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Livre

Le comte de Gabalis ou Entretiens sur les sciences secrètes

Résumé

Publié anonymement en 1670, cet ouvrage rassemble cinq discours satiriques d'un maître cabaliste cherchant à convaincre son interlocuteur profane des choses de l'ésotérisme. En voulant se moquer des héritiers de Paracelse, H. Montfaucon de Villars (1638-1673) fut pris au sérieux par ses lecteurs, ce qui ruina sa carrière d'hommes de lettres. ©Electre 2018


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2018
  • Oeuvre(s)
  • Notes
    • Bibliogr. p. XLVII-LVIII. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (LVIII-116 p.) ; 20 cm
  • Collections
  • ISBN
    • 978-2-251-44875-6
  • Indice
    • 191 Doctrines ésotériques
  • Quatrième de couverture
    • Le Comte de Gabalis, publié en 1670, est un petit chef-d'oeuvre d'ironie et de malice. Divisé 011 cinq dialogues, il met en scène un profane et un initié. Le profane est le type même de l'« honnête homme » des comédies de Molière : l'initié est « cabaliste » (d'où son nom, Gabalis) venu des confins de l'Allemagne et de la Pologne. Ce personnage cherche à convaincre son interlocuteur de l'existence d'un esprits élémentaires », habitant les quatre éléments : les gnomes (esprits de la terre), les nymphes (esprits de l'eau), les sylphes (esprits de l'air) et les salamandres (esprits du feu). Il explique que le plus haut devoir des adeptes de la « sainte cabale » est de s'unir charnellement à ces esprits pour leur conférer l'immortalité, car ils n'ont pas d'âme. Loin d'être séduit par ces révélations - tirées en réalité des idées de Paracelse - son interlocuteur, qui est bon catholique, ne voit dans ces esprits que des démons, et le comte lui paraît fort avancé sur la voie de la perdition. Tout au long de cette satire de la crédulité et des superstitions, des questions plus philosophiques sont aussi abordées, comme celle de la croyance aux oracles.

      L'ouvrage de Montfaucon de Villars (1638-1673), paru anonymement, eut un grand succès, mais il fut aussitôt interdit et coûta à l'auteur sa carrière d'homme de lettres. Sa postérité fut marquée par un phénomène étonnant : alors (que son but était manifestement de se moquer des héritiers de Paracelse ; beaucoup de lecteurs le prirent au sérieux, comme s'il révélait de réels secrets sous le voile d'un divertissement.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015 ;
    • Electre
  • Disponible - 191 VIL

    Niveau 2 - Religions