Flaubert hors de Babel
Résumé
Contributions tentant d'offrir une nouvelle vision du style de Flaubert à travers une analyse textuelle et centrée sur les manuscrits.
- Contributeur(s)
- Éditeur(s)
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Date
- DL 2013
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Notes
- Rassemble les études du dossier consacré à Flaubert par la revue "Dix-neuf-vingt, revue de littérature moderne", n° 7, mars 1999
- Contient un flashcode
- Textes précédemment publiés dans la revue Dix-neuf-vingt, n°7, mars 1999
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Langues
- Français
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Description matérielle
- 1 vol. (262 p.) : couv. ill. ; 21 cm
- Sujet(s)
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ISBN
- 978-2-84830-171-6
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Indice
- 840"18" FLAU Flaubert(Gustave)
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Quatrième de couverture
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Rome n'est plus dans Rome, on le sait de longue date. On a pu regretter parfois que Flaubert ne soit plus dans Flaubert ! Une certaine génétique, non pas toute la génétique, bien sûr, - celle qui s'est constituée en champ d'études autonome et en poétique autonome de l'oeuvre mouvante, celle qui a inversé trop radicalement la priorité du texte sur ce qui n'est pas encore le texte -, a chassé Flaubert de son oeuvre au profit des chers brouillons et d'un culte, d'une vénération fétichiste de la rature, nouvelle divinité littéraire. Flaubert biffé menace de disparaître alors doublement : il s'efface dans la série presque illimitée des avant-textes, et il disparaît encore autrement, non plus en deçà mais au-delà de lui-même, dans l'espace infini et désertique de l'intertextualité qui fait triompher le néant du « livre sur rien ». Flaubert devient le Pierre Ménard de Borges, copiste consciencieux et imbécile de lui-même, ou habitant mélancolique de la bibliothèque de Babel. Flaubert « babélisé » est-il encore Flaubert ? « Inter » et « intra » (textualité) sont les deux bouts par lesquels l'oeuvre se perd hors de ses frontières : ce sont les deux bouts du rien !
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Origine de la notice:
- FR-751131015
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Disponible - 840"18" FLAU 5 FL
Niveau 3 - Langues et littératures