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La Turquie dans la Grande guerre : de l'Empire ottoman à la République de Turquie

Résumé

Affaibli par deux conflits successifs, la guerre de Tripolitaine (1911-1912) et les guerres balkaniques (1912-1913), l'Empire ottoman tente de rester neutre au début de la Grande Guerre, mais un accord secret avec l'Allemagne en août 1914 le force à prendre parti. Malgré la capitulation de 1918, la résistance armée de Mustafa Kemal aboutit à une renégociation et à l'essor de la république. ©Electre 2015


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2015
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (250 p.) ; 23 x 15 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 9791091561839
  • Indice
    • 957.1 Histoire de l'Empire Ottoman
  • Quatrième de couverture
    • La Turquie dans la grande guerre
      de l'Empire ottoman à la République de Turquie

      À l'aube de la Grande Guerre, l'Empire ottoman sort très éprouvé de deux conflits : la guerre de Tripolitaine (1911-1912) et les guerres balkaniques (1912-1913). Un solide programme de réformes a été initié à l'automne 1913 et une mission militaire allemande prend ses fonctions en décembre 1913, dirigée par Liman von Sanders. Sous l'égide d'Enver Pacha, devenu ministre de la Guerre, la restructuration de l'armée ottomane se poursuit en 1914. Malgré un accord secret avec l'Allemagne, au début d'août 1914, qui va le précipiter dans la guerre à l'automne, l'Empire ottoman reste neutre le plus longtemps possible. Commence alors une longue guerre d'attrition sur de multiples fronts simultanés et des terrains variés, alliant guerre mobile et de tranchées. À l'instar des autres belligérants, l'État ottoman accomplit un effort de mobilisation totale, de forces régulières et irrégulières, avec une interdépendance entre les deux fronts, les champs de batailles et l'arrière. Le sort des armes change en 1916 pour les puissances centrales, marquant la fin des offensives et celle de l'espoir démesuré placé dans la propagande germano-ottomane du panislamisme et de l'appel au djihâd. L'endurance des forces ottomanes démontre une capacité de résilience inattendue, y compris après la signature de l'armistice de Moudros, lorsque Mustafa Kemal lance une véritable guerre d'indépendance contre l'occupation étrangère, permettant la renégociation des traités, puis la fondation de la république de Turquie en 1923.


  • Origine de la notice:
    • BPI
  • Disponible - 957.1 MOR

    Niveau 2 - Histoire