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Résumé

A. Cervera raconte la mort de sa mère, aboutissement d'une détérioration progressive, une fin de vie synonyme de repli sur soi. Ce récit est l'occasion pour l'écrivain de revenir sur sa vie, ses souvenirs, une histoire personnelle liée à celle de l'Espagne, et notamment à la guerre civile et ses règlements de comptes qui condamnèrent son père, anarchiste, dans les geôles franquistes.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2011
  • Autre(s) forme(s) de titre
  • Notes
    • Mention parallèle de titre ou de responsabilité : Esas vidas
  • Langues
    • Français
    • , traduit de : Espagnol, castillan
  • Description matérielle
    • 1 vol. (214 p.) ; 19 cm
  • Collections
  • Titre(s) en relation
  • Genre
  • ISBN
    • 978-2-917817-09-4
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • «Elle aurait voulu que nous n'assistions pas à son inquiétante apathie, au présage sans remède d'un final de dévastation. Qui s'accompagne, et elle n'échappait pas à la règle, d'une ineffable vocation pour la cruauté. Le terrain des détails domestiques constitue le champ de bataille où s'affrontaient ses forces à elle et celles des autres. À elle.

      Elle, c'est ma mère, elle était en train de mourir depuis qu'un an auparavant elle avait fait une chute dans les escaliers et commencé à mourir de peur. Juste de peur. La tumeur allait venir plus tard, comme viendraient plus tard les papiers qui parlaient de la condamnation de mon père à une peine de prison, dont je n'aurais jamais soupçonné l'existence.»

      Une mémoire familiale qui exhume une mémoire collective, et c'est toute l'histoire récente de l'Espagne qui refait surface à travers Ces vies-là.

      Responsable du forum de debates à l'université de Valencia, poète reconnu autant que journaliste attendu, c'est surtout comme romancier qu'Alfons Cervera s'est fait un nom. La critique espagnole considère son cycle romanesque comme l'un des plus achevés du paysage littéraire consacré à la mémoire des vaincus.

      Ciselée, parfois acerbe, toujours concise, la langue d'Alfons Cervera a trouvé en Georges Tyras son plus fidèle traducteur. Après Maquis, paru en 2010 aux éditions La Fosse aux ours, Ces vies-là est le deuxième ouvrage traduit de cet auteur.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 860"19" CERV 4 ES

    Niveau 3 - Langues et littératures