Faut-il aller vivre dans les bois ? : lettre de J.-J. Rousseau à Monsieur Philopolis

Auteur(s) :

Rousseau, Jean-Jacques (1712-1778) Découvrir l'auteur

Résumé

En réponse à un article du naturaliste genevois Charles Bonnet attaquant, sous le nom de Philopolis, le concept de perfectibilité exposé par J.-J. Rousseau dans le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, ce dernier précise sa pensée et expose la différence du rapport au temps de l'homme naturel et de l'homme historique.

Contributeur(s)
- Bruyeron, Roger. Préfacier, etc.
Éditeur(s)
- Hermann
Date
- 2012
Notes
- Bibliogr. p. 145-146
Langues
- Français
Description matérielle
- 1 vol. (146 p.) ; 19 x 12 cm
Collections
- Philosophie
ISBN
- 978-2-7056-8357-3
Indice
- 1"3" ROUS Rousseau (Jean-Jacques)
Quatrième de couverture
- Faut-il aller vivre dans les bois ?
  Lettre de J.-J. Rousseau à M. Philopolis
  Si la pensée matérialiste, au XVIII^e siècle, se caractérise par le refus de toute Providence dans le déroulement de l'histoire humaine, par le refus de tout finalisme sous quelque forme que ce soit, alors la pensée de Rousseau connaît, lorsqu'il écrit le Second Discours et la Lettre à Monsieur Philopolis, ce que nous nommerons un " moment " matérialiste dans le déroulement compliqué de sa réflexion. Une histoire sans commencement réel ni fin assignable, une perfectibilité de l'homme qui exclut toute norme de perfection, tout but à atteindre, et cela dans une nature indifférente qui n'est autre que la figure mouvante du temps : telle est, à ce moment de sa réflexion, l'analyse que propose Rousseau du destin de l'homme et de son espèce. Comme Montaigne dont il s'inspire discrètement mais avec abondance, Rousseau peint le " passage " de l'homme sur Terre. En réalité son abandon. Ce dont, quelques années plus tard, le poète Hölderlin a porté témoignage.
Origine de la notice:
- Electre