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Livre

La transparence et la vertu : du bon usage du secret

Résumé

D. Soulez-Larivière part des derniers scandales politiques (Bettencourt, WikiLeaks, Snowden, etc.) et de la signature en 2013 du manifeste de Mediapart contre le secret, pour interroger l'exigence de transparence dans la société actuelle. Remontant à la République romaine, il montre que la transparence a, comme le secret, ses dangers : manichéisme, risques pour la démocratie et la justice.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2014
  • Notes
    • Notes bibliogr. Bibliogr. des œuvres de D. Soulez-Larivière, 1 p.
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 185 p. ; 20 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-226-25377-4
  • Indice
    • 320 Pensée politique (études générales et comparatives)
  • Quatrième de couverture
    • Aujourd'hui, l'idéalisation médiatique de la transparence en fait une vertu au nom de laquelle le vol et la publication d'écoutes et de documents secrets en tout genre seraient légitimes.

      Daniel Soulez Larivière éclaire l'ambiguïté fondamentale de cette transparence abusivement sacralisée. À partir des «affaires» (Bettencourt, WikiLeaks, Snowden...), et en revisitant l'Histoire, il dénonce les dangers de sa revendication dogmatique, qui fait basculer dans un monde manichéen où tout serait forcément bon à dire, où le respect de l'intimité, donc du secret, serait par définition suspect. Pour la société comme pour le citoyen, un tel monde irait à rebours de la vérité - avec les plus grands risques pour la démocratie - et de la justice.

      Car la transparence n'est pas plus une vertu que le secret. Ce sont les deux faces d'une médaille qui constituent avant tout des techniques politiques, judiciaires et médiatiques, dans un exercice du pouvoir «normal», et non pas machiavélique ou totalitaire.

      La politique est ainsi l'art de voiler et de dévoiler.


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 320 SOU

    Niveau 2 - Politique