Gallimard ; Fondation Marguerite et Aimé Maeght
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Disponible - 70"19" FABR.J 2
Niveau 3 - Arts
Gallimard ; Fondation Marguerite et Aimé Maeght
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Disponible - 70"19" FABR.J 2
Niveau 3 - Arts
Cet artiste du baroque flamand, grand héritier du surréalisme, fait dialoguer ses découvertes artistiques avec celles de la science et de l'histoire des arts. Ses sculptures privilégiant le marbre et les effets de transparence, ses dessins et ses collages s'insèrent dans l'architecture de la Fondation. ©Electre 2018Du 30 juin au 11 novembre 2018, la Fondation Maeght accueillera l’artiste belge Jan Fabre. L’exposition sera consacrée à ses sculptures essentiellement en marbre et à ses dessins traitant de la pensée, du corps, de nos rêves et surtout, de nos imaginaires en dialogue avec les découvertes scientifiques, avec l’esprit et le cerveau qui deviennent une source, une terre, un personnage dont nous vivons les aventures dans cette exposition, grâce à des œuvres notamment créées pour cet événement.Grand héritier du surréalisme et du baroque flamand, comme de l’art dramatique et de la danse contemporaine, on ne présente plus Jan Fabre, artiste plasticien créant des sculptures et des installations, grand dessinateur et également artiste de la scène et auteur. Jan Fabre a conçu une exposition « sur-mesure » pour la Fondation Maeght, une exposition qu’il a voulue spirituelle, dans tous les sens du terme, à la fois onirique, grave, mais avec l’ironie des jeux et l’humour à la manière de James Ensor. Il fait dialoguer ses découvertes d’artiste avec celles de la science et de l’histoire des arts. Jan Fabre se veut à la fois « guerrier et serviteur de la beauté ». Son œuvre répondra à la beauté de la Fondation, qu’il considère comme un haut lieu de la création, par sa scénographie, par la beauté de ses sculptures où le marbre, la blancheur, les opalescences, les transparences répondront aux associations libres de ses dessins et de ses collages. C’est une danse de la pensée et du corps avec les éléments, les autres règnes, les fictions les plus surprenantes, qui se déploiera ainsi dans la fondation. (source site de la Fondation Marguerite et Aimé Maeght)
Il m'est impossible de comprendre une oeuvre de Jan Fabre sans me soumettre au tamis salvateur du temps ralenti. Une émyde contemple le ciel du marais en songeant aux ombres qui le peuplent. Sommes-nous encore capables d'une telle sédition ?
Numa Hambursin
La façon qu'a le cerveau de faire corps avec le monde est un mystère où Jan Fabre plonge avec délice, et audace : il est le premier artiste à créer cette scène surréelle où l'on a son cerveau devant soi. Il joue sur l'être et l'avoir, sur l'abîme qui les sépare et les relie ; l'abîme entre être et avoir un cerveau.
Daniel Sibony
Le sens profond de pietàs de Jan Fabre, cette oeuvre grandiose, d'un effet puissant sur notre sensibilité, a pour qualité de nous échapper, de nous livrer à l'univers complexe de la finitude de la vie humaine, pour y errer. Pietàs, en cela, rejoint le cercle des grandes oeuvres cryptées, entre les ambassadeurs d'Holbein, L'atelier du peintre de courbet et Guernica de Picasso.
Paul Ardenne
Chez Jan Fabre le corps-cerveau est héros et serviteur, Dom Juan et Sganarelle, Puntilla et Matti. Il prend toutes les formes de nature : humaine, animale, végétale, spirituelle, il est « Maître et Valet » de l'oeuvre.
Olivier Kaeppelin
Disponible - 70"19" FABR.J 2
Niveau 3 - Arts