsme ancien : l'infirme, l'informe, l'infâme

Résumé

Les textes du taoïsme ancien ne dissertent pas du corps humain dans l'abstrait. Sous la forme de fictions et de fables, de courts récits et de dialogues, ils en mettent en scène les usages possibles et les ressorts cachés. R. Graziani propose une réflexion sur le corps et l'énergie vitale vus par ces penseurs taoïstes.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2011
  • Notes
    • Bibliogr. p. 299-316. Glossaire. Index
    • Bibliogr. des oeuvres en langues occidentales et en langue chinoise ancienne et moderne
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (358 p.) : couv. ill. en coul. ; 23 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-251-33836-1
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Les textes du taoïsme ancien ne dissertent pas dans l'abstrait du corps humain. Sous la forme de fictions et de fables, ils mettent en scène ses usages possibles, ses ressorts et ses ressources : un ancien condamné, amputé d'un pied pour ses crimes, rudoie le Premier ministre au sortir de leur cours de méditation, et lui en remontre sur la notion de vertu. Un ermite malicieux rembarre un aspirant à la sagesse, en se piquant de refuser les « gueules cassées » produites en série par l'éducation confucéenne. Le maussade et concupiscent seigneur de Wei retrouve soudain le sourire à l'écoute des propos d'un reclus des montagnes, venu l'entretenir de chiens et de chevaux galopant librement « dans les steppes du non-être ». Les prouesses de l'archer Liè-tseu sont réduites à rien par Comte Obscur, qui lui enseigne « le tir du non-archer ». On voit défiler dans les premiers écrits taoïstes, le Tchouang-tseu et le Liè-tseu, les figures les plus admirées et les plus détestées de la société chinoise, du gentleman plein de prestance, rompu aux civilités d'apparat, jusqu'au paria hideux et querelleur. Comment l'éthos taoïste parvient-il à discourir du sage en se dispensant de notions morales, en pensant la sagesse comme un régime de puissance, en l'associant à l'ampleur de l'espace, au travail de l'imagination, à l'oeuvre du Ciel ? Par une apparence de paradoxe, ce sont les corps infirmes, les créatures informes, les êtres les plus infâmes qui jouissent d'une affinité de fond avec le Tao, le Principe qui régit le cours des êtres et des choses.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 298.53 GRA

    Niveau 2 - Religions