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Livre

Mémoires des guerres : le Centre-Val de Loire de Jeanne d'Arc à Jean Zay

Résumé

Réflexions sur les représentations du passé au sein d'une communauté territoriale limitée. Le choix s'est porté sur cette région délivrée par Jeanne d'Arc en 1429, puis qui a connu les occupations de 1814-1815, 1870-1871 et 1940-1941. Cette histoire mouvementée permet d'étudier la répercussion des événements locaux sur la construction de l'identité régionale et ses résonnances nationales. ©Electre 2015


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2015
  • Notes
    • Conçu à partir du colloque "Mémoires des guerres en Centre-Val de Loire de Jeanne d'Arc à nos jours : traces locales, résonances nationales et regards croisés", Orléans, 6-7 mai 2014
    • Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (349 p.-XXIV p. de pl.) : ill. en coul. ; 24 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-7535-4204-4
  • Indice
    • 944.23 Histoire de l'Orléanais et du Gâtinais
  • Quatrième de couverture
    • Mémoires des guerres

      Le Centre-Val-de-Loire, de Jeanne d'Arc à Jean Zay

      Se souvenir de la guerre permet-il d'en sortir ? La mémoire collective est sélective et toutes les guerres ne laissent pas les mêmes traces. Le Centre-Val de Loire, formé à partir des provinces du Berry, de l'Orléanais et de la Touraine, entretient avec les mémoires des guerres une relation certes singulière, née de sa situation au coeur du domaine royal, mais aussi archétypale. De la Délivrance d'Orléans par Jeanne d'Arc en 1429 aux occupations de 1814-1815, 1870-1871 et 1940-1944, les traces locales de sa mémoire participent à la construction de son identité régionale, tout en ayant des résonances nationales.

      Les acteurs régionaux du « devoir de mémoire » y ont combattu pour exhumer des oubliettes des souvenirs longtemps occultés, telle l'existence dès camps d'internement du Loiret. Pour autant, quels « lieux de mémoire » émergent dans la région ? Les monuments aux morts de la Grande Guerre semblent dominer au point que l'on peut s'interroger sur l'effacement de la mémoire de 1870 ou de celle des crimes de guerres de l'été 1944. De même, au côté de Jeanne d'Arc, instrumentalisée à chaque conflit, il faut attendre 2015 pour que Jean Zay rejoigne au Panthéon le préfet de Chartres, Jean Moulin. Et qu'en est-il de la fête johannique du 8 mai à partir de la Victoire de 1945 ? Étudier les usages des mémoires des guerres sur la longue durée, de la guerre de Cent ans à l'Occupation, en passant par les guerres de Religion, éclaire ainsi les crises d'identité qui empoignent la nation française de manière récurrente. Les regards croisés, enfin, de l'anthropologue sur la mémoire des occupants, et du littéraire sur la mémoire immédiate de Charles Péguy, contribuent à une histoire comparée des pratiques mémorielles.

      Si la Seconde Guerre mondiale a fait écran en recouvrant la mémoire des occupations précédentes, c'est toute la strate mémorielle accumulée de conflit en conflit que cet ouvrage entend déconstruire.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 944.23 MEM

    Niveau 2 - Histoire