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Livre

Le cinéma d'Isabel Coixet : figures du vide et du silence

Résumé

L'étude approfondie des longs-métrages de cette réalisatrice espagnole permet d'explorer les thèmes récurrents de son oeuvre tels que les téléphones, les relations à la nourriture, les marginalités urbaines, etc. L'auteure montre de quelle façon le cinéma d'Isabel Coixet retranscrit la banalité du quotidien et cristallise dans le même temps les émotions les plus simples.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2013
  • Notes
    • Filmogr. Bibliogr.
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (257 p.) ; 24 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-343-00825-7
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Le cinéma d'Isabel Coixet : figures du vide et du silence

      La réalisatrice espagnole Isabel Coixet surprend et déconcerte. En effet, elle choisit de dépasser les frontières nationales ibériques pour inscrire ses films dans un monde global comme le souligne le choix des acteurs (de Pénélope Cruz à Sarah Polley, de Sergi López à Tim Robbins) ou des lieux de tournage (Espagne, Etats-Unis. Canada ou Japon). En se détournant des folklorismes locaux. Isabel Coixet place l'Homme au coeur de son récit et dévoile les faces cachées d'univers quotidiens, tous écrasés par le poids de la société. Son cinéma est fait alors de luttes dérisoires mais aussi de combats sans pitié contre la souffrance, la douleur et le désespoir. Isabel Coixet met en lumière, avec humour et élégance, la contradiction entre la monotonie lente de notre quotidien et la brutalité invasive de nos émotions.

      A travers une analyse des longs-métrages de fiction de la réalisatrice, cette étude souhaite montrer que le cinéma d'Isabel Coixet refuse peu à peu les anecdotes de l'évidence pour s'opposer à un cinéma du « trop plein ». Les motifs récurrents qui ponctuent ses films (téléphones, laveries, rapports à la nourriture, marginalités urbaines, etc.) soulignent la vacuité de la société contemporaine et s'unissent à une écriture épurée pour révéler toutes nos peurs. La pudeur des images s'allie alors à la force du silence pour exposer la vulnérabilité de l'être humain. Le vide devient à la fois un concept esthétique et un concept métaphysique. Dès lors, le cinéma de Coixet est un cinéma de l'absence, du doute mais aussi parfois un cinéma de l'espoir retrouvé et du désir de vivre.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 791.6 COIX 2

    Niveau 3 - Cinéma