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No society : la fin de la classe moyenne occidentale

Résumé

Le géographe étudie les effets de la disparition des classes moyennes en France. Leur existence témoignait jusqu'alors de la bonne santé économique du pays et de la justice dans l'accès au travail depuis les Trente Glorieuses. Elle se traduit par la fin du débat démocratique : deux bourgeoisies, l'une de gauche et l'autre de droite, s'affrontent dans les urnes désertées par les classes populaires. ©Electre 2018


  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2018
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (241 p.-[4] p. de pl.) : ill. en coul. ; 21 cm
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-0814-2271-1
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • « There is no society » : la société, ça n'existe pas. C'est en octobre 1987 que Margaret Thatcher prononce ces mots. Depuis, son message a été entendu par l'ensemble des classes dominantes occidentales. Il a pour conséquence la grande sécession du monde d'en haut qui, en abandonnant le bien commun, plonge les pays occidentaux dans le chaos de la société relative. La rupture du lien, y compris conflictuel, entre le haut et le bas, nous fait basculer dans l'a-société. Désormais, no more society. La crise de la représentation politique, l'atomisation des mouvements sociaux, la citadellisation des bourgeoisies, le marronnage des classes populaires et la communautarisation sont autant de signes de l'épuisement d'un modèle qui ne fait plus société. La vague populiste qui traverse le monde occidental n'est que la partie visible d'un soft power des classes populaires qui contraindra le monde d'en haut à rejoindre le mouvement réel de la société ou bien à disparaître.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015 ;
    • Electre
  • Disponible - 300.7 GUI

    Niveau 2 - Sociologie, démographie