Guide juridique de l'hospitalisation sous contrainte
Conséquences pratiques des réformes de 2011 et 2013 et projet de loi de santé 2015 (article 13)
Annie Fredon/Arsène Hu-Yen-Tack
LEH Édition
Préface7
Introduction
Chapitre I - L'apparition de la psychiatrie dans la société
française et l'histoire du statut du malade mental
à partir du XIXe siècle
11
I. La loi Esquirol (1838)12
II. La loi Évin (1990)15
III. La loi Bertrand (2011)16
IV. La loi Touraine (2013)17
Chapitre II - Le rôle majeur du médecin psychiatre
en qualité de régulateur social
19
I. L'examen clinique20
II. Le diagnostic médical22
III. L'examen somatique obligatoire lors de l'admission en soins psychiatriques
sous contrainte25
Chapitre III - Les différents termes utilisés par les psychiatres
lors de la rédaction de leurs certificats médicaux
27
I. Les principaux motifs cliniques justifiant la demande d'enfermement28
Titre I
Une réforme complexe mais nécessaire
31
Chapitre I - La philosophie de la réforme
33
I. La loi controversée de 2011 dont l'aspect sécuritaire a été tempéré en 201334
II. Un arsenal juridique imposant et adapté à sa mise en place37
Chapitre II - La reconduction des modes d'hospitalisation
sous contrainte renforcés à la marge
43
I. L'hospitalisation en soins psychiatriques sur demande d'un tiers (SDT)
ou sur décision du directeur de l'établissement d'accueil (SDDE)45
II. L'admission en soins psychiatriques sur décision du représentant de l'État (SDRE)68
III. L'admission en soins psychiatriques consécutive à une décision
judiciaire89
IV. L'hospitalisation forcée des détenus (article D398 du Code de procédure pénale)104
Chapitre III - Les apports pratiques de la réforme
107
I. Les nouvelles modalités de prise en charge des soins psychiatriques107
II. La forme et la fréquence des certificats médicaux121
III. Les situations nouvelles non prises en compte par le CSP124
IV. Des outils de protection interne et externe : la confirmation de l'importance du rôle
joué par certains organes128
Titre II
La consolidation des droits des personnes hospitalisées
143
Chapitre I - Un renforcement des droits
151
I. L'obligation d'information152
II. Le droit de choisir librement l'établissement d'accueil et le praticien163
III. Le droit de communiquer avec un certain nombre d'autorités164
IV. Le droit de prendre conseil auprès d'un médecin ou d'un avocat166
V. Le droit de correspondre168
VI. Le droit d'exercer des activités religieuses ou philosophiques170
Chapitre II - ... Dont la protection est garantie par
le droit supranational
171
I. Le consentement du patient à son internement171
II. La protection du droit à un recours devant un juge ou un tribunal172
III. Le droit au respect de la personne et de sa dignité174
IV. Le droit au respect de la vie privée175
V. Le droit de visite176
VI. Le droit de vote177
Titre III
Une mutation juridictionnelle au profit du juge judiciaire
179
Chapitre I - Le rôle fondamental du juge des libertés et
de la détention (JLD)
183
I. Introduction de plusieurs cas de contrôle des mesures d'hospitalisation complète185
II. Des procédures renforcées avec la prise en compte des précédents
médicaux des patients187
Chapitre II - La procédure applicable aux différents cas
de saisine du juge
191
I. La procédure applicable devant le juge de première instance (JLD)191
II. La procédure applicable devant le juge de seconde instance207
III. La procédure applicable devant le juge de cassation214
Chapitre III - L'Unification et la dévolution du contentieux
au profit du juge des libertés et de la détention
217
I. Le traitement et les conséquences des contentieux avant le 1er janvier 2013217
II. L'unification du contentieux depuis le 1er janvier 2013258
Titre IV
Le regard porté par les différents acteurs sur la réforme
279
Sous-titre IV - I. Le contexte particulièrement controversé
de la réforme entreprise en 2011...
281
Chapitre I - Le satisfecit nuancé mais prématuré accordé au
gouvernement par les parlementaires dans les six premiers
mois de mise en place de la réforme de 2011
283
I. Une mise en oeuvre complexe284
II. Des difficultés récurrentes évidentes288
Chapitre II - Une mise en place dans la douleur pour les EPSM
297
I. Une date d'application inappropriée297
II. Un texte qui a aggravé la situation de sous-effectif des EPSM...298
III. ... Leur situation financière...299
IV. ... Et les a confrontés à de nombreuses difficultés induites par une application précipitée
de la loi de 2011300
Chapitre III - Les psychiatres : leur statut protecteur
de spécialiste remis en cause
309
I. Par l'instauration d'un régime de responsabilité311
II. Par une coopération imposée avec les autres autorités administratives320
III. Par la nécessité d'une remise en cause de leur cursus de formation324
Chapitre IV - Des difficultés d'application différemment
vécues selon les préfectures
329
I. La recherche de solutions locales330
II. Les difficultés des délégations territoriales de l'ARS331
III. Les dysfonctionnements du logiciel «HOPSY»332
IV. La problématique du calcul des délais de saisine du JLD et de ses conséquences333
Chapitre V - Les inquiétudes légitimes de l'institution
judiciaire
335
I. Des points positifs très limités336
II. Des points négatifs importants337
III. La réponse pratique des magistrats339
IV. Leurs conclusions340
V. Les pistes d'amélioration proposées par l'USM341
Chapitre VI - Les avocats partagés entre circonspection,
inquiétudes, protestations et espoirs
347
Chapitre VII - La colère des associations de défense contre
une réforme qui s'apparentait à un abus de confiance
351
I. Pour le Syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH) la loi de 2011 :
une amère déconfiture351
II. Pour le cercle de réflexion et de proposition d'actions sur la psychiatrie (CRPA) :
un «putsch judiciaire»352
III. Pour la Fédération nationale des patients en psychiatrie (FNAPSY) :
une véritable déception353
IV. Pour le Groupe Information Asiles (GIA) : un mensonge institutionnel353
V. Pour le contrôleur général des lieux de privation les insuffisances de la loi se
caractérisaient par un certain flou354
Sous-titre IV - II. ... A été à l'origine de sa modification par la loi
du 27 septembre 2013
359
Chapitre I - Le renforcement du mode de gestion des personnes
placées en soins contraints
363
I. Par de nouvelles modalités de placement363
II. Par une définition plus précise du programme de soins364
III. Par le retour des sorties d'essai366
Chapitre II - Une amélioration dans les garanties de prise
en charge des patients
369
I. Les nouvelles obligations de l'ARS369
II. Les nouvelles contraintes des EPSM369
III. Par la création d'un droit de visite des EPSM pour les parlementaires370
Chapitre III - Le JLD : Premier acteur impacté par la réforme
de 2013
371
I. Par un rôle accru sur les mesures de soins psychiatriques371
II. Par un régime d'assouplissement au bénéfice des patients pénalement irresponsables377
Chapitre IV - Un changement important dans la consolidation
des droits des patients placés en soins contraints
381
I. Par la publicité des débats381
II. Par la présence obligatoire d'un avocat382
III. Par le principe de la tenue des audiences au sein des EPSM382
IV. Par le certificat médical à établir en cas d'appel383
V. Par la suppression de la visioconférence384
VI. Par les modalités et la durée de la décision de maintien384
VII. Par la dématérialisation du registre des EPSM387
Chapitre V - Une clarification des procédures applicables
dans le cadre d'une mesure de soins sur décision du
représentant de l'état (SDRE)
389
I. Par une intervention préfectorale remise en cause389
II. Par de nouvelles dispositions concernant les personnes hospitalisées à la suite d'une
décision d'irresponsabilité pénale en raison de leurs troubles mentaux393
III. Par une prise en charge psychiatrique plus précise395
IV. Par la rationalisation du nombre de certificats médicaux produits en SDRE396
Chapitre VI - Une simplification de l'organisation des
établissements de santé
397
I. Par la disparition du statut légal des unités pour malades difficiles (UMD)397
II. Par de nouvelles modalités de prise en charge des personnes détenues souffrant de troubles
mentaux398
Chapitre VII - Des dispositions finales et transitoires en matière
pénale
401
Sous-titre IV - III. Le projet de loi de modernisation de 2015 prévoit
de restructurer notre système de santé mentale (article 13)
403
Chapitre I - Par une réorganisation territoriale plus efficace
405
I. Avec la création d'un projet territorial de santé mentale405
II. Avec une sectorisation accrue406
Chapitre II - Par des changements de matière de contrôle
des mesures d'hospitalisation sous contrainte
409
I. Concernant les cas de transfert409
II. Concernant l'information du préfet409
III. Concernant le maintien de l'information du Parquet410
Chapitre III - Par l'encadrement des pratiques de placement
en chambre d'isolement et de contention
411
Chapitre IV - Par l'examen du cas spécifique de l'infirmerie
psychiatrique de la préfecture de police de Paris (I3P)
413
Bibliographie415
Abréviations433
Index435
Remerciements443