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Livre

Les sanctions dans le droit de l'Organisation mondiale du commerce

Résumé

Etude du système de sanctions de l'OMC et proposition d'une conception institutionnelle.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2014
  • Notes
    • Bibliogr. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (691 p.) ; 24 x 16 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-8044-6757-9
  • Indice
    • 341.95 Droit du commerce international, droit des affaires
  • Quatrième de couverture
    • Le droit de l'Organisation mondiale du commerce détermine la manière de régler les litiges qui surviennent lorsqu'un État membre reproche à un autre de violer ses obligations. Il établit, en substance, un mécanisme juridictionnel exclusif et obligatoire, par lequel tout État membre peut obtenir que le différend soit tranché par un groupe spécial et, en appel, par l'Organe d'appel. Si une violation est constatée et que l'État défendeur ne se met pas en conformité avec ses obligations, l'État plaignant peut être autorisé à suspendre certaines de ses obligations à l'égard du défendeur. Cette suspension d'obligations est généralement considérée comme la sanction du droit de l'OMC.

      Ce livre étudie ce système de sanctions, qui s'avère particulièrement élaboré et effectif au regard des standards du droit international.

      Après avoir présenté et critiqué les fondements généralement utilisés par les juristes et par les économistes pour expliquer ce système, l'ouvrage propose une explication complémentaire inspirée de la théorie de l'institution élaborée par certains auteurs français du début du XXe siècle. Les sanctions sont alors le signe du développement d'un pouvoir propre de l'OMC, qui impose sa volonté à ses États membres. Le libre-échange encadré par des règles apparaît comme une forme d'intérêt collectif, en contraste avec l'idée courante d'ouverture des marchés dans l'intérêt individuel des États. Cette perspective implique aussi que les sanctions du droit de l'OMC ne se comprennent plus comme un rééquilibrage des prestations réciproques des États à la suite de l'inexécution de ses obligations par l'un d'eux, mais comme une contrainte en vue de faire respecter les règles communes par chacun, en définitive au bénéfice des acteurs du commerce international.


  • Tables des matières
      • Les sanctions dans le droit de l'organisation mondiale du commerce

      • Henri Culot

      • Larcier

      • Remerciements 5
      • Préface 7
      • Sommaire 17
      • Introduction 19
      • Section 1. Introduction 19
      • 1. Commerce international, droit international et Organisation mondiale du commerce19
      • 2. Droit économique international, droit de l'OMC, droit de l'Union européenne20
      • 3. Le droit international et les sanctions21
      • Section 2. L'économie, le droit et le rôle de l'OMC 22
      • 4. Les objectifs sociaux du droit et de l'économie22
      • 5. L'économie et le droit dans leur fonction de maximisation des richesses23
      • 6. La redistribution comme autre fonction du système juridique25
      • 7. Le rôle de l'autorité publique et celui du secteur privé25
      • 8. La position des règles de l'OMC26
      • 9. Les règles de l'OMC, la redistribution et les questions de justice29
      • Section 3. Nature et fonction de la sanction en droit 31
      • § 1. La sanction comme condition d'existence de la règle juridique31
      • 10. Portée de ce paragraphe31
      • 11. Position de Kelsen : le droit comme ordre de contrainte32
      • 12. Quid d'une «norme» sans sanction ?34
      • 13. L'efficacité comme condition du maintien de la validité de la norme35
      • 14. Raisons de mettre en doute la position de Kelsen36
      • 15. Éléments à retenir de la position de Kelsen38
      • 16. Une autre conception de la norme : l'aspect interne des règles39
      • 17. Domaine des règles de droit40
      • 18. Règles primaires et règles secondaires41
      • 19. Une sanction est-elle nécessaire à l'existence de la norme ?42
      • § 2. La sanction comme réponse à la violation de la règle juridique43
      • 20. Introduction43
      • 21. Pourquoi respecter les règles juridiques ?43
      • 22. Nature de la sanction : une règle secondaire45
      • 23. Le fonctionnement de la règle secondaire de sanction47
      • 24. Exemples et applications48
      • 25. Sanction et efficacité de la règle51
      • 26. Sanction et efficience économique52
      • 27. Sanction et exécution par voie de contrainte54
      • § 3. Les sanctions en droit international56
      • 28. Les sanctions du droit international56
      • 29. Position de Hart quant à l'incidence des sanctions sur la qualification des règles du droit international comme des règles juridiques57
      • 30. Les sanctions du droit international comme règles secondaires59
      • 31. Les voies d'exécution en droit international60
      • Section 4. Conception traditionnelle des sanctions dans le droit de l'OMC 62
      • 32. Les sanctions dans le contentieux de l'OMC - délimitation du sujet62
      • 33. Le mécanisme de sanctions du droit de l'OMC63
      • 34. Le modèle : contre-mesures et suspension des traités64
      • 35. L'objectif des sanctions : rétablissement d'un équilibre ou mise en conformité65
      • 36. Problèmes de la conception traditionnelle des sanctions de l'OMC66
      • Section 5. Thèse soutenue dans cet ouvrage 68
      • 37. Une conception institutionnelle de l'OMC68
      • 38. Une conception institutionnelle des sanctions70
      • 39. Perspectives72
      • 40. Plan72
      • Partie I Analyse juridique des sanctions de l'OMC
      • 41. Introduction76
      • Chapitre I. Conditions d'ouverture du droit de suspendre des obligations77
      • Section 1. Décision de l'ORD 77
      • 42. Accords visés77
      • 43. Résumé de la procédure au fond78
      • 44. Décision de l'ORD et écoulement du délai de mise en conformité81
      • 45. Recommandations et suggestions82
      • Section 2. Inexécution de la décision de l'ORD 85
      • 46. Inexécution de la décision de l'ORD85
      • 47. Contestation portant sur l'(in)exécution86
      • 48. L'inexécution de la décision de l'ORD comme fait générateur des sanctions87
      • Section 3. Absence d'accord sur une compensation 88
      • 49. Négociations en vue d'une compensation88
      • § 1. Caractère temporaire et prospectif89
      • 50. La compensation comme solution temporaire89
      • 51. Les compensations ne valent que pour l'avenir91
      • § 2. Compatibilité avec les Accords91
      • 52. Une compensation ne peut pas être octroyée en violation des Accords91
      • § 3. Caractère volontaire93
      • 53. Un arrangement entre les parties93
      • 54. ... sans effet transactionnel94
      • 55. Incidence de la possibilité de convenir de compensations sur la question de l'invocabilité des décisions de l'ORD devant la C.J.U.E.95
      • 56. Conclusion du chapitre I : la suspension d'obligations comme ultime remède97
      • Chapitre II. Procédure99
      • 57. Introduction99
      • Section 1. Autorisation de l'ORD 99
      • 58. Introduction99
      • § 1. Principe99
      • 59. Obligation d'obtenir une autorisation préalable de l'ORD99
      • § 2. Conditions de régularité de la demande100
      • 60. Qualité du demandeur100
      • 61. Autorité compétente101
      • 62. Indications contenues dans la demande101
      • 63. Liste de produits visés à fournir avant l'arbitrage103
      • 64. Liste de produits visés à fournir après l'arbitrage104
      • § 3. Délais106
      • 65. Délai pour le dépôt de la demande de suspension106
      • 66. Application du consensus inversé même après le délai de trente jours107
      • 67. Délai applicable à la procédure arbitrale108
      • 68. Délai pour une seconde demande d'autorisation109
      • § 4. Incidence de l'existence d'une contestation relative à la conformité110
      • 1) Le problème de la chronologie110
      • 69. Introduction110
      • 70. Procédure de contestation de la mise en conformité110
      • 71. Contestation du montant des sanctions111
      • 72. Lien entre ces deux procédures111
      • 2) Jurisprudence112
      • 73. Le premier cas : l'affaire Bananes III112
      • 74. Décision du groupe spécial États-Unis - Certains produits en provenance des CE113
      • 3) Appréciation et solutions114
      • 75. Opinion générale : la constatation de la non-conformité précède la sanction114
      • 76. Insuffisances de la solution jurisprudentielle115
      • 77. Solutions pragmatiques116
      • 78. Interprétation des Accords conforme à la solution pragmatique119
      • Section 2. Arbitrage 119
      • 79. Introduction119
      • § 1. Nécessité d'une sentence préalable à la suspension d'obligations120
      • 80. En cas de contestation, l'arbitre doit statuer avant la décision de l'ORD120
      • § 2. Choix de l'arbitre120
      • 81. Désignation de l'arbitre120
      • § 3. Pouvoirs de l'arbitre121
      • 82. Pouvoir de juridiction de l'arbitre121
      • 83. Marge de manoeuvre et liberté d'appréciation en ce qui concerne le montant122
      • 84. Pouvoirs de l'arbitre en ce qui concerne le choix du type de sanctions122
      • 85. Suggestions de l'arbitre125
      • § 4. Parties à l'arbitrage125
      • 86. Parties au principal125
      • 87. Tierces parties126
      • § 5. Procédure arbitrale127
      • 88. Demande d'arbitrage127
      • 89. Comparaison avec la saisine du groupe spécial127
      • 90. Effets de la décision de l'arbitre129
      • § 6. Charge de la preuve130
      • 91. Règles de preuve générales130
      • 92. Règles de preuve en matière de subventions132
      • Section 3. Décision de droit interne 132
      • 93. Les sanctions nécessitent une décision interne du plaignant132
      • Section 4. Surveillance par l'ORD 133
      • 94. L'ORD exerce une surveillance continue sur le différend133
      • 95. Conclusion du chapitre II134
      • Chapitre III. Caractéristiques des sanctions137
      • 96. Introduction137
      • Section 1. Choix des obligations suspendues 137
      • 97. Introduction137
      • § 1. Principe137
      • 98. Choix du plaignant137
      • 99. Concessions ou obligations ?138
      • § 2. Limites et interdictions139
      • 100. Plan139
      • 1) Limitations générales et procédurales139
      • 101. Éléments à prendre en considération139
      • 102. Procédure140
      • 2) L'autorisation des sanctions croisées140
      • 103. Principe de la cascade140
      • 104. Des sanctions simples ne sont pas «possibles» ou «efficaces»142
      • 105. Signification du terme «possible»143
      • 106. Signification du terme «efficace»145
      • 107. Circonstances suffisamment graves147
      • 108. Spécificité de la suspension d'obligations de l'AGCS149
      • 109. Spécificités de la suspension d'obligations de l'Accord ADPIC151
      • 110. Invocation du droit interne156
      • 111. Violations dans plusieurs secteurs157
      • 112. Cumul des sanctions simples et des sanctions croisées158
      • 113. Sanctions croisées dans le système de l'OMC158
      • 114. Dérogation dans les Accords particuliers160
      • 3) Protection institutionnelle160
      • 115. Interdiction de compenser des sanctions et des violations, ou des sanctions entre elles160
      • 116. Suspension d'obligations institutionnelles161
      • 4) Sanctions carrousel163
      • 117. Notion de sanctions carrousel163
      • 118. Arguments pour et contre les sanctions carrousel et propositions de lege ferenda164
      • § 3. Pratique des États166
      • 119. Demande d'autorisation : formule classique166
      • 120. Demandes d'autorisation originales167
      • 121. Les sanctions dans la pratique de l'Union européenne169
      • 122. La loi brésilienne destinée à mettre en oeuvre une (éventuelle) suspension des ADPIC172
      • Section 2. Niveau de la suspension 173
      • 123. Introduction173
      • § 1. Principe d'équivalence174
      • 124. Équivalence des sanctions à la réduction des avantages174
      • § 2. Calcul de la réduction ou de l'annulation des avantages175
      • 1) Principe175
      • 125. Principe : l'effet sur le volume du commerce175
      • 126. Dérogations177
      • 2) Présomption d'une réduction des avantages178
      • 127. La présomption de réduction des avantages et son effet au stade des sanctions178
      • 128. Approche pratique180
      • 3) Calcul de la réduction des avantages181
      • 129. Détermination du contrefactuel - situation hypothétique de conformité181
      • 130. Détermination du contrefactuel - valeur des échanges commerciaux186
      • 131. Principes dégagés par la jurisprudence186
      • 132. Date prise en compte pour le calcul188
      • 133. Causalité190
      • § 3. Calcul de l'incidence commerciale de la suspension d'obligations191
      • 134. Principe : l'effet sur le volume du commerce191
      • 135. Attitude des arbitres192
      • 136. Sanctions sous forme d'un droit de douane193
      • 137. Sanctions autres qu'une augmentation des droits de douane195
      • § 4. Dommage indirect et dommage sur d'autres membres196
      • 138. Effets de la violation sur le commerce entre le plaignant et les tiers196
      • 139. Effet de refroidissement197
      • 140. Effets de la violation sur le commerce entre le défendeur et les tiers198
      • § 5. Modification du niveau de la suspension198
      • 141. Adaptation et variabilité du montant des sanctions198
      • 142. Critiques de la variabilité199
      • § 6. Particularités des sanctions en matière de subventions201
      • 1) «Contre-mesures»201
      • 143. Contre-mesures comme suspension d'obligations dans le cadre de l'Accord SMC201
      • 2) Contre-mesures «appropriées»202
      • 144. Texte des Accords202
      • 145. Un critère spécifique aux subventions prohibées203
      • 146. Un critère plus souple que celui de l'équivalence206
      • 147. Un critère plus sévère que celui de l'équivalence207
      • 148. Présence de plusieurs plaignants209
      • 3) Contre-mesures «proportionnelles»211
      • 149. Proportionnalité des sanctions en matière de subventions non prohibées211
      • 150. Subventions accordées par des pays en voie de développement214
      • 4) Jurisprudence arbitrale214
      • 151. Jurisprudence en matière de subventions214
      • 152. Les différends relatifs aux aéronefs régionaux214
      • 153. Le différend du Coton upland216
      • 154. Utilisation d'un modèle217
      • 5) Critiques de la jurisprudence219
      • 155. Opinions favorables à une stricte équivalence219
      • 156. Large pouvoir d'appréciation des arbitres219
      • 157. Discrimination entre les subventions et les autres règles221
      • § 7. Particularités des sanctions lorsqu'est en cause un membre en voie de développement222
      • 158. Dispositions favorables aux pays en voie de développement lorsqu'ils demandent des sanctions222
      • 159. Disposition favorable aux membres moins avancés qui sont défendeurs222
      • Section 3. Durée de la suspension 223
      • § 1. Début de la suspension223
      • 160. Les sanctions ne peuvent pas être mises en oeuvre avant l'autorisation de l'ORD223
      • § 2. Fin de la suspension224
      • 161. L'article 22.8 MRD et l'affaire du Maintien de la suspension224
      • 162. Les sanctions doivent cesser dès la mise en conformité227
      • 163. Contestation quant à la réalisation des conditions résolutoires228
      • 164. Conclusion du chapitre III231
      • 165. Conclusion de la partie I232
      • Partie II Fondements traditionnels du système de sanctions de l'OMC et leurs insuffisances
      • 166. Introduction234
      • Chapitre I. Fondements traditionnels des sanctions235
      • 167. Introduction235
      • Section 1. Les sanctions et le droit international 235
      • § 1. Le système du droit international et l'insertion de l'OMC en son sein235
      • 168. Introduction235
      • 1) Le système du droit international236
      • 169. Le principe de la souveraineté de l'État236
      • 170. La souveraineté n'implique pas une liberté illimitée238
      • 171. Les règles de base du droit international240
      • 172. Le droit international est englobant240
      • 173. Le statut des personnes privées en droit international242
      • 2) La fonction des traités de commerce243
      • 174. Les coûts et les risques liés au commerce international et leur réduction comme fonction des traités de commerce243
      • 175. La justice comme autre justification des traités de commerce247
      • 176. La paix internationale comme troisième justification des traités de commerce ?247
      • 3. La place de l'OMC dans le droit international250
      • i. Le droit de l'OMC fait partie du droit international250
      • 177. Juridicité des Accords de l'OMC250
      • 178. Conséquences de l'insertion dans le droit international252
      • ii. Le droit de l'OMC est un sous-système du droit international253
      • 179. Introduction253
      • 180. Self-contained regime254
      • 181. Sous-systèmes du droit international256
      • 182. Imbrication des sous-systèmes au sein du droit international257
      • 183. Application : l'OMC est un tel sous-système258
      • 184. Conclusion du paragraphe 1261
      • § 2. Fondement des sanctions de l'OMC en droit international261
      • 185. Introduction261
      • 1. Les sanctions de l'OMC et les principes du droit international261
      • 186. Caractère interétatique des sanctions261
      • 187. Une mise en oeuvre possible sans contrainte directe262
      • 188. L'égalité formelle dans la souveraineté262
      • 189. Commerce international et contrats commerciaux263
      • 190. Un droit d'ordre privé264
      • 191. Des obligations bilatérales265
      • 192. La réciprocité et l'exception d'inexécution comme sanction266
      • 2. Les sanctions de l'OMC et les sanctions du droit international266
      • 193. L'insertion des sanctions dans le droit international général266
      • 194. L'interdiction du recours à la force267
      • 195. Règles du droit de la responsabilité et du droit des traités268
      • i. Sanctions de l'OMC et droit de la responsabilité internationale270
      • 196. Introduction270
      • 197. Le fait générateur de la responsabilité271
      • 198. Les conséquences de la responsabilité273
      • 199. La mise en oeuvre de la responsabilité275
      • 200. Qualification de rétorsions ou de contre-mesures276
      • ii. Sanctions de l'OMC et droit des traités277
      • 201. Introduction277
      • 202. Sanction contractuelle de la violation du traité278
      • 203. Comparaison avec le droit de l'OMC279
      • 204. Conclusion de la section 1281
      • Section 2. Les sanctions et le libre-échange 281
      • 205. Introduction281
      • § 1. La théorie économique du libre-échange282
      • 206. La source des échanges internationaux : les avantages comparatifs282
      • 207. Origine des avantages comparatifs dans la théorie classique283
      • 208. Nouvelle théorie du commerce international284
      • 209. L'optimalité du libre-échange dans la théorie classique286
      • 210. Tempéraments à l'optimalité du libre-échange287
      • § 2. La réalisation du libre-échange par l'OMC289
      • 211. Libre-échange et traités internationaux289
      • 212. Principales règles de l'OMC imposant la libéralisation du commerce291
      • 213. Exceptions : certaines règles de l'OMC n'imposent pas directement le libre-échange292
      • 214. Justifications économiques des traités de libéralisation du commerce selon K. Bagwell et R. Staiger293
      • § 3. Le fondement des sanctions dans la théorie du libre-échange295
      • 215. Rapports ambigus entre sanctions et libre-échange295
      • 1. Sanctions comme garantes de la coopération dans une analyse de théorie des jeux295
      • 216. Jeux répétés et tit-for-tat295
      • 217. L'application du droit de l'OMC est un jeu non coopératif et répété297
      • 218. Les sanctions favorisent le maintien de la coopération entre les États298
      • 2. Sanctions comme mécanisme d'adaptation (efficient breach, rebalancing)299
      • 219. Efficient breach dans l'analyse économique du droit299
      • 220. Les sanctions de l'OMC comme efficient breach300
      • 221. Conclusion du chapitre I303
      • Chapitre II. Problèmes et insuffisances des fondements traditionnels des sanctions305
      • 222. Introduction305
      • Section 1. Les théories économique et juridique et leur rapport à la réalité 305
      • 223. Introduction. Simplifier la réalité pour mieux la comprendre305
      • § 1. La séparation des disciplines donne une vision tronquée de la réalité308
      • 224. L'articulation du juridique, du politique et de l'économique308
      • 225. L'importance relative du commerce dans la mondialisation309
      • 226. La réputation des États310
      • 227. La conception politique de la souveraineté312
      • 228. Les avantages comparatifs sont plus créés que naturels314
      • § 2. L'analyse économique repose sur des présupposés317
      • 229. Introduction317
      • 230. L'inexistence du plein emploi317
      • 231. Les doutes sur l'optimalité du libre-échange318
      • 232. Les marchandises et les autres domaines visés par le droit de l'OMC320
      • 233. Conséquence : si le libre-échange n'est pas toujours optimal, que penser du droit de l'OMC et des sanctions ?321
      • § 3. Les concepts comme simplification de la réalité : les exemples des préférences et du libre-échange321
      • 1. Les préférences321
      • 234. Les préférences dans le modèle classique321
      • 235. Le problème des titulaires des préférences et son incidence sur celles-ci322
      • 236. Les préférences étrangères à la richesse et l'engagement325
      • 237. La difficulté d'agréger des préférences individuelles et les problèmes de répartition327
      • 238. Chacun est porteur de plusieurs types d'intérêts simultanément328
      • 2. Le libre-échange et les sanctions329
      • 239. Les rapports complexes entre l'OMC et le libre-échange329
      • 240. Application : la contestation de la théorie économique dominante par W. Ethier330
      • 241. Contrefactuel pour déterminer le montant des sanctions332
      • 242. Limites et configuration des sanctions au regard du modèle tit-for-tat333
      • 243. Principe d'équivalence334
      • 244. Conclusion de la section 1336
      • Section 2. L'analyse centrée sur l'État 337
      • 245. Personnalité juridique des États et individualisme méthodologique337
      • 246. Conséquences de cette incohérence338
      • § 1. L'incidence de la gouvernance et des modes de décision339
      • 247. Introduction339
      • 248. L'incidence des mécanismes de gouvernance et de leurs imperfections339
      • 249. Lobbys et groupes de pression341
      • 250. L'OMC et les groupes de pression343
      • 251. Une reconnaissance du rôle des acteurs privés. Le règlement sur les obstacles au commerce345
      • 252. Le rôle de l'Organisation346
      • § 2. Difficulté du rattachement des personnes, des biens et des entreprises à seul État347
      • 253. Introduction347
      • 254. Rattachement des personnes physiques347
      • 255. Rattachement étatique des entreprises : l'exemple des sociétés transnationales350
      • 256. Rattachement étatique des biens du commerce international352
      • 257. «État» et «international» en droit et en économie353
      • 258. Conclusion de la section 2357
      • Section 3. Mauvaise prise en compte de l'écoulement du temps 357
      • 259. Introduction357
      • § 1. Épaisseur du temps358
      • 260. Épaisseur du temps vs instantanéité du changement en droit économique international358
      • 261. Épaisseur du temps pour le règlement des différends et dans les sanctions359
      • 262. Le temps permet de réconcilier partiellement sanctions et libre-échange361
      • 263. Continuité du temps362
      • § 2. L'évolution du droit économique international364
      • 264. La situation actuelle résulte d'un passé364
      • 265. Où va-t-on ? L'utilité d'une vision de l'avenir365
      • 266. Conclusion de la section 3365
      • Section 4. Mauvaise prise en compte des aspects de justice dans le fonctionnement des sanctions 366
      • 267. Introduction366
      • § 1. Les sanctions pour les petits et pour les grands pays367
      • 268. L'égalité formelle des États face à la diversité de leurs situations économiques367
      • 269. Inégalités dans la procédure de règlement des différends367
      • 270. Effets des sanctions sur les grands et les petits pays368
      • 271. Analyse bilatérale et par produits des effets des sanctions372
      • § 2. Effets des sanctions sur les personnes privées374
      • 272. Position du problème374
      • 273. Les bénéficiaires de la violation et les victimes des sanctions375
      • 274. L'illusion des mécanismes internes de redistribution378
      • 275. L'impossibilité d'une redistribution indirecte381
      • 276. Conclusion de la section 4383
      • Section 5. La réciprocité 384
      • 277. Introduction384
      • 278. Modèle de la réciprocité384
      • 279. Réciprocité comme principe juridique ?385
      • 280. Réciprocité comme justification économique ?387
      • 281. Réciprocité comme discours politique389
      • 282. Réciprocité, États et opérateurs économiques privés391
      • 283. Réciprocité et écoulement du temps391
      • 284. Conclusion du chapitre II392
      • 285. Conclusion de la partie II393
      • Partie III Perspective institutionnelle des sanctions de l'OMC
      • 286. Introduction396
      • Chapitre I. Institutionnalisation du droit du commerce international397
      • 287. Introduction397
      • Section 1. Le phénomène de l'institutionnalisation 398
      • § 1. Méthode utilisée pour définir l'institution, et ses conséquences398
      • 288. Méthode du faisceau d'indices398
      • 289. Description de l'institution et du contrat399
      • 290. L'opposition entre contrat et institution doit être relativisée399
      • 291. Une définition de l'institution, pas une étude du contrat en droit civil401
      • 292. Description d'une évolution et de son résultat402
      • § 2. Notion d'institution404
      • 293. Les institutionnalistes et leur description de l'institution404
      • 294. Caractères de l'institution407
      • 295. Institutionnalisation dans le domaine international409
      • 296. Institutionnalisation et constitutionnalisation412
      • § 3. Institutionnalisation des relations économiques internationales, spécialement du GATT et de l'OMC413
      • 297. Introduction413
      • 298. Idée d'oeuvre413
      • 299. Durée415
      • 300. Nombre des parties et multilatéralisme415
      • 301. Personnalité et organes416
      • 302. Décisions de l'Organisation417
      • 303. Unanimité et consensus421
      • 304. Autres affaiblissements de l'unanimité423
      • 305. Objectivité (droit réel)424
      • 306. Implication des tiers dans le fonctionnement général de l'Organisation427
      • 307. Implication des tiers dans le règlement des différends428
      • 308. Implication des tiers et la question de l'effet direct du droit de l'OMC432
      • § 4. L'analyse institutionnelle et le débat sur le caractère bilatéral ou collectif des obligations du droit de l'OMC435
      • 309. Présentation du débat sur la «nature» des obligations de l'OMC435
      • 310. Lien entre ce débat et la question de l'institutionnalisation437
      • 311. Les règles de l'OMC sont au service d'un intérêt collectif438
      • 312. Le débat dans une perspective diachronique : les nouvelles obligations sont plutôt des obligations collectives441
      • 313. Le «bilatéralisme» du règlement des différends ne s'oppose pas à l'idée d'obligations collectives443
      • 314. Plus généralement, le mécanisme de règlement des différends est fortement institutionnalisé447
      • § 5. Institutionnalisation et réciprocité450
      • 315. Aperçu450
      • 316. Nation la plus favorisée451
      • 317. Multilatéralisme452
      • 318. Techniques de réduction des taux consolidés452
      • 319. Inclusion des «règles»453
      • 320. Liens entre réciprocité diffuse et institutionnalisation455
      • 321. Conclusion de la section 1456
      • Section 2. Fonctions de l'institution 456
      • 322. Introduction456
      • § 1. Garantie de sécurité457
      • 323. La sécurité est une condition du commerce457
      • 324. Les États comme garants de la sécurité du commerce, mais aussi comme source d'un risque459
      • 325. Fonction de l'institution pour garantir la sécurité du commerce international460
      • 326. Le rôle de l'OMC pour garantir la sécurité du commerce461
      • § 2. Mécanisme d'adaptation462
      • 327. Adaptabilité des règles comme condition du commerce462
      • 328. Fonction de l'institution en termes d'adaptabilité463
      • 329. Rôle de l'OMC pour adapter les règles dans la durée463
      • § 3. Possibilité d'ouverture aux acteurs privés464
      • 330. Les acteurs privés participent à l'élaboration du droit économique464
      • 331. L'incidence du droit de l'OMC sur les acteurs privés465
      • 332. Les acteurs privés s'intéressent à l'OMC et celle-ci s'ouvre à leur participation466
      • 333. Conclusion du chapitre I469
      • Chapitre II. Institutionnalisation du règlement des différends de l'OMC471
      • 334. Introduction471
      • 335. Plan du chapitre II472
      • Section 1. Différends et juridictions 473
      • 336. Introduction. Position et intérêt de la question473
      • § 1. Qu'est-ce qu'un différend et qu'est-ce que le régler ?475
      • 1. Notion de différend475
      • 337. Conflits et litiges en général475
      • 338. Différend en droit international477
      • 339. Différend en droit de l'OMC478
      • 2. Régler le différend479
      • 340. Règlement des différends en droit de l'OMC479
      • 341. Diversité des techniques de règlement des différends482
      • 342. Juge et arbitre482
      • 343. «Processus juridictionnel obligatoire»484
      • 344. Cohérence et unicité du processus obligatoire486
      • § 2. Critères de la diplomatie et de la juridiction487
      • 1. Règlement diplomatique des différends487
      • 345. Règles générales de la diplomatie487
      • 346. Adjuvants488
      • 2. Règlement juridictionnel des différends489
      • 347. Les critères proposés pour identifier la juridiction489
      • 348. Critère organique492
      • 349. Critère matériel493
      • 350. Critère procédural494
      • 351. Autorité de la chose jugée494
      • 352. Autorité de la chose jugée des décisions internationales496
      • 353. Conclusion de la section 1499
      • Section 2. Nature du règlement des différends de l'OMC 499
      • 354. Introduction499
      • § 1. Évolution historique499
      • 355. Juridictionnalisation. Introduction499
      • 1. Règlement des différends sous le GATT500
      • 356. Introduction500
      • i. Demande de consultations501
      • 357. Un mode primitif de règlement des différends501
      • 358. Intervention d'un tiers501
      • ii. Examen par un groupe spécial502
      • 359. Évolution dans la composition du groupe spécial502
      • 360. Mission du groupe spécial et procédure504
      • 361. Limite résultant de la règle du consensus applicable à la prise de décision par les Parties contractantes505
      • iii. Décision des Parties contractantes506
      • 362. Rapport du groupe spécial et son adoption506
      • iv. Mise en oeuvre508
      • 363. Exécution et contrainte508
      • 364. Conditions508
      • v. Synthèse provisoire511
      • 365. Image contrastée du règlement des différends511
      • 2. Principales nouveautés de l'Accord de Marrakech513
      • 366. Introduction513
      • 367. Le consensus inversé automatise la procédure514
      • 368. Les rapports des groupes spéciaux sont susceptibles d'appel515
      • 369. La procédure est soumise à des délais stricts516
      • § 2. Le règlement des différends de l'OMC est-il juridictionnel ?517
      • 370. Introduction517
      • 371. La matière518
      • 372. La procédure522
      • 373. Les organes et le rôle de l'ORD524
      • 374. Autorité de la chose jugée dans le Mémorandum d'accord529
      • 375. Autorité de la chose jugée dans la jurisprudence530
      • 376. Contexte historique534
      • 377. Contexte juridico-politique535
      • 378. Place de la diplomatie536
      • § 3. Judiciaire ou arbitrage ?538
      • 379. Distinction théorique entre le règlement judiciaire des différends et l'arbitrage538
      • 380. Choix du juge et saisine540
      • 381. Indices tirés de l'organisation de la procédure541
      • 382. Caractère obligatoire per se des décisions542
      • 383. Caractère institutionnel des quatre procédures du «processus juridictionnel obligatoire»542
      • 384. Conclusion de la section 2544
      • Section 3. Prolongements de l'institutionnalisation du règlement des différends 545
      • 385. Introduction545
      • § 1. La juridictionnalisation du règlement des différends favorise la juridicisation des relations commerciales internationales545
      • 386. Lien entre l'évolution du règlement des différends et la juridicisation545
      • 387. Critères de la juridicisation546
      • 388. Situation du GATT547
      • 389. Modifications apportées par l'Accord de Marrakech549
      • 390. Facteurs551
      • 391. Subsistance d'éléments de puissance552
      • § 2. L'institutionnalisation du règlement des différends est un élément de l'institutionnalisation du droit du commerce international553
      • 392. Introduction553
      • 393. Un organe qui exprime la voix de l'Organisation553
      • 394. Un pouvoir dont les décisions s'imposent aux États554
      • 395. Un vecteur du projet institutionnel555
      • 396. Conclusion du chapitre II557
      • Chapitre III. Institutionnalisation des sanctions de l'OMC559
      • 397. Introduction559
      • Section 1. Le phénomène de l'institutionnalisation des sanctions 559
      • § 1. Sanctions de l'OMC comme régime distinct du droit international général559
      • 398. Introduction559
      • 399. Sanctions de l'OMC comme lex specialis560
      • 400. Dispositions relatives à l'interaction des règles de sanction561
      • 401. Historique563
      • 402. Jurisprudence565
      • 403. Réfutation des objections568
      • 404. Inspiration du système de sanctions572
      • 405. Inutilité pratique du droit international général dans l'application des sanctions574
      • § 2. Caractère institutionnel du régime de sanctions576
      • 406. Fonctions de l'exception d'inexécution en droit privé576
      • 407. Suspension d'obligations dans le GATT de 1947578
      • 408. Signification de la suspension d'obligations dans un contexte institutionnalisé579
      • 409. Juridictionnalisation, juridicisation et sanctions581
      • 410. Objectif de respect des règles (compliance)582
      • 411. La pratique des États qui sanctionnent confirme qu'ils recherchent la mise en conformité585
      • 412. Détermination des obligations suspendues586
      • 413. Autres éléments institutionnels587
      • 414. Principaux éléments contractuels588
      • 415. Conclusion de la section 1590
      • Section 2. Rôle des sanctions dans la perspective institutionnelle 590
      • 416. Introduction590
      • 417. Survie de l'institution590
      • 418. Affirmation du pouvoir de l'institution594
      • 419. Multilatéralisme, légitimité et sanctions597
      • 420. Propositions de sanctions plus institutionnelles598
      • 421. Adaptation des obligations600
      • 422. Conclusion du chapitre III601
      • 423. Conclusion de la partie III602
      • Conclusion 605
      • 424. Introduction605
      • 425. Les sanctions en droit605
      • 426. Comment fonctionnent les sanctions de l'OMC ?606
      • 427. Comment explique-t-on ce système de sanctions dans la littérature juridique et économique ?608
      • 428. Quelles sont les lacunes de ces explications traditionnelles ?609
      • 429. Comment une conception institutionnelle de l'OMC complète-t-elle l'explication traditionnelle des sanctions ?611
      • 430. Suite. La conception institutionnelle des sanctions613
      • 431. Autres conséquences de la conception institutionnelle de l'OMC614
      • 432. L'institutionnalisation dans des perspectives plus larges615
      • Affaires citées par leur titre abrégé 617
      • Bibliographie 621
      • Index 667
      • Table des matières 675

  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 341.95 CHA

    Niveau 3 - Droit