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La surveillance de l'exécution des arrêts et décisions des Cours européenne et interaméricaine des droits de l'homme : contribution à l'étude du droit du contentieux international

Résumé

Cette étude approfondie des procédures de surveillance de l'exécution des arrêts et décisions des Cours européenne et interaméricaine des droits de l'homme montre que l'instance ne se termine pas au jour prononcé de l'arrêt définitif. Les organes de surveillance exercent une contrainte sur les Etats afin de les forcer à exécuter les arrêts et décisions. ©Electre 2015


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2015
  • Notes
    • Bibliogr. Sites Internet
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (644 p.) ; 24 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-233-00757-5
  • Indice
    • 341.98 Conflit de juridiction, exequatur
  • Quatrième de couverture
    • Institut international des droits de l'homme.

      Cet ouvrage, qui propose une étude approfondie des procédures de surveillance de l'exécution des arrêts et décisions des Cours européenne et interaméricaine des droits de l'homme, porte un regard renouvelé sur le procès international et la morphologie de l'instance. Les deux procédures étudiées prouvent que l'instance ne se termine pas au jour du prononcé de l'arrêt définitif. Celle-ci continue et révèle l'existence de statuts de tiers très singuliers ainsi que de nouveaux types de recours mixtes dans le contentieux international, qui prennent leur source dans la demande en interprétation et le recours en révision. Au-delà des contentieux juridictionnel et quasi juridictionnel de l'exécution qu'elles instaurent et qui mettent à jour l'existence d'imperi judiciaire et quasi judiciaire, inédits en droit international, ces procédures de surveillance renouvellent par ailleurs les théories du contrôle et du suivi. L'analyse proposée porte ainsi sur des procédures de voies d'exécution, dans un domaine réputé souple et politique. En effet, à l'issue d'un contrôle des comportements étatiques, les organes de surveillance exercent une contrainte sur les États afin de les forcer à exécuter les arrêts et décisions. Cette contrainte est formelle et consiste en un suivi continu d'actes, duquel l'État ne peut se libérer que s'il exécute la chose jugée ou décidée, dans le sens où l'entendent les organes de surveillance, c'est-à-dire selon la chose à exécuter (res exsequenda). Cette chose, qui résulte du suivi, se substitue à la chose jugée en tant que nouveau réfèrent de contrôle des comportements étatiques. La logique des suivis prouve donc que le principe selon lequel les décisions juridictionnelles internationales sont obligatoires et non exécutoires n'est pas absolu.


  • Tables des matières
      • La surveillance de l'exécution des arrêts et décisions des Cours européenne et interaméricaine des droits de l'homme

      • Contribution à l'étude du droit du contentieux international

      • Anne-Catherine Fortas

      • A. Pedone

      • Sigles et abréviations5
      • Sommaire9
      • Introduction
      • I. Enjeux théoriques de la question de la surveillance de l'exécution d'une décision juridictionnelle internationale16
      • A. L'acte juridictionnel international16
      • 1. Les effets de l'acte juridictionnel international en droit international17
      • 2. Les effets de l'acte juridictionnel international en droit interne18
      • B. La question de l'exécution des décisions juridictionnelles internationales20
      • 1. Une notion provenant de la psychologie et reprise par le droit interne20
      • 2. Une notion difficilement transposable en droit international24
      • C. La question de la surveillance de l'exécution des obligations et décisions juridictionnelles internationales26
      • II. Spécificité de la question de la surveillance de l'exécution des arrêts et décisions des Cours européenne et interaméricaine des droits de l'homme31
      • A. Précisions de termes du sujet31
      • B. Particularités des arrêts et décisions des Cours européenne et interaméricaine des droits de l'homme33
      • 1. Les différences procédurales des deux contentieux35
      • 2. Les différences de nature des actes juridictionnels40
      • 3. Un point commun : le principe de subsidiarité45
      • C. Un constat : le contraste entre les textes et la pratique49
      • 1. Ce que les Etats ont voulu49
      • 2. Ce qui ressort de la pratique54
      • D. Problématisation, méthode et présentation de la thèse57
      • 1. Problématisation57
      • 2. Méthode58
      • 3. Thèse défendue60
      • Titre préliminaire
        Les faits d'inexécution : identification et qualification juridique
      • Section 1. L'étendue de l'obligation d'exécution des arrêts65
      • §1. Le contenu de l'obligation d'exécution des arrêts68
      • A. L'exécution des obligations de restitutio in integrum, du paiement de la satisfaction équitable, de garanties de non-répétition et/ou de cessation de l'illicite : le contenu de l'obligation d'exécution d'un arrêt de la Cour européenne70
      • 1. Des obligations d'adopter des mesures individuelles71
      • a. La double fonction de la restitution : un moyen de replacer le requérant dans la situation antérieure à la violation et un potentiel moyen de faire cesser l'illicite72
      • b. Le paiement de la satisfaction équitable74
      • 2. Des obligations d'adopter des mesures générales75
      • a. Des mesures pour faire cesser l'illicite77
      • b. Des mesures de garantie de non-répétition pour prévenir des violations similaires78
      • c. Des mesures pour réparer les préjudices d'un « groupe » de requérants similaires79
      • d. Des mesures permettant de prévenir, faire cesser l'illicite, réparer et d'exécuter intégralement l'arrêt82
      • B. L'exécution de l'« Obligation de réparation » : le contenu de l'obligation d'exécution d'un arrêt de la Cour interaméricaine84
      • 1. Des obligations de restitution87
      • 2. Des obligations d'adopter des mesures de réhabilitation88
      • 3. Des obligations d'adopter des mesures de satisfaction89
      • 4. Des obligations d'adopter des garanties de non-répétition91
      • 5. Des obligations d'enquêter, de juger et éventuellement sanctionner92
      • C. L'exécution des obligations matérielles selon des obligations procédurales95
      • 1. Des obligations tenant à des délais d'exécution95
      • a. Les délais brefs et immédiats en cas d'urgence96
      • i. Le principe du délai immédiat d'exécution96
      • ii. Des délais « brefs » pour des obligations de mesures individuelles urgentes97
      • iii. Le « temps utile » pour exécuter une mesure individuelle98
      • b. Le « délai raisonnable »99
      • i. Un « temps utile » ou un « délai raisonnable » modulable selon la nature des mesures générales à prendre : le cas de la Cour européenne101
      • ii. Un délai raisonnable variable en fonction des faits de l'espèce et des mesures de réparation à prendre : le cas de la Cour interaméricaine102
      • iii. Des délais de négociation et de remise du rapport étatique103
      • 2. D'autres obligations procédurales104
      • a. L'exceptionnelle « fixation d'un calendrier pour l'introduction de propositions de modification droit interne » par la Cour européenne104
      • b. La remise d'un rapport étatique à la Cour interaméricaine sur les mesures adoptées et/ou prévues pour exécuter les obligations résultant de l'arrêt106
      • §2. Les « pratiques incompatibles » avec l'obligation d'exécution d'un arrêt108
      • A. Les pratiques incompatibles des Etats européens avec les obligations de mesures individuelles et de mesures générales110
      • 1. Les pratiques incompatibles relevant des « affaires de référence » et des « affaires répétitives »111
      • a. Les pratiques incompatibles avec l'article 3 (éventuellement combiné avec les articles 2, 13, 14, 6, 5 et/ou 8) de la CEDH113
      • b. Les pratiques incompatibles avec les articles 6 et 13 de la CEDH114
      • 2. Les pratiques incompatibles relevant des « affaires isolées »116
      • B. Les pratiques incompatibles des Etats américains avec l'« Obligation de réparation »117
      • 1. Les pratiques incompatibles avec les obligations de mesures de restitution117
      • 2. Les pratiques incompatibles avec les obligations de mesures de réhabilitation118
      • 3. Les pratiques incompatibles avec les obligations de satisfaction120
      • 4. Les pratiques incompatibles avec les obligations de garanties de non-répétition121
      • 5. Les pratiques incompatibles avec les obligations d'enquêter, de juger et éventuellement sanctionner122
      • Section 2. Le moment de la commission des faits d'inexécution126
      • §1. Des faits continus129
      • A. Des faits continus en raison de la non-adoption des mesures de réparation par les Etats130
      • 1. La non-création dans les délais impartis de voies de recours indemnitaires permettant de réparer les préjudices des victimes de problèmes structurels130
      • a. Le cas de recours indemnitaires résultant de la violation du Protocole n° 1131
      • b. Les cas des recours indemnitaires résultant de la violation des articles 6 et 13 de la CEDH131
      • 2. Les faits d'inexécution perpétuant la violation d'une obligation de réparation en l'absence de la prise de mesures nécessaires132
      • B. Des faits continus résultant de la non-adoption de mesures de garanties de non-répétition134
      • 1. La non-adoption dans les délais de « recours effectifs »134
      • 2. La persistance à ne pas modifier le droit interne135
      • C. Des faits continus de la violation de l'obligation de cessation de l'illicite136
      • 1. La persistance à ne pas prendre toutes les mesures nécessaires dans les délais impartis pour traiter des violations déjà commises136
      • 2. La persistance du maintien d'une législation ou d'une pratique interne incompatible137
      • §2. Des faits d'inexécution composites137
      • A. La perpétuation de pratiques incompatibles du fait de l'adoption de lois imparfaites138
      • B. Des faits d'inexécution continus en corrélation avec la violation de l'obligation d'enquêter, poursuivre et/ou sanctionner139
      • Partie 1.
        La nature des procédures de surveillance
      • Titre 1.
        Des procédures juridictionnelle et quasi juridictionnelle
      • Chapitre 1. Une surveillance juridictionnelle « propio motu » : une illustration de la théorie de l'« auto-habilitation » par la Cour interaméricaine147
      • Section 1. La construction de la procédure en supervision de l'exécution des arrêts par la Cour interaméricaine : une rupture avec le principe du consensualisme étatique149
      • §1. De 1989 à 2003 : premières affirmations d'un pouvoir juridictionnel de supervision de l'exécution de ses arrêts par la Cour interaméricaine149
      • §2. La justification de l'existence d'un pouvoir juridictionnel de supervision de l'exécution des arrêts de la Cour interaméricaine : l'arrêt Baena Ricardo de 2003155
      • A. Les arguments de l'Etat157
      • B. Les arguments de la Commission interaméricaine et des représentants des victimes160
      • C. Les arguments de la cour interaméricaine161
      • §3. Le renforcement de la procédure de supervision de l'exécution depuis 2004169
      • Section 2. La construction de la procédure en supervision de l'exécution des mesures provisoires par la Cour interaméricaine172
      • §1. Le maintien des mesures conditionné par la persistance de l'extrême gravité et l'urgence175
      • §2. Le renforcement des comportements ordonnés par l'adjonction de nouvelles mesures176
      • Conclusion du Chapitre 1177
      • Chapitre 2. Une surveillance quasi juridictionnelle du Comité des Ministres185
      • Section 1. Le Comité des Ministres « dit le droit »188
      • §1. Le Comité dit le droit applicable au préalable : les précisions générales apportées au contenu de l'obligation d'exécution d'un arrêt188
      • A. La précision de l'obligation de erstitutio in integrum : la recommandation Rec (2000) 2 sur le réexamen ou la réouverture de certaines affaires au niveau interne à la suite des arrêts de la Cour européenne ou les conséquences à tirer de l'affaire Papamichalopoulos c. Grèce190
      • B. La précision des obligations de cessation de l'illicite et de garanties de non-répétition191
      • 1. La recommandation Rec (2004) 5 sur la vérification de la compatibilité des projets de loi, des lois en vigueur et des pratiques administratives avec les normes fixées par la Convention européenne : des indications pour prévenir des violations des droits de l'homme et limiter le nombre de requêtes devant la Cour192
      • 2. Les recommandations Rec (2004) 6 sur l'amélioration des recours internes et Rec (2010) 3 sur les recours effectifs face à la durée des procédures : des solutions aux problèmes structurels193
      • a. La recommandation Rec (2004)6 : des éclaircissements sur la notion de « recours effectifs » à la lumière de la chose interprétée de la Cour européenne193
      • b. La recommandation Rec (2010) 3 relative aux recours effectifs face à la durée des procédures : des solutions pour le respect du délai raisonnable dans les procédures internes195
      • C. La recommandation (2008) 2 sur les moyens efficaces à mettre en oeuvre au niveau interne pour l'exécution rapide des arrêts de la Cour : un rappel général des implications de l'obligation de l'article 46§1 de la CEDH196
      • §2. Le Comité des Ministres « dit le droit » en l'appliquant à un cas particulier198
      • A. Des qualifications et des interprétations différentes de celles de la Cour européenne198
      • B. Le contrôle de conventionalité motu propio des mesures d'exécution200
      • Section 2. La reconnaissance des effets juridiques des recommandations et des résolutions du Comité des Ministres par la Cour européenne et les Etats202
      • §1. Des fondements pour les arrêts de la Cour européenne203
      • A. La résolution Res (2004) 3 : le texte à l'origine de la technique de l'arrêt pilote203
      • B. Les recommandations Rec (2000) 2 et Rec (2004) 6 : des textes renforçant l'interprétation évolutive de l'article 46 de la CEDH205
      • 1. Des recommandations interprétées aux fins d'exécution des mesures générales : la portée de l'arrêt Scordino n° 1205
      • 2. La confirmation de la portée normative des recommandations et des résolutions intérimaires par la jurisprudence postérieure206
      • §2 Des conséquences directes tirées des recommandations et des résolutions intérimaires par les Etats208
      • A. L'adaptation dans les législations internes de recommandations du Comité des Ministres208
      • 1. Des modifications normatives permettant la réouverture de procédures aux fins d'exécution de la restitutio in integrum209
      • 2. La création de recours effectifs pour éviter la répétition de violations similaires212
      • B. Des modifications des pratiques jurisprudentielles213
      • 1. Des conséquences tirées de la recommandation Rec(2002)2 sur le réexamen ou la réouverture de certaines affaires au niveau interne suite à des arrêts de la Cour européenne213
      • 2. Des conséquences tirées d'autres recommandations215
      • Conclusion du Chapitre 2217
      • Conclusion du Titre 1219
      • Titre 2. Des procédures contentieuses221
      • Chapitre 1. La liberté des moyens de preuve des parties dans le respect du principe du contradictoire225
      • Section 1. Les Etats défendeurs doivent prouver leur bonne foi : renversement de la charge de la preuve227
      • §1. La remise du rapport : une obligation d'informer sur l'état d'avancement des mesures d'exécution ordonnées, un moyen de les contester228
      • A. La contestation de l'« opportunité » des mesures ordonnées par le biais du recours en rectification de l'erreur matérielle230
      • B. Invoquer le droit interne pour justifier l'inexécution : l'exemple de l'obligation d'enquêter, juger et sanctionner232
      • 1. Des « résistances ouvertes » du pouvoir exécutif233
      • 2. « résistances ouvertes » des autres pouvoirs de l'Etat237
      • §2. Les plans et bilan d'action des Etats européens : des obligations étatiques de rendre compte de l'état d'exécution des arrêts et décisions au Comité des Ministres241
      • A. L'exécution envisagée : le plan d'action245
      • 1. La non-présentation du calendrier, du plan d'action et/ou des informations partielles : l'expression d'une mauvaise foi247
      • 2. Des résistances résultant de conflits en droit interne quant aux mesures à prendre250
      • B. L'exécution réalisée : le bilan d'action251
      • Section 2. Les obligations des autres parties252
      • §1. L'obligation de la Commission interaméricaine de faire des observations sur les rapports de Etats et des victimes253
      • A. Une requérante confirmant son rôle de Ministère public256
      • 1. En défendant le droit à la réparation des victimes256
      • 2. En veillant au respect du droit interaméricain : l'évaluation du droit interne de l'Etat259
      • B. Une requérante interprète et critique à l'égard des inexécutions de l'Etat261
      • C. Un rôle d'observateur et/ou d'assistance262
      • §2. Les communications des victimes européennes sur la satisfaction équitable et les mesures individuelles : un moyen de critiquer et contester les mesures étatiques et/ou la surveillance du Comité des Ministres263
      • A. Des communications contestant les plans/bilans d'action et/ou la surveillance du Comité des Ministres264
      • 1. Le signalement d'inexécutions et/ou des insuffisances du droit interne264
      • 2. La contestation de la surveillance du Comité des Ministres266
      • B. Des communications demandant de l'assistance et des éclaircissements au Comité des Ministres266
      • 1. Des demandes de conseils et d'assistance267
      • 2. Des demandes d'application des articles 46§3 et 46§4 de la CEDH267
      • Conclusion du Chapitre 1268
      • Chapitre 2. Le pouvoir des organes de surveillance d'obtenir des preuves supplémentaires pour évaluer avec certitude l'état d'exécution : aspects inquisitoires273
      • Section 1. La prise en compte des observations des tiers273
      • §1. L'obligation de la Cour interaméricaine de tenir compte des observations des victimes avérées276
      • A. Les observations obligatoires d'une victime avérée au cours de la supervision de l'exécution de l'arrêt : un statut de tiers indispensable particulièrement intéressé277
      • 1. Des contradictions visant à établir la vérité et à mettre à jour la mauvaise foi de l'Etat277
      • a. Des informations sur leur situation de victime277
      • b. Des informations sur le droit interne de l'Etat visant à faire constater des violations de l'obligation d'exécution de l'arrêt278
      • 2. De nouvelles demandes de mesures adressées à la Cour279
      • a. La demande visant à réitérer les obligations de l'Etat ou à ordonner de nouvelles obligations280
      • b. La demande ou la précision d'un calendrier280
      • c. La demande de l'application de l'article 65 de la CADH281
      • B. Les observations obligatoires d'un « bénéficiaire renforcé » au cours de la surveillance des mesures provisoires282
      • §2. L'éventuel « effet » d'écrits d'amici curiae dans la procédure de supervision interaméricaine284
      • §3. La faculté du Comité des Ministres « de prendre en considération toute communication transmise par des ONG, ainsi que par des institutions nationales pour la promotion et la protection des droits de l'homme »286
      • A. Des communications de tiers comparables à celles d'amici curiae287
      • 1. Des communications dénonçant des inexécutions et la mauvaise foi de l'Etat288
      • 2. Des communications critiquant le droit interne de l'Etat289
      • a. En mettant à jour l'incompatibilité des modifications normatives avec l'arrêt de la Cour289
      • b. En mettant à jour des pratiques incompatibles avec des arrêts de la Cour290
      • B. Une communication spontanée291
      • Section 2. Des moyens d'obtenir « une production forcée de preuves »292
      • §1. Les moyens de la Cour interaméricaine292
      • A. Des audiences publiques et privées293
      • 1. Les audiences au titre de la surveillance de l'exécution des mesures provisoires294
      • 2. Les audiences au titre de la surveillance de l'exécution des arrêts295
      • B. Demander d'autres informations et des expertises301
      • §2. Les moyens du Comité des Ministres302
      • A. Demander une interprétation en vertu de l'article 46§3 de la CEDH302
      • B. Surseoir à décider sur l'état d'exécution305
      • C. Une sanction envisagée : le reclassement de l'affaire en procédure soutenue306
      • Conclusion du Chapitre 2306
      • Conclusion du Titre 2311
      • Conclusion de la première partie315
      • Partie 2.
        La consistance des procédures de surveillance
      • Titre 1.
        L'objet des procédures de surveillance : le contrôle de comportements étatiques
      • Chapitre 1. Le contrôle de comportements imposés et de comportements escomptés325
      • Section 1. La différenciation par le Comité des Ministres des comportements de l'Etat selon une procédure à deux axes327
      • §1. La surveillance standard : la prise en charge des comportements escomptés328
      • A. Une procédure respectueuse du principe de subsidiarité : le rôle limité du Comité des Ministres328
      • B. Le déclassement d'une affaire de la surveillance soutenue à la surveillance standard : l'attente escomptée330
      • C. La procédure simplifiée du paiement de la satisfaction équitable331
      • §2. La « surveillance soutenue » : la prise en charge des comportements imposés332
      • A. Une procédure de surveillance sur la gravité et la complexité des mesures d'exécution333
      • 1. Des indicateurs significatifs prenant en compte les comportements imposés de l'Etat dès l'origine333
      • 2. Des affaires susceptibles d'être débattues334
      • 3. Les mesures provisoires336
      • B. Le reclassement d'une affaire en surveillance soutenue : un révélateur du caractère obligatoire des comportements de l'Etat337
      • Section 2. Les comportements imposés justifiés par une interprétation évolutive de la CADH à l'aune des principes du droit des traités341
      • A. Les comportements imposés, des conséquences des obligations primaires des Etats342
      • 1. L'impossibilité d'invoquer le droit interne pour refuser d'assumer la responsabilité constatée : une conséquence des principes de bonne foi et de l'article 27 de la Convention de Vienne342
      • a. Distinction entre l'article 27 de la Convention de Vienne et les articles 3 et 32 des articles sur le droit de la responsabilité342
      • b. Confirmation du raisonnement selon le droit des traités par la Cour interaméricaine : l'hypothèse de l'article 60§5 de la Convention de Vienne sur le droit des traités343
      • 2. L'ambigu lien de causalité entre droit de la responsabilité et droit des traités346
      • B. Des comportements imposés justifiés par l'interprétation corrélative des articles 67, 68, 1 et 2 de la CADH348
      • §2. Des « effets du droit international sur le droit interne »353
      • A. Des comportements imposés résultant de nouvelles obligations positives : le sens de l'expression « prendre toutes les mesures nécessaires »354
      • B. Des comportements imposés résultant d'obligations de faire : une contradiction avec le principe d'exécution de bonne foi rappelé par la Cour dans ses visas356
      • Conclusion du Chapitre 1358
      • Chapitre 2. Le contrôle approfondi du droit interne : une liberté sous contrôle et un contrôle de la liberté361
      • Section 1. La liberté sous contrôle : le contrôle des comportements escomptés362
      • §1. La vérification de l'effectivité des comportements adoptés364
      • A. Le contrôle de la cessation de la violation et de la restitution365
      • 1. Les textes à l'appui du contrôle365
      • a. Les recommandations du Comité des Ministres365
      • b. Les textes de l'Assemblée Parlementaire366
      • 2. Des interprétations permettant de préciser le sens des obligations étatiques367
      • a. L'exemple de l'obligation d'enquêter368
      • b. Des précisions sur le sens de la restitution369
      • B. Le contrôle des mesures générales visant à garantir la non-répétition371
      • 1. L'approfondissement du sens de la garantie de non-répétition372
      • a. Les critères de la rapidité, de l'urgence et de la gravité d'adoption des mesures372
      • b. L'introduction de la notion de problème structurel373
      • 2. L'extension du sens de la garantie de non-répétition : de l'insuffisance de la mise en place de voies de recours internes à l'émergence de l'exécution provisoire374
      • §2. L'étendue du contrôle : des constats de violations à la précision des comportements escomptés par le Comité des Ministres376
      • A. Des « constats » de violations continues de la CEDH377
      • B. Le « développement » du sens de la chose jugée : la précision des comportements escomptés379
      • 1. La suggestion d'autres mesures380
      • 2. La nécessité d'adopter d'autres mesures382
      • C. Le contrôle du droit interne à l'aune de la CEDH et de la chose interprétée384
      • 1. Un contrôle à la lumière des « exigences de la Convention »385
      • 2. Un contrôle à la lumière des « exigences de la jurisprudence de la Cour »386
      • Section 2. Le contrôle de la liberté : le contrôle de comportements imposés387
      • §1. L'orientation des comportements388
      • A. Les lignes directrices et les critères détaillés de la Cour interaméricaine389
      • 1. Des lignes directrices selon le degré de coopération des Etats389
      • a. La sollicitation d'un nouveau rapport étatique détaillé : marqueur de l'insatisfaction des comportements étatiques consécutifs à une décision ou un arrêt390
      • i. La vérification de preuves réelles aux fins d'évaluation de la situation interne390
      • ii. La vérification de la volonté d'exécution393
      • b. L'orientation de l'« auto-interprétation » des Etats394
      • 2. Des critères détaillés selon le degré de résistance de l'Etat395
      • a. L'explication des implications de ses arrêts396
      • b. La réitération d'obligations et l'imposition de nouvelles obligations397
      • B. L'attention particulière portée par le Comité des Ministres à l'efficacité des mesures internes399
      • 1. L'évaluation des projets de lois et de l'impact concret de la mise en place des recours internes399
      • 2. Expliquer à l'Etat les modifications qu'il doit effectuer401
      • §2. L'immixion dans le droit interne403
      • A. Le contrôle du contrôle de conventionalité : l'apport de l'ordonnance Gelman c. Uruguay du 20 mars 2013405
      • 1. Le conditionnement de l'exécution de la chose jugée par un contrôle de conventionalité effectué à l'aune de la CADH et de la chose interprétée406
      • 2. Un contrôle général et préventif à la lumière de la chose interprétée410
      • a. La chose interprétée de la Cour de San José s'impose à tous les organes de l'Etat410
      • b. Des conséquences pour l'Etat et le principe de subsidiarité414
      • i. Conséquences pour le droit interne : les questions de l'applicabilité directe et de l'amparo constitutionnel415
      • ii. Un droit interaméricain intégré et intégratif : l'interaméricanisation totale du droit étatique419
      • 3. Des conséquences pour la hiérarchisation du droit international421
      • a. L'« ordre public interaméricain » et l'obligation erga omnes partes d'exécution de la chose interprétée422
      • b. L'obligation d'exécution, une norme de jus cogens interaméricain ?425
      • B. Le contrôle élargi de la conventionalité du droit interne par le Comité des Ministres427
      • 1. Le contrôle conformément aux exigences de la Convention427
      • 2. Le contrôle « conformément aux exigences de la jurisprudence de la Cour » fait à l'invitation de la Cour428
      • Conclusion du Chapitre 2431
      • S'agissant du contrôle des comportements escomptés431
      • S'agissant du contrôle des comportements imposés432
      • Conclusion du Titre 1437
      • Titre 2.
        La finalité des procédures des surveillances : le suivi d'une chose à exécuter
      • Chapitre 1. Le suivi d'actes desquels résulte la chose à exécuter : la matérialisation de recours hybrides445
      • Section 1. Les marqueurs européens du suivi de la chose : des actes provisoires de l'exécution446
      • § 1. Le suivi de la chose à exécuter à travers le suivi des actes rendus au cours de la surveillance447
      • A. Le suivi de la chose à travers les résolutions intérimaires : des actes provisoires d'interprétation de la chose à exécuter447
      • B. Le suivi de la chose à travers l'ordre des travaux annotés et les décisions449
      • § 2. La concrétisation de la chose à exécuter : le prononcé de résolutions finales451
      • A. Les Etats européens exécutent la chose à exécuter452
      • B. La réouverture d'une procédure de surveillance déjà clôturée par une résolution finale453
      • Section 2. Les marqueurs interaméricains du suivi de la chose : les ordonnances en supervision de l'exécution455
      • § 1. Des actes juridictionnels obligatoires et/ou définitifs, marqueurs du suivi456
      • A. Les ordonnances de la Cour interaméricaine en supervision de l'exécution des arrêts : un acte juridictionnel obligatoire et définitif de nature provisoire permettant une révision de la chose à exécuter457
      • B. La confirmation de l'existence de la chose à exécuter par la première demande de mesures provisoires au sein du contentieux de l'exécution : l'apport de l'ordonnance Peuple Saramaka C. Surinam du 4 septembre 2013460
      • C. Les ordonnances de suivi du maintien ou de levée des mesures provisoires : des ordonnances en mesures provisoires462
      • D. Des décisions d'administration du suivi : les ordonnances non définitives de la présidence de la Cour interaméricaine464
      • §2. Des atténuations au suivi de la chose à exécuter465
      • A. Le suivi selon les arrêts en interprétation465
      • B. Le suivi selon ce que les parties et/ou les victimes ont voulu : une exception acceptée par la Cour interaméricaine468
      • Conclusion du Chapitre I470
      • Chapitre 2. Le suivi de la chose à exécuter : une voie d'exécution contraignant formellement l'Etat473
      • Section 1. La contrainte par le temps et l'injonction474
      • §1. La pression temporelle474
      • A. Les intervalles de contrôle475
      • 1. La suivi continu du paiement de la satisfaction équitable476
      • a. Le suivi du paiement de la satisfaction équitable dans les délais impartis par la Cour477
      • b. Le maintien du suivi jusqu'au paiement477
      • 2. Un suivi continu des mesures générales et individuelles qui reste néanmoins flexible478
      • 3. Les délais de remise des rapports des Etats américains479
      • B. Le suivi des calendriers481
      • 1. Dans le cas européen481
      • 2. Dans le cas interaméricain482
      • §2. La contrainte par les différentes catégories d'injonctions aux fins d'exécution de la chose à exécuter484
      • A. Des « injonctions préventives »485
      • B. Des « injonctions correctrices »486
      • Section 2. Les ultimes armes du suivi487
      • §1. Le recours en manquement du Comité des Ministres : article 46§4 de la CEDH488
      • §2. Le recours à l'article 65 de la CADH par la Cour interaméricaine492
      • Conclusion du Chapitre 2498
      • Conclusion du Titre 2501
      • Conclusion de la seconde partie503
      • Conclusion générale
      • D'un point de vue procédural505
      • D'un point de vue substantiel506
      • Annexes511
      • Bibliographie565
      • Jurisprudence et textes593
      • Rapports, résolutions, sites Internet631
      • Table des matières633

  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 341.98 FOR

    Niveau 3 - Droit