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Livre

Le théâtre du génocide : Shoah et génocides arménien, rwandais et bosniaque

Résumé

Un panorama du théâtre sous toutes ses formes (récit, documentaire, démonstration, survivance, etc.) engagé dans la représentation et la dénonciation des génocides dans la deuxième moitié du XXe siècle. L'auteur analyse la façon dont il permet un espace à la mémoire collective et individuelle, ainsi qu'à la parole des victimes et au questionnement du spectateur.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013
  • Notes
    • Bibliogr. p. 497-524. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (538 p.) ; 24 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • ISBN
    • 978-2-7453-2690-4
  • Indice
    • 81.047 Thèmes historiques, religieux et sociaux
  • Quatrième de couverture
    • Le Théâtre du génocide croise l'Histoire collective et le drame individuel. Cet ouvrage rend compte de toute une orientation du théâtre depuis la deuxième moitié du XXe siècle. Espace du témoignage, dans les adaptations d'oeuvres fondatrices, de Primo Levi, de Wladyslaw Szpilman et d'Imre Kertesz entre autres, le théâtre du génocide se situe parfois aux frontières du genre incluant d'autres arts, notamment la musique. Eugène Ionesco a ainsi recours à l'opéra pour représenter Auschwitz. Le théâtre documentaire de Peter Weiss à Olivier Py, dans une esthétique de la totalisation, répond à l'exigence de vérité qui sous-tend toute tentative pour révéler et interroger l'événement. Quand il s'agit de montrer l'extermination, le théâtre est tenté de renoncer. Plusieurs dispositifs jalonnent cependant le paysage théâtral : Charlotte Delbo, Jerzy Grotowski, Jorge Semprun convoquent l'ob-scène et dressent sur scène l'espace-camp. Au-delà de cette dichotomie, s'ouvre une réflexion sur un théâtre de la survivance chez Jean-Claude Grumberg, Richard Kalinoski, George Tabori. Le vécu s'énonce par bribes, le trauma est exhumé, l'humour est déporté. Le camp universel, le non-lieu que constitue Tatenberg, imaginé par Armand Gatti, clôt le parcours. Touchant à tous les tabous, le théâtre rétablit la qualification même des faits, retourne le terme de « tragédie » appliqué à tort au fait de génocide, proclame le verdict d'imprescriptibilité, milite pour la reconnaissance d'un crime hors normes. Tour à tour tribune, tribunal et mémorial, il confronte les victimes et les bourreaux, les vivants et les disparus, réalisant le paradoxe de dire et de représenter l'inhumanité pour nous rendre également plus humains.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 81.047 ASS

    Niveau 3 - Langues et littératures