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Ecrire l'histoire ancienne à l'Ecole française de Rome : 1873-1940

Résumé

Des générations d'antiquisants ont fréquenté l'Ecole française de Rome. Leurs écrits et leurs parcours intellectuels constituent la matière de cette étude. Le souci de comprendre l'avant, le pendant et l'après des années romaines des chercheurs en assure la cohérence, l'auteure se refusant à sectionner artificiellement la vie des savants.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2012
  • Notes
    • Bibliogr. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (489 p.) : illustrations en noir et blanc ; 24 x 16 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-7283-0932-0
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Écrire l'histoire ancienne à l'école française de Rome (1873-1940)

      Des générations d'antiquisants se sont succédées à l'École française de Rome. Leurs écrits et leurs parcours intellectuels constituent la matière de cette étude. À quelles lectures convient-il de soumettre les travaux « romains » ? Quelle Antiquité mettent-ils en scène ? Selon quelle pratique des sources ? Les ouvrages de la Bibliothèque de l'École reflètent tout à la fois les années de formation, l'influence des maîtres, le « moment » italien, la rencontre du terrain. La halte romaine modifie, dans une certaine mesure, les projets des membres de l'École française, invités à s'extraire du Palais Farnèse : les expéditions italiennes de ces hommes et les initiations archéologiques au Maghreb prennent alors tout leur sens. Depuis la fondation de l'établissement au début des années 1870, jusqu'en 1940, date à laquelle l'École ferme ses portes pour la première fois de son histoire, les « Romains » ont participé à l'édification en France de la « science de l'Antiquité ». Leur production révèle des tendances historiographiques, des inflexions, des omissions, et des éléments fédérateurs. Si les « Romains » avancent plutôt en ordre dispersé, ils ont en commun une conception du métier d'historien prônant la rigueur des méthodes, la maîtrise des sciences auxiliaires et l'effacement de l'auteur derrière sa propre érudition.


  • Tables des matières
      • Écrire l'histoire ancienne à l'école française de Rome (1873-1940)

      • Sarah Rey

      • École française de Rome

      • Introduction1
      • Sources3
      • Problèmes d'approche : qu'est-ce qu'un écrit « romain » ?7
      • Quelle place dans la « science de l'Antiquité » ?10
      • Soixante-dix ans d'érudition14
      • Les silences de la bibliographie15
      • Première partie
        Le choix de Rome
      • Chapitre 1 - Comment les « Romains » choisissent leurs sujets23
      • I - Le rôle de la formation23
      • Premières rencontres avec l'Antiquité23
      • Les Normaliens26
      • École Pratique31
      • Les différentes agrégations34
      • II - L'importance des maîtres36
      • Quelques héritiers37
      • Les maîtres parisiens39
      • Fustel et les fustéliens39
      • René Cagnat : l'initiation à l'archéologie et à l'épigraphie42
      • Gaston Boissier : une histoire littéraire45
      • Jérôme Carcopino, maître polyvalent47
      • Les directeurs de l'École française49
      • Les nouveaux maîtres d'Italie55
      • L'autorité de De Rossi55
      • Franz Cumont, « oncle » de l'École française57
      • Les maître éphémères60
      • III - Les premières idées de sujet et les premières mises en forme62
      • Une monographie63
      • Un sujet italien68
      • Prendre le revers des rivaux scientifiques71
      • L'antique et l'actuel77
      • Chapitre 2 - Des sujets mouvants85
      • I - L'arrivée en Italie comme élément perturbateur87
      • Des sujets changements87
      • L'intrusion de l'actualité archéologique90
      • Les solidarités entre élèves et les nouvelles enquêtes92
      • II - Des sujets redéfinis95
      • La fonction du stage africain95
      • Les articles des Mélanges, lieux de réflexion101
      • L'utilité des mémoires105
      • Les thèses complémentaires109
      • III - Les types d'écriture112
      • Clarté « française » et sobriété112
      • Des « essais »118
      • Deuxième partie
        Sortir de Rome
      • Chapitre 3 - L'expérience africaine125
      • I - Guides et auxiliaires en terre africaine128
      • Retrouver Cagnat129
      • L'invitation au voyage : Gaston Boissier et ses Promenades archéologiques (1895)132
      • Stéphane Gsell, maître par excellence135
      • L'appui de la géographie vidalienne141
      • II - Variété des expériences archéologiques145
      • Le primat de l'épigraphie145
      • Une découverte de l'histoire économique et sociale ?149
      • Une immersion archéologique ?156
      • L'émergence d'une conscience patrimoniale162
      • III - L'« africanisation » des membres de l'École française : réalités et limites165
      • Résistances et assimilations165
      • L'Africain171
      • Colonisations ancienne et moderne173
      • Chapitre 4 - Les « Romains » en Italie179
      • I - La recherche d'une autre Rome181
      • Le rejet des Romains181
      • La passion étrusque186
      • L'Italie du Sud et l'apport grec190
      • II - Sorties de Rome : les autres motifs195
      • La déformation monographique195
      • L'approche sociologique d'André Piganiol197
      • L'émulation archéologique internationale200
      • L'empathie pour toutes les destinées italiennes203
      • III - Le retour à Rome207
      • L'influence de Fustel207
      • L'intérêt limité pour l'Italie moderne211
      • IV - Les définitions du « génie » romain216
      • « Génie » et religion217
      • Le « génie » dans l'art220
      • La civilisation romaine223
      • Troisième partie
        Rome comme trace
      • Chapitre 5 - L'empreinte des années romaines. Carrières et science231
      • I - De brillantes carrières232
      • Les plus belles chaires233
      • Le Collège de France237
      • Les comportements endogamiques des « Romains »241
      • Des académiciens242
      • II - Encore l'Italie244
      • Les « attraits toujours mystérieux de l'étruscologie »245
      • Albert Grenier et le lancement du chantier de Bolsena245
      • La Vie quotidienne chez les Étrusques (1961) de Jacques Heurgon248
      • Les anciens « Romains » et l'étruscologie italienne249
      • Le destin de Rome253
      • La romanité selon Pierre Grimal256
      • III - L'Afrique toujours261
      • Les synthèse africaine : l'exemple de Gilbert Picard261
      • Des retours ponctuels en Afrique264
      • De nouvelles réflexions coloniales269
      • Chapitre 6 - Nouveaux CAPS historiographiques273
      • I - Les « Antiquités nationales », nouveau terrain historique275
      • Les prédécesseurs des « Romains » en la matière275
      • L'Histoire de la Gaule de Camille Jullian278
      • Les cadets de Jullian284
      • Les lois archéologiques, nouvelle étape286
      • Les « Antiquités nationales » et l'engagement politique288
      • II - Les « Romains » et les revues nouvelles291
      • La Revue de Synthèse historique et L'Évolution de l'Humanité291
      • Les Annales302
      • La Revue historique313
      • Quatrième partie
        L'école comme école
      • Chapitre 7 - Une véritable école319
      • I - Une école dans l'École321
      • Un sentiment d'appartenance321
      • La fidélité à un certain milieu scientifique romain327
      • Ni humaniste, ni antiquaire332
      • Radiographie d'une thèse « romaine »336
      • II - Des sujets qui se ressemblent341
      • L'histoire du droit et des institutions341
      • Une école d'histoire religieuse343
      • III - Les champs contournés348
      • La longue ignorance de l'Antiquité tardive349
      • L'éclipse de l'histoire économique et sociale353
      • La prosopographie357
      • Une petite Italie359
      • Chapitre 8 - Rome, école ouverte363
      • I - Le manque d'unité organique364
      • Une école ouverte aux quatre vents365
      • Le réseau normalien367
      • II - Des polémiques ponctuelles370
      • « L'Affaire Cicéron » : Jérôme Carcopino contre André Piganiol370
      • Le « problème » constantinien et l'Empire assassiné : nouveaux litiges376
      • Marrou contre Seston : la paideia en question381
      • Les errements de l'archéologie nationale : le « sanctuaire dolménique » d'Alésia et le gisement de Glozel386
      • III - Le poids des « idéologies »390
      • Catholiques contre protestants390
      • Les « Romains » en politique394
      • Conclusion générale403
      • À la recherche de « Romain »-type406
      • Quelle unité pour l'École française ?408
      • Nouvelles perspectives409
      • De la méthode412
      • Annexes415
      • 1 - Tableau des promotions « romaines » d'antiquisants (1873-1940)417
      • 2 - Un « Romain » de 99 ans. Entretien avec Pierre Cayrel (juin 2009)431
      • 3 - Photographies436
      • Sources et bibliographie439
      • Index des noms467
      • Table des matières485

  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 93.0 REY

    Niveau 2 - Histoire