par Duras, Marguerite (1914-1996)
Naive
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par Duras, Marguerite (1914-1996)
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" Ce livre, écrit Marguerite Duras, n'a ni commencement ni fin, il n'a pas de milieu. Du moment qu'il n'y a pas de livre sans raison d'être, ce livre n'en n'est pas un. " La vie matérielle, écrit en 1987, rassemble de courts textes, aussi intenses que courts. Ce livre à mi-chemin procure un sentiment d'intimité avec l'écrivain : la révolte contre l'injustice sociale tient lieu de fil d'Ariane. La voix particulière de Laure Adler, sa proximité avec Marguerite Duras confèrent à cet enregistrement une ampleur, une étrangeté envoûtantes. Nous pénétrons avec Laure Adler, seuils après seuils, dans les maisons mentales de Duras, dans ses déraisons, ses frayeurs, son ivresse alcoolique, sa rencontre avec Yann Andréa, avec l'Amant chinois, avec ses réflexions sur les femmes, les mères, les amantes, ses convictions théâtrales. Indissociable de l'écriture pour Marguerite Duras, l'alcool, qui l'aide à vivre et qui la noie. La voix grave de Laure Adler, nous redonne ici une lecture de cet admirable texte, qui "n'en n'est pas un". La voix distanciée, joueuse, profonde de Laure Adler effleure et flotte sur les naufrages de Duras.
La Vie matérielle, écrite en 1987, rassemble de courts textes, aussi brefs qu'intenses. Dans ce livre « qui n'en est pas un », la révolte contre l'injustice sociale tient lieu de fil d'Ariane : le suivre procure un sentiment d'intimité avec l'écrivaine.
La voix particulière de Laure Adler, sa proximité avec Marguerite Duras confèrent à cet enregistrement une ampleur, une étrangeté envoûtantes. Nous pénétrons avec elle, seuil après seuil, dans les maisons mentales de Duras, dans ses déraisons, ses frayeurs, ses vertiges alcooliques.
« Lire Duras à haute voix c'était pour moi une première, une
étrange expérience à la fois physique et psychique qui me donnait
l'impression d'entrer dans les intuitions, les cheminements même
de la pensée de l'auteure. Duras écrit quelquefois comme on se
jette dans une mer glacée. Au début on croit mourir et puis on
résiste. C'est ce qui se passe dans certains chapitres de ce texte
fragmentaire, où s'entrelacent réflexions autobiographiques,
réminiscences, considérations théoriques et quotidiennes. Duras
ne fait pas le tri entre ce qui peut paraître important et ce qui
pourrait sembler banal. Pour elle, ce qu'elle vit, ce qu'elle voit,
est toujours objet de méditation ou nouvelle prise de risque. Lire
La Vie matérielle aujourd'hui, c'est la suivre sur son chemin de
crête au risque de se casser la gueule, ou tomber même, tant ses
mots nous déstabilisent. »
Laure Adler
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