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L'adieu aux arts : [rapport sur l'affaire Brancusi]

Résumé

En 1926, une statue de Brancusi est taxée par les douanes américaines au titre d'objet manufacturé. L'inspecteur des douanes prétend que ce n'est pas de l'art. L'ouvrage fait l'autopsie du procès qui a suivi cette affaire et offre une réflexion sur le statut de l'oeuvre d'art dès lors qu'elle s'inscrit dans un marché.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2011
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (166 p.) ; 21 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-85197-447-1
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • L'adieu aux arts

      Rapport sur l'affaire Brancusi

      1er octobre 1926 : le paquebot Paris débarque dans le port de New York. À son bord, une vingtaine d oeuvres, dont L'Oiseau dans l'espace de Constantin Brancusi sont vétilleusement examinées par un inspecteur des douanes américaines. Ignorant de la scène artistique européenne qui a renoncé depuis quelques temps à la figuration, il décide d'appliquer à ces étranges objets la taxe d'importation des objets utilitaires ou manufacturés, l'article 399 du Tariff Act de 1922. Cet épisode marque le début d'une bataille sans merci entre un establishment conservateur et l'avant-garde artistique. Le procès Brancusi par son retentissement international sur les lois en vigueur à l'époque, fonde alors, d'une manière définitive, la notion d'art moderne telle que nous la concevons encore aujourd'hui.

      N'étaient-ils pas plutôt, ces maudits Oiseaux, un appel à la décadence, à la dégénérescence, voire à la perdition ? Mieux valait donc les qualifier d'« objets manufacturés » et les taxer lourdement faute de pouvoir en interdire l'importation pour blasphème ou obscénité.
      B. E.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 7.8 EDE

    Niveau 3 - Arts