Féminismes et pornographie

Auteur(s) :

Courbet, David (1988?-....) Découvrir l'auteur

Résumé

La pornographie semble à première vue s'opposer au féminisme. Or, les années 1980 voient éclore aux Etats-Unis un courant se définissant comme "pro-sexe", porté par des figures telles Annie Sprinkle ou Candida Royalle. Fondé sur des entretiens avec des spécialistes et professionnels du cinéma porno, l'essai cherche à élucider en quoi le féminisme peut se reconnaître dans la pornographie. ©Electre 2017

Éditeur(s)
- la Musardine
Date
- DL 2017
Notes
- Glossaire. Bibliogr.
Langues
- Français
Description matérielle
- 1 vol. (298 p.) : ill. ; 19 cm
Collections
- L'Attrape-corps
Sujet(s)
ISBN
- 978-2-84271-777-3
Indice
- 300.6 Sociologie de la sexualité
Quatrième de couverture
- « La réponse au mauvais porno, ce n'est pas la fin du porno mais au contraire plus de porno ! »,
  Annie Sprinkle
  Objet de débats où la passion l'emporte bien souvent sur la raison, la pornographie semble à première vue s'opposer au féminisme. Or, les années 1980 voient éclore aux États-Unis un courant se définissant comme « pro-sexe ». Avec l'idée que la pornographie n'est pas systématiquement condamnable, la question suivante s'impose : peut-on parler de moyen d'émancipation ? La femme doit être libre de choisir la sexualité qui lui convient. Les films pornographiques conçus par des hommes et pour des hommes ne lui permettant pas d'obtenir une satisfaction complète, des réalisatrices promeuvent une pornographie alternative où le plaisir féminin est - enfin - mis en exergue. Et brisent les standards pornographiques dominants !
  Peu étudiées en France, les thèses défendues par les féministes pro-sexe n'ont encore que peu d'échos au sein du grand public. Basé notamment sur une dizaine d'entretiens, ce travail cherche à élucider en quoi le féminisme peut se reconnaître dans la pornographie. Et inversement.
Origine de la notice:
- FR-751131015