Le meurtre fondateur : l'acte psychique par excellence

Résumé

Réflexion sur le meurtre en tant qu'acte psychique impliqué dans le processus créateur, présent dans toutes les théogonies et cosmogonies de la Genèse à la naissance de Rome, son lien avec le complexe d'Oedipe, la portée destructrice du meurtre, et les conditions à réunir pour que cet acte soit fécond. ©Electre 2015

Contributeur(s)
- Chervet, Bernard (1951-....). Directeur de publication/coordinateur/coordonnateur
- Société psychanalytique de Paris. Éditeur scientifique
Éditeur(s)
- PUF
Date
- DL 2015
Notes
- Textes issus du colloque de la Société psychanalytique de Paris, SPP, tenu à Paris les 22-23 novembre 2014
- Bibliogr. p. 183-189
Langues
- Français
Description matérielle
- 1 vol. (189 p.) : ill. ; 22 cm
Collections
- Monographies et débats de psychanalyse
Sujet(s)
ISBN
- 978-2-13-062838-5
Indice
- 153 Psychanalyse
Quatrième de couverture
- Le meurtre fondateur
  L'acte psychique par excellence
  Dans cet ouvrage, les auteurs poursuivent une réflexion sur le rôle d'un acte psychique dénommé meurtre, abordé en tant qu'opération fondatrice du psychisme et de la mentalisation. Ils approchent l'implication de cette opération dans l'art, la loi, la sexualité, la transmission, le politique, et la confrontent aux lois de la biologie, du cosmos, etc.
  Le couple « meurtre et fondation » est impliqué dans toutes les cosmogonies, les théogonies, ainsi que dans la Genèse, par Caïn et Abel, mais aussi dans la naissance de Rome par un fratricide, et bien sûr dans celle du peuple juif avec Moïse. Le meurtre est toujours impliqué dans les processus originaires de l'humanité.
  Une série de questions est abordée par chaque auteur. Une telle opération de meurtre est-elle nécessaire, voire indispensable à la créativité, à l'organisation de la cité, à l'esprit du politique ? Comment dialectiser ce meurtre fondateur avec le meurtre destructeur ? Quel lien ce meurtre entretient-il avec la première assertion du complexe d'Oedipe et avec la tragédie humaine ? Quelles sont les conditions pour qu'un meurtre s'avère fondateur, et quel est alors l'objet visé ? Le meurtre ne serait-il fondateur que lorsqu'il s'inscrit au sein du procès fondateur de la pensée humaine, celui de l'après-coup ?
Origine de la notice:
- FR-751131015