La compétence de nomination du président de la Cinquième République
Lucie Sponchiado
Dalloz
SommaireVII
RemerciementsIX
Abréviations, conventions de rédaction et méthode de traductionXI
PréfaceXVII
Avant-proposXIX
Introduction1
I. L'intérêt de la recherche
1
II. L'objet de la thèse
26
III. Présentation de la démarche
43
Première partie De la compétence de nomination au pouvoir de nomination du président de la Cinquième République57
Titre I. Une compétence formelle61
Chapitre I. L'exigence du contreseing63
Section I. Le pouvoir de désignation appartenant au contresignataire dans les régimes parlementaires65
I. La conception du contreseing dans l'histoire du parlementarisme français
65
A. Le contreseing sous les Chartes : ébauche d'une fonction politique67
B. Le contreseing dans le parlementarisme classique des Troisième et Quatrième Républiques : consolidation d'une fonction politique75
II. La conception du contreseing à la naissance de la cinquième république
81
A. La conception du contreseing pour les rédacteurs de la Constitution82
B. La conception du contreseing dans la doctrine des débuts de la Cinquième République88
Section II. Le pouvoir de désignation appartenant au contresignataire sous la cinquième république92
I. « Pouvoirs propres » et « Pouvoirs partagés », une distinction discutable92
A. Le président de la République n'est pas un représentant de la nation au même titre que le Parlement93
B. Le président de la République n'est pas responsable politiquement au même titre que le Gouvernement101
C. Le président de la République n'est pas habilité à révoquer ad nutum le Premier ministre108
II. « Pouvoirs propres » et « Pouvoirs partagés », une distinction à reformuler112
A. Proposition d'une nouvelle typologie des compétences du président de la République112
B. Application à la compétence de nomination du président de la République115
Conclusion du chapitre I122
Chapitre II. L'importance de la signature125
Section I. Limites de la thèse de la signature présidentielle comme expression d'un « pouvoir neutre »126
I Le président de la république, un « pouvoir neutre » inconstant129
A. La thèse du « pouvoir neutre » dans les écrits de Benjamin Constant129
B. Garanties de la neutralité au sens constantien et président de la République française132
C. Des liens entre la compétence de nomination, le président de la République et les « pouvoirs neutres » constantiens138
II. Le président de la république en période de cohabitation, un pouvoir partisan141
A. Des thèses favorables à un contrôle juridique et politique des nominations par le président de la République142
B. Une critique des thèses favorables à un contrôle juridique et politique des nominations par le président de la République148
Section II. La signature de président de la république, expression d'une fonction symbolique150
I. La possibilité d'un « chef sans pouvoir »150
A. Les « chefs sans pouvoir » des sociétés « primitives »150
B. Les « chefs sans pouvoir » des démocraties occidentales155
II. Fonction symbolique et compétence de nomination honorifique du président de la cinquième république161
A. La fonction symbolique du président de la République française161
B. Le caractère honorifique des nominations présidentielles165
Conclusion du chapitre167
Conclusion du titre I168
Titre II. Un pouvoir capté171
Chapitre I. Un pouvoir capté par l'extension de la compétence175
Section I. La signification des normes habilitant le président de la république à nommer175
I. Une compétence à la ductilité maîtrisée par le législateur organique176
A. Interrogations sur la possibilité d'actes de nomination non délibérés en Conseil des ministres177
B. Interrogations sur le caractère général de la compétence de nomination du président de la République182
II. Une compétence d'exercice obligatoire188
A. Arguments linguistiques : la valeur impérative de l'indicatif présent189
B. Arguments systémiques : une confirmation du caractère obligatoire190
C. Arguments génétiques : l'affirmation du caractère obligatoire193
Section II. Les concrétisations extensives des normes habilitant le président de la république à nommer195
I. Les nominations délibérées en conseil des ministres : entre habilitation et auto-habilitation198
A. L'habilitation à nommer en Conseil des ministres198
B. L'auto-habilitation à nommer en Conseil des ministres207
II. Les nominations par décret simple : entre habilitation et auto-habilitation220
A. L'écume des nominations : des décrets présidentiels simples autorisés par le législateur organique221
B. Le flot des nominations : des décrets présidentiels simples partiellement laissés à la volonté présidentielle227
Conclusion du chapitre233
Chapitre II. Un pouvoir capté permettant l'extension de la compétence235
Section I. Le rôle des nominations dans le processus constituant de 1958239
I. L'influence des nominations sur l'écriture de la constitution240
A. La nomination des ministres et du Comité consultatif constitutionnel242
B. La nomination des conseillers d'État248
II. L'influence des nominations sur l'élaboration des premières normes de concrétisation252
A. L'écriture de l'ordonnance de 1958 concernant les emplois civils et militaires de l'État253
B. La « doctrine Tricot » des nominations255
Section II. Le rôle des nominations dans l'évolution de l'habitation présidentielle257
I. La nomination du gouvernement258
II. Des nominations de parlementaires268
A. Le principe : des incompatibilités protectrices de la fonction parlementaire268
B. L'exception : des nominations susceptibles d'attenter à la fonction parlementaire272
III. La nomination de « comités de réformes »276
Conclusion du chapitre279
Conclusion du titre II281
Conclusion de la première partie283
Seconde partie Les contrôles inefficaces des nominations du président de la Cinquième République285
Titre I. Les limites des contrôles classiques des nominations présidentielles291
Chapitre I. La pluralité des participants au processus de nomination293
Section I. La volonté de la personne nommée comme condition résolutoire de la nomination298
I. L'évolution des conceptions doctrinales : de la nomination comme acte contractuel à la nomination comme acte unilatéral298
A. Les limites des conceptions contractualistes299
B. Les faiblesses de la conception unilatéraliste300
II. L'importance de la participation du nominataire : l'acte de nomination comme acte administratif unilatéral affecté d'une condition résolutoire303
A. L'apport de la thèse de Roger Bonnard304
B. La pérennité relative de la thèse de Roger Bonnard305
Section II. La pluralité des auteurs comme fragmentation de la compétence de nomination309
I. La pluralité des participants à l'instrumentum311
A. Le signataire des actes de nomination311
B. Les contresignataires des décrets de nomination313
II. La pluralité des participants au negotium318
A. Initier l'acte : un choix sur les noms319
B. Se prononcer sur un projet d'acte : une opinion sur les désignations328
Conclusion du chapitre338
Chapitre II. La pluralité des règles d'édiction des actes de nomination341
Section I. Des règles encadrant le processus de nomination342
I. Existence et vacance du poste à pourvoir342
A. L'existence des postes à pourvoir342
B. La vacance du poste à pourvoir346
II. Formes et procédures des actes de nomination351
A. Les formes des actes de nomination352
B. Les procédures d'édiction des actes de nomination353
Section II. Des règles limitant le pouvoir de désignation358
I Le contrôle ténu du pouvoir de nomination arbitraire
359
A. Les nominations sous l'empire de l'article 16 de la Constitution359
B. Les nominations de l'entourage présidentiel363
II. Le contrôle insuffisant du pouvoir de désignation discrétionnaire370
A. La variété des emplois ou fonctions pourvus de façon discrétionnaire371
B. La variété des conditions pesant sur l'exercice du pouvoir de nomination discrétionnaire379
Conclusion du chapitre398
Conclusion du titre I399
Titre II. Les limites du contrôle parlementaire des nominations présidentielles401
Chapitre I. Un contrôle limité des nominations présidentielles407
Section I. Un contrôle au champ d'application étroit409
I. Un champ d'application partiellement déterminé par le constituant
410
A. Les emplois nécessairement soumis à la procédure en vertu d'une disposition constitutionnelle410
B. Les emplois nécessairement exclus de la procédure en vertu d'une disposition constitutionnelle411
II. Un champ d'application partiellement laissé à l'appréciation du législateur organique
414
A. Les critères matériels s'imposant au législateur organique414
B. La liste établie par le législateur organique et ses conséquences sur l'habilitation présidentielle417
Section II. Un contrôle à la portée nuancée432
I. Un contrôle restreint à l'erreur manifeste de désignation
433
A. Une procédure disputée entre majorité et opposition434
B. Une procédure disputée entre les deux assemblées438
II. Un contrôle favorisant la transparence de la procédure de désignation
441
A. L'audition du candidat441
B. La publication des avis452
Conclusion du chapitre454
Chapitre II. Un contrôle aux conséquences ambiguës sur les institutions de la Cinquième République455
Section I. Un contrôle aux effets ambigus sur les autorités de nomination456
I. Un nouvel équilibre des pouvoirs entre les chambres457
A. Une procédure contribuant au « renouveau des commissions permanentes »459
B. Une procédure contribuant au renforcement du Sénat461
II. Une confirmation du déséquilibre des pouvoirs en faveur du président de la république465
A. Une procédure de nomination source de légitimation du présidentialisme466
B. Une procédure de nomination susceptible d'échapper au contrôle juridictionnel470
Section II. Un contrôle aux effets ambigus sur les bénéficiaires des nominations478
I. Une procédure ne garantissant pas la compétence des nominataires478
A. La « vérification des compétences » des candidats : une ambition en quête de sens479
B. La « vérification des compétences » des candidats : une ambition en quête de référence483
II. Une procédure ne garantissant pas l'indépendance des nominataires488
Conclusion du chapitre494
Conclusion du titre II495
Conclusion de la seconde partie497
Conclusion générale499
Annexes503
Annexe 1. Comparaison sélective
505
Annexe 2. Entretiens
509
Entretien avec M. Renaud Denoix de Saint Marc, le 6 juin 2013
515
Entretien avec M. Frédéric Salat-Baroux, le 11 juin 2013
525
Entretien avec M. Marceau Long, le 14 juin 2013535
Entretien avec Mme Sylvie Marais-Plumejeau, le 25 juillet 2013549
Entretien avec M. Michel Rocard, le 6 septembre 2013557
Entretien avec M. Michel Charasse, le 24 septembre 2013566
Entretien avec M. Jean-Louis Bianco, le 12 septembre 2013577
Bibliographie585
Index onomastique655
Index thématique661
Index jurisprudentiel671