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Livre

La fin de la IIIe République Précédé de Berl, l'étrange témoin

Résumé

Partisan des accords de Munich, hostile à la déclaration de guerre en 1939, E. Berl est appelé dans l'entourage du maréchal Pétain dès que celui-ci parvient au pouvoir. Il écrit deux des discours prononcés par Pétain, entre la demande d'armistice à l'Allemagne et la fin de la IIIe République, le 10 juillet 1940. Il quittera Vichy dès le 25 juillet. Ce témoignage fut publié en 1968.


  • Autre(s) auteur(s)
  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2013
  • Notes
    • En appendice, choix de documents
    • Bibliogr. des travaux d'Emmanuel Berl p. 379-382
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (469 p.) : ill., couv. ill. ; 18 cm
  • Collections
  • Titre(s) en relation
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-07-045184-5
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Emmanuel Berl

      La fin de la IIIe République

      Historien, journaliste, essayiste, ami de Proust, de Malraux, de Drieu la Rochelle, Emmanuel Beri (1892-1976), partisan des accords de Munich et hostile à la déclaration de guerre en 1939, est appelé dans l'entourage du maréchal Pétain devenu chef du gouvernement. Avec cet ouvrage paru en 1968, il se refusa à faire oeuvre d'historien, faute de la distance nécessaire ; il se voulut plus simplement mémorialiste de ce qu'il avait « vu, su, senti, pensé ». Il en résulte un ouvrage irremplaçable : de fait, Berl connaît de longue date tous les protagonistes du drame qui se joue ; il est l'ami de plusieurs d'entre eux et, directeur de Marianne, il a discuté leurs décisions au fil des crises qui se succédaient ; il connaît les entourages. On fait souvent appel à lui, pour écrire un projet de discours de Reynaud ou bien encore deux des discours prononcés par Pétain entre la demande d'armistice à l'Allemagne et la fin de la IIIe République, le 10 juillet 1940. Qui ne connaît ces formules qui firent les beaux jours de la propagande vichyssoise : « Je hais les mensonges qui vous ont fait tant de mal » et « La terre, elle, ne ment pas » ?

      Berl quittera Vichy dès le 25 juillet, pour se cacher en Corrèze, du fait de son judaïsme, qu'il n'avait « jamais eu le propos de renier », sa « fidélité à l'alliance anglaise », sa certitude que la Révolution nationale était « une inquiétante et grotesque bouffonnerie », enfin sa « conviction, jamais ébranlée, que l'Allemagne hitlérienne serait battue ».


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 944-858 BER

    Niveau 2 - Histoire