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Livre

Phénoménologie de l'aveu

Résumé

Retour sur les diverses acceptions du terme aveu et les multiples champs qu'il recouvre, de la religion à la politique en passant par le droit et la morale. L'auteur tente aussi de répondre au soupçon dont l'aveu est l'objet, notamment chez Foucault qui le considère comme une intériorisation pathologique de la violence sociale. En miroir, la notion d'innocence est interrogée. ©Electre 2018


  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2018
  • Notes
    • Bibliogr. p. 81-83
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (83 p.) ; 21 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-7056-9584-2
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Phénoménologie de l'aveu

      On ne peut qu'être frappé, quand on commence à réfléchir sur l'aveu, par ses multiples acceptions : de la confession privée à l'autocritique imposée par les États totalitaires, en passant par la fonction qu'il remplit dans la plupart des cours de justice. Ces multiples acceptions sont en rapport avec les multiples domaines où il joue un rôle et qui invitent à y voir un « fait social total » : la religion, la morale, le droit, la politique. La première ambition d'une phénoménologie de l'aveu est de réduire cette multiplicité à l'unité. La seconde est de répondre au soupçon dont l'aveu est devenu l'objet chez des penseurs qui, à l'instar de Foucault, voient seulement en lui une intériorisation pathologique de la violence sociale. Car ce soupçon, sans doute, est légitime, mais quelle est sa revendication la plus constante ? L'innocence. Or cette innocence présente parfois, aujourd'hui, des traits plus effrayants que toutes les maladies de la culpabilité, que tous les méfaits de l'auto-accusation, que tous les appels à la reddition du désir. Défense de l'aveu : tel aurait donc pu être aussi le titre du présent ouvrage.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015 ;
    • Electre
  • Disponible - 144 POR

    Niveau 2 - Philosophie