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Livre

Camus et l'impossible trêve civile...

Résumé

Ami d'Albert Camus, l'auteur lance avec l'écrivain, des libéraux et quelques Algériens un "Appel pour une trêve civile", le 22 janvier 1956 à Alger. Le but de cette manifestation était d'obtenir que la guerre épargne les femmes, les enfants et les personnes âgées. Charles Poncet relate la préparation de cette journée, son déroulement, les incidents survenus et explique la pensée d'Albert Camus. ©Electre 2015


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2015
  • Notes
    • Bibliogr. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (330 p.) : ill. ; 21 cm
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-07-014881-3
  • Indice
    • 961.23 Histoire de l'Algérie de 1954 à 1962
  • Quatrième de couverture
    • Camus et l'impossible trêve civile suivi d'une correspondance avec Amar Ouzecane

      Le 22 janvier 1956, venu à Alger à l'appel d'un petit groupe d'amis musulmans et européens, Albert Camus lance un « Appel pour une Trêve civile ». Alors que déjà une guerre multiplie les victimes de toutes origines, il s'agit d'obtenir des forces en présence qu'elles s'engagent au moins à éviter de tuer des innocents.

      Tandis que l'extrême droite l'assiège aux cris de, « À mort Camus ! Mendès au poteau ! », la réunion reçoit le soutien des Églises comme de Ferhat Abbas. Amar Ouzegane est là, membre du comité de la Trêve civile mais aussi émissaire inavoué du FLN. Deux semaines après, Guy Mollet cède aux ultras de l'Algérie française. La voie est dès lors ouverte à la bataille d'Alger puis à la surenchère des violences.

      Vingt ans plus tard, Charles Poncet, le plus proche des amis algérois de Camus, entreprend le récit de ce qui fut en Algérie l'ultime moment de fraternisation de représentants des deux communautés. Resté inédit, ce document remarquable, qui relate aussi une forte histoire d amitiés autour de Camus, est ici public, mis en perspective par un ensemble d'informations et de commentaires : il est aussi éclairé par la correspondance lucide que son auteur échange en 1976 avec Ouzegane sur les leçons à tirer, de part, et d'autre, de cette initiative de la dernière chance.

      Passé quatre autres décennies et par-delà son échec immédiat, le choix d'humanité que portait l'« Appel » de 1956 résonne aujourd'hui avec une force intacte. Alors même qu'à la dérive meurtrière du fondamentalisme risquent de répondre la tentation du refus de f Autre ou une escalade sécuritaire, le seul combat n'est-il pas de conserver possible une vie commune où tous trouvent à s'exprimer librement dans le respect de chacun ?


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015 ;
    • Electre
  • Disponible - 961.23 PON

    Niveau 2 - Histoire