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FBI : portés disparus : une tristesse infinie

Résumé

Analyse critique de cette série policière télévisée américaine, comptant sept saisons diffusées entre 2002 et 2009 aux Etats-Unis. L'auteur étudie les thèmes qui la traversent, la disparition, la famille, la culpabilité, etc. Selon lui, le feuilleton se distingue des autres productions en raison de sa capacité à proposer une critique du rêve américain dont il montre les défaillances et les tares. ©Electre 2016


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2016
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (210 p.) ; 22 x 14 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-343-08743-6
  • Indice
    • 793.2(73) Spectacles télévisés (programmation et esthétique). États-Unis
  • Quatrième de couverture
    • FBI : portés disparus

      Une tristesse infinie

      Diffusée sur le réseau CBS aux États-Unis de 2002 à 2009, FBI : portes disparus (Without a trace dans sa version originale) se distingue de la majorité des séries US qui lui sont contemporaines par bien des aspects. De tonalité résolument libérale, au sens étasunien du terme, elle accuse volontiers, au gré des quelque cent soixante épisodes qui la composent, le trait de ce qu'il est convenu de nommer le « rêve américain », en pointant tout à la fois les prestiges et les défaillances, les tares, en un mot, qui sont consubstantielles de ce rêve aux bien sombres accents. L'univers humain dont la série dresse le tableau n'est dans son ensemble pas moins sombre, les êtres que l'on y croise y formant une drôle de communauté que réunissent quelques syndromes plus particulièrement, le mal-être largement familial, le sentiment de culpabilité, de sorte que ce qui y rassemble (et fait se ressembler) est simultanément ce qui isole et sépare les êtres les uns des autres.

      Dans cet univers qui décline le principe d'une universelle et commune solitude, les policiers qui forment la brigade du FBI affectée à la recherche des personnes disparues ne sont pas en reste. Bien au-delà de la notification, conventionnelle dans la plupart des séries policières, de leur non indifférence a l'égard de ce sur quoi ils enquêtent, c'est une relation d'intimité essentielle, pour ainsi dire de projection, qui fonde le rapport des enquêteurs aux sujets de leurs enquêtes. De la sorte, il est bien possible que le motif de la disparition, qui est au coeur du dispositif de Without a trace, menace autant les policiers eux-mêmes que les personnes qu'ils recherchent, voire que dans les faits il les menace en priorité.


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 793.2(73) OBA

    Niveau 3 - Cinéma