par Brachet, Jean-Paul
Association Kubaba ; l'Harmattan
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Disponible - 81.091 BRA
Niveau 3 - Langues et littératures
par Brachet, Jean-Paul
Association Kubaba ; l'Harmattan
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Disponible - 81.091 BRA
Niveau 3 - Langues et littératures
A partir de l'analyse de récits antiques des traversées du Tibre par Horatius Coclès, Mucius Scaevola et Clélie, et du motif de traversée de rivière dans des textes sanscrits, des textes scandinaves médiévaux, étudie la persistance dans les traditions indo-européennes d'une lecture eschatologique de la traversée d'une rivière, vue comme circulation entre les mondes des vivants et des morts.
On a reconnu depuis longtemps déjà que les récits des premiers temps de Rome contenaient des fragments de mythes, que la tradition nationale a transformés en histoire. Le présent ouvrage concerne trois personnages de cette geste légendaire, Horatius Coclès, Mucius Scaevola et Clélie, qui ont tous trois comme point commun de traverser le Tibre au cours de leur exploit - c'est d'ailleurs la raison pour laquelle la tradition les a regroupés. L'eau n'est pas seulement un obstacle physique, c'est avant tout la barrière eschatologique qui sépare le monde des vivants de celui des morts. En la franchissant, le héros accède à la gloire, et donc à une certaine forme d'immortalité. Le passage peut être favorisé par un «passeur», rôle que joue Clélie auprès de ses compagnes. Le même motif, ou schème mythologique, se retrouve ici et là dans d'autres traditions littéraires anciennes ; nous le suivrons dans les textes sanscrits et dans la littérature scandinave médiévale, sans oublier une possible survivance dans le Moyen Âge français.
Disponible - 81.091 BRA
Niveau 3 - Langues et littératures