Presses universitaires de Paris Ouest
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Disponible - 81.041 MOD
Niveau 3 - Langues et littératures
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Niveau 3 - Langues et littératures
La première moitié du XXe siècle a vu un développement de réécritures de grands mythes gréco-romains et de reprises de figures de l'Antiquité (par ex. Orphée, par Cocteau, Oedipe par Gide ou encore Ulysses par Joyce) à une époque où les idéologies de l'Allemagne nazie et de l'Italie fasciste dominaient une partie de l'Europe. Nombre d'idées de l'homme, de la cité et de l'art sont en jeu, lors de ces reprises.
La première moitié du XXe siècle a vu un incontestable développement de réécritures de grands mythes grecs et romains et de reprises de figures de l'Antiquité, tant dans des oeuvres qualifiées de «néoclassiques» (Orphée de Cocteau, OEdipe de Gide par exemple) que dans des productions des avant-gardes qui s'affirment à cette époque (Les Mamelles de Tiresias d'Apollinaire, Ulysses de Joyce ou The Waste Land de T.S. Eliot, pour n'en citer que quelques-unes).
Les enjeux esthétiques de la réappropriation de ces mythes et figures de l'Antiquité gréco-romaine ne peuvent être pleinement mesurés que si sont prises en compte les implications idéologiques et philosophiques de ce même phénomène. La Grèce dans l'Allemagne nazie, Rome dans l'Italie fasciste, le «mythe» et le «sacré» dans la pensée de leurs théoriciens ne revêtent évidemment pas les mêmes significations que pour des défenseurs de l'humanisme et de la démocratie. Et on ne peut plus parler de la même façon de Dionysos, d'Apollon et d'OEdipe après Nietzsche et Freud.
Quelles idées de l'homme, de la cité et de l'art sont en cause et en jeu lorsque des «modernes» reviennent à la matière des mythes antiques ou utilisent des figures de l'Antiquité gréco-romaine ?
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