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La fabrique de l'homme nouveau après Staline : les arts et la culture dans le projet soviétique

Résumé

La mise en place d'un monde nouveau prôné par le bolchevisme se traduit par la naissance de l'homme nouveau symbolisé par les arts et à la culture. Mais après la mort de Staline, les oeuvres littéraires et artistiques évoluent et pour échapper à la censure multiplient les codes et les doubles sens. C'est ce processus de déconstruction qu'examine l'ouvrage. ©Electre 2016


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2016
  • Notes
    • Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (290 p.) ; 24 x 16 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-7535-4768-1
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • La fabrique de l'homme nouveau après Staline

      Les arts et la culture dans le projet soviétique

      Dès ses débuts, l'État soviétique entend remplacer le Russe du passé par un « homme nouveau », indispensable pour que se concrétise le projet bolchevik : créer un « monde nouveau », avec des rapports politiques, économiques, sociaux et même humains, fondamentalement modifiés. L'Homme nouveau est donc censé être, à la fois, le moyen, la condition, le résultat et le témoignage des changements entrepris. Or, c'est aux arts et à la culture que sont confiées les tâches de représenter cet Homme nouveau et, surtout, de le créer en « rééduquant » - tel était le terme employé - les ex-citoyens de l'Empire qui pouvaient l'être, les autres étant écartés d'une manière ou d'une autre.

      Après la mort de Staline (1953), le discours officiel reste inchangé pour l'essentiel, mais l'image du Soviétique dans les oeuvres littéraires et artistiques, y compris celles autorisées par la censure, se modifie très nettement. En outre, de plus en plus de Soviétiques tentent, par l'art et la culture, d'échapper aux règles trop strictes encadrant la vie sociale. La culture se fait double, voire triple ; plus que jamais, elle multiplie les codes, les doubles sens, l'implicite. Les oeuvres d'art et leur réception, des convictions et des goûts évoluent et se complexifient, derrière les slogans officiels rabâchés et les affiches de propagande auxquelles plus grand monde ne prête attention. Un processus de déconstruction de l'Homme nouveau s'observe, tandis que des mythes s'effritent. Et ces évolutions expliquent aussi pourquoi l'URSS n'a pas survécu à cinq années de Perestroïka.


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 947-8 VAI

    Niveau 2 - Histoire