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Vidéo

Paul Vecchiali, en diagonales

Résumé

Emmanuel Vernières se concentre sur la parole de Paul Vecchiali, filmé face caméra, et montre la cohérence d’une démarche esthétique et morale. De son premier court métrage perdu, "Les Petits Drames" (1961), à la présentation au festival de Cannes de "À vot’ bon cœur", le cinéaste retrace sa carrière, et ainsi, tout un pan du cinéma français – les metteurs en scène alliés qui disparaissent, et la difficulté, toujours plus grande, à faire un film. Enfant, c’est le regard de Danièle Darrieux, au hasard d’un magazine, qui lui donne envie de faire du cinéma. Cet amour des actrices ne quittera plus Vecchiali, qui offre à Hélène Surgère le rôle d’une comédienne dans "Femmes femmes" (1974), son premier succès, et celui de l’amoureuse menteuse de "Corps à cœur" (1978). Mais si les amis sont fidèles (Noël Simsolo, Françoise Lebrun), les financiers restent sceptiques. En créant dès 1970 Diagonale, le cinéaste produit ses films et ceux de ses collaborateurs. Cet aspect familial ne doit pas faire oublier le brio d’une mise en scène lyrique qui privilégie les mouvements de caméra amples : "Once More" (1987), film qui suit sur dix ans des personnages marqués par l’arrivée du Sida, est composé uniquement de plans séquences. Extrêmes, souvent incompris, les films de Vecchiali ne cherchent pas à flatter les attentes du spectateur. Car, selon le cinéaste, "l’artiste est celui qui rend sensible aux autres ce qui n’est sensible qu’à lui-même."


  • Disponible - 791.6 VECC 2 - DVD

    Niveau 3 - Espace Films