Socialisation des jeunes et éducation aux médias
Du bon usage des contenus et comportements à risque
Divina Frau-Meigs
érès
Ceméa
Introduction
Pourquoi il faut s'intéresser à l'environnement médiatique7
1. Le processus de socialisation par les médias. De quelques notions clés21
Représentations mentales, représentations médiatiques24
Émotions, raisonnement et valeurs
28
Expérience, vicariance et situations-pièges
30
Les enjeux du récit engageant
31
Représentations médiatiques et culture comme réseau cognitif
34
Les médias comme prothèses cognitives
37
Socialisation cognitive, socialisation médiatique39
Les quatre âges de la jeunesse et l'assemblage de soi
40
Apprentissage, médiation et coconstruction
41
La socialisation médiatique
43
Les enjeux de la programmation
45
Les compétences cognitives
48
Les échelles d'engagement en réception
51
L'attribution du risque médiatique
55
2. Violence et sens des valeurs63
Les phases du processus de la panique-polémique63
Dilemmes : les idées reçues en Débat, par-delà le bien et le mal69
Les définitions de la violence sont arbitraires et donc non valides
69
Il n'y a pas d'effet de la représentation de la violence à la télévision
71
Les comportements d'imitation sont très minoritaires et en doivent pas inquiéter
72
Le contenu le plus violent est le plus « visible » et donc facilement décodable
73
Le spectacle de la violence fait catharsis74
La réception est une boîte noire : impossible de savoir ce qui se passe dans le cerveau
76
Le goût des jeunes pour la violence les porte à en demander davantage
77
La représentation de la violence est neutre et n'affecte pas le lien social
78
La distinction réalité/fiction, bien/mal prémunit les jeunes contre les représentations violentes
79
La représentation de la violence importée en perturbe pas les valeurs nationales
81
La violence n'est pas le fait d'un complot des médias
82
La violence est génétiquement programmée et donc inexpugnable de la représentation
83
L'explication cognitive de la violence : la non-inhibition des schèmes dangereux et la dissociation sans empathie84
La violence du dispositif des médias87
3. Pornographie et désarroi des corps et des sentiments95
Les phases du processus de la panique-polémique96
Dilemmes : les idées reçues en Débat, par-delà le money shot (la prise qui paie)102
La pornographie est difficile à définir
102
La pornographie a une utilité sociale : elle initie les jeunes gens à la sexualité
104
La pornographie est de l'ordre du fantasme érotique et donc bonne à consommer
105
La pornographie n'est ni dangereuse ni nocive, elle est sans effet
106
Le cybersexe permet une plus grande mise à distance de la pornographie
107
La pornographie n'a pas de conséquences sur la réalité, c'est de la fiction, perçue en tant que telle
109
La pornographie ne porte pas atteinte à la dignité de la personne
110
La pornographie plaît autant aux filles qu'aux garçons
111
La pornographie n'est pas liée à la prostitution
112
La pédophilie est un phénomène mineur, à dissocier de la pornographie
113
La pornographie relève d'un divertissement peu coûteux, donc bénin et banal
114
La pornographie est génétiquement programmée et donc légitime et incontournable
116
L'explication cognitive de la pornographie : le plaisir et les récompenses de l'attachement117
Le dispositif des médias : fantasme, sensualisation et quasi-pornographie120
4. Publicité et mise en conformité127
Les phases du processus de la panique-polémique130
Dilemmes : les idées reçues en Débat, par-delà la manipulation des marques136
L'impact de la publicité sur les enfants est exagéré car ils savent la décrypter
136
La publicité n'a pas de réel impact sur la mémoire ou les choix des enfants
138
La publicité aide le consommateur à faire des choix et l'autonomise
139
Ludique et créative, la publicité est vectrice de plaisir et sans risque
140
La créativité des publicitaires les élève au rang d'artistes
141
La marque et le logo sont des garanties de qualité
142
La manipulation par le neuromarketing est surestimée
144
La publicité crée du lien entre biens relationnels et biens expérientiels
145
Sans publicité les programmes jeunesse disparaîtraient
146
Les médias n'existeraient pas sans publicité et, pire, le marché non plus
148
La publicité serait en danger et en voie de disparition
149
La publicité est inscrite dans nos gènes et participe à la cohésion sociale
150
L'explication cognitive de la publicité : mise en conformité et norme d'internalité151
La publicité dans le dispositif du marché des médias155
5. La maîtrise des médias161
Le secteur public et la régulation des contenus164
Le secteur privé et les solutions de l'autorégulation172
Le secteur civique et les solutions de la corégulation176
L'éducation aux médias ou la solution à long terme181
Conclusion
En prendre et en laisser195
Pour poursuivre la réflexion
Actualité et crise de l'identité adolescente205
(chapitre en ligne sur www.editions-eres.com)
Les phases du processus de la panique-polémique
Dilemmes : les idées reçues en Débat, au-delà de la crise de l'adolescence
Les stéréotypes accolés à la jeunesse ne portent pas à conséquence - Les dérapages journalistiques sont le fait de quelques individus isolés - Les émissions et plates-formes de libre-antenne sont des forums d'expression pour les jeunes - Le media training apprend aux jeunes à ne pas parler « à chaud » - Les médias numériques permettent de passer les problèmes créés par les médias audiovisuels - Les jeunes ont de tout temps été en opposition à leurs familles - Les médias sont des espaces de consolation pour des jeunes abandonnés par des parents démissionnaires - La mise en crise de l'image de la famille dans les médias est le reflet de la réalité - Les comportements à risque relèvent d'un rite de passage difficile - Réglementer l'image des jeunes ouvre la porte à la censure et à ses vieux démons - La construction de l'identité des jeunes n'est pas l'affaire de l'économie des médias - Les comportements à risque sont génétiquement programmés et les contenus à risque suivent donc leur pente naturelle
L'explication cognitive de la crise de l'identité adolescente : le rapport coût-bénéfice
Les risques du dispositif des médias : l'addiction aux risques
Glossaire raisonné207