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Livre

Le bonheur du plus grand nombre : Beccaria et les Lumières

Résumé

Publié en 1764, le livre de Beccaria Des délits et des peines a aussitôt été perçu comme un moment de seuil ou de passage. C'est en remontant à ses sources et en éclairant sa diffusion immédiate que les contributions ici rassemblées tentent d'évaluer sa nouveauté : codification juridique, présomption d'innocence, laïcité du droit pénal, abolition de la peine de mort. ©Electre 2017


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2017
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (325 p.) ; 21 x 14 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-84788-883-6
  • Indice
    • 340.9 Histoire du droit et des institutions
  • Quatrième de couverture
    • Le bonheur du plus grand nombre.
      Beccaria et les Lumières

      En quel sens peut-on dire que le petit livre de Beccaria, Des délits et des peines (1764), apparaît comme un geste de rupture ? La question intéresse notre modernité : en quel sens peut-on dire que ce livre est la source de notre droit pénal ? Le problème est abordé dans cet ouvrage à partir du constat suivant : dans l'Europe des Lumières, le livre de Beccaria a aussitôt été perçu comme un moment de seuil ou de passage. C'est donc en remontant à ses sources et en éclairant sa diffusion immédiate que les contributions rassemblées ici tentent d'évaluer sa nouveauté. Codification juridique, présomption d'innocence, laïcité du droit pénal, abolition de la peine de mort : comment Beccaria recueille-t-il un héritage tout en bouleversant un champ de discussions et de débats ?

      OEuvre singulière, aussi fulgurante par son style que par ses répercussions, Des délits et des peines apparaît comme un observatoire privilégié pour mieux comprendre la crise culturelle de la fin de l'Ancien Régime et la naissance de la culture contemporaine.

      « Ouvrons les livres d'histoire, et nous verrons que les lois, qui sont pourtant ou qui devraient être des pactes entre hommes libres, n'ont été le plus souvent que l'instrument des passions d'un petit nombre, ou ne sont nées que d'une nécessité fortuite et passagère ; elles n'ont pas été édictées par un froid examinateur de la nature humaine, qui en un seul point eût concentré les actions d'une multitude d'hommes et les eût considérées sous ce point de vue : le bonheur le plus grand partagé par le plus grand nombre. Heureuses les rares nations qui n'attendirent pas que le lent mouvement des combinaisons et des vicissitudes humaines fît succéder aux maux extrêmes un acheminement vers le bien, mais en hâtèrent les étapes intermédiaires par de bonnes lois ; et les hommes doivent savoir gré au philosophe qui de son cabinet obscur et méprisé eut le courage de jeter dans la multitude les premières semences longtemps infructueuses des utiles vérités. »
      C. Beccaria, Des délits et des peines, Introduction


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 340.9 AUD

    Niveau 3 - Droit