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Livre

Le mai 68 des écrivains : crise politique et avant-gardes littéraires

Résumé

Version remaniée d'une thèse sur les engagements politiques des mouvements littéraires d'avant-garde en mai et juin 1968. Analyse les prises de positions publiques des écrivains, leur conception des relations entre révolution et littérature, de l'action collective, etc. ©Electre 2018


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2018
  • Notes
    • Bibliogr. p. [377]-386. Notes bibliogr. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 400 p.-8 p. de pl. : ill. en coul., facs., couv. ill. ; 23 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-271-08151-3
  • Indice
    • 323 Forces politiques, action politique (France)
  • Quatrième de couverture
    • Le Mai 68 des écrivains

      Crise politique et avant-gardes littéraires

      Mai-Juin 68 : la contestation saisit des pans entiers de la société française, des lycéens aux étudiants, des ouvriers aux employés, des cadres aux acteurs de la culture. Facultés, usines, institutions occupées se transforment en une immense scène où tout est passé au crible de la critique : exploitation, aliénation, gaullisme, normes sociales, hiérarchies, domination, autorité. Cette gigantesque prise de parole est marquée par une créativité inédite. « Tous créateurs ! », dit d'ailleurs un slogan, « Écrivez partout », renchérit un autre. Roland Barthes célèbre la « parole sauvage » de Mai, Michel de Certeau observe qu'« une foule est devenue poétique ». Difficile pour les écrivains, en particulier d'avant-garde, de rester à l'écart de ce grand ébranlement de l'ordre symbolique...

      C'est à ces avant-gardes littéraires qu'est consacrée l'étude de Boris Gobille. Durant ces semaines de fièvre, elles descendent dans la rue, multiplient les prises de position publiques, forment des collectifs et expérimentent de nouvelles articulations entre écriture et « révolution »... Autant d'enjeux explorés dans cet ouvrage qui revisite la question de l'engagement de la littérature et de la responsabilité des écrivains face aux événements politiques de leur temps. On y croisera des surréalistes, des existentialistes, des structuralistes, des communistes, des « gauchistes », des revues comme Tel Quel, Change, Action poétique, Les Lettres Françaises, La Nouvelle Critique, mais aussi Sartre, Beauvoir, Aragon, Sollers, Faye, Roubaud, Pingaud, Blanchot, Duras, Mascolo - parmi tant d'autres plus ou moins obscurs, plus ou moins renommés, tous acteurs de cette singulière aventure qui vit les écrivains s'emparer de 68 et 68 s'emparer des écrivains.


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 323 GOB

    Niveau 2 - Politique